viernes, 29 de marzo de 2024

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§. 6. No hacen impostores, 137°

1°. Quel fruit peuvent-ils efpérer de la fable qu'ils ont forgée ? Ils l'annoncent euxmêmes : Jesús leur a prédit qu'ils feroient haïs,méprifés,perfécutés,mis à mottpour son nom ( a ). Un imposteur peut s'applaudir de ses fuccès,triompher d'avance,se promettre des victoires et un fort brillant s'il réusit : on n'en a point encore vu qui ait formé un projet périlleux pour le feul plaifir d'y fuccomber et d'en être la victime. 2º. Recherchent-ils quelque chofe pour eux-mêmes? Ils ne travaillent que pour la gloire de leur Maître,ils ne sont rien qu'en son nom ; ils ne s'attribuent ni les prodiges qu'ils operent,ni la doctrine qu'ils enseignent ( a ) . L'Auteur du Christianisme dé→ voilé convient que leur ambition se bornoit à gouverner les ames (b) : c'est-à-dire qu'ils confentent à demeurer pauvres,à se confumer de travaux,à facrifier leur vie,à répandre leur fang,pourvu que l'Evangile fructifie ; ils le déclarent et agisent sur ce plan ( c ). Voilà des imposteurs bien dé→ sintéresés. 3°. L'imposture est-elle compatible avec leur caractere,avec leur doctrine,avec leur conduite ? On leur reproche d'être simples,grosiers,ignorans dans les fciences humaines, ils ne s'en défendent point. Le projet de convertir l'univers entre-t-il na→ turellement dans l'esprit des hommes de cette espéce ? Ils ne prêchent que la sincérité,la droiture,la charité,la douceur la patience; ils sont mieux,ils les pratiquent notre Auteur leur rendra bientôt cette justice ( d ). Des hommes simples etsans artifice peuvent-ils être martyrs du mensonge ? Des fcélérats deviennent - ils les Apôtres de la vertu ? Conftans et intrépides,ils parlent de même parmi leurs Disciples et en présence de leurs ennemis ; ils n'évitent ni les perquifitions ni les interrogatoires : ils ne tremblent,ils ne se rétractent, ils ne se contredisent ni dans le particulier,ni quand ils sont rasemblés : ils prêchent la même chofe dans les trois parties du monde connu ; ils sont les mêmes dans leurs courses,dans leur patrie et chez les étrangers,dans les prisons et sur l'échafaut. Quel pouvoir inconnu a pu maintenir entr'eux ce concert,malgré le choc de toutes les pasions humaines ? Le systêmede l'Irréligion ne peut accorder aujourd'hui deux Philosophes : la prétendue fable du Christianisme  a réuni d'abord une centaine de Prédicateurs. 4°. L'on ne peut pas s'y prendre plus mal-adroitement pour accréditer des fables. Ce n’est pas d'abord dans les pays éloignés que les Apôtres vont publier les miracles et la réfurrection de leur maître. C'est à Jerusalem,fous les yeux même de ceux qui l'ont crucifié : ils les prennent à témoin des faits,ils ofent en attester la publicité ; ils n'attendent point dix ou vingt ans après l'événement ; ils prêchent cinquante jours après la mort de JESUCRISTO au moment même où le concours du peuple à Jerusalem est plus nombreux,où les témoins rasemblés des disérens quartiers de la Judée se trouvent réunis. Ils sont écoutés,ils perfuadent ; huit mille hommes se trouvent Chrétiens après deux prédications. Une imposture que l'on peut démentir sur le champ, contre laquel Îe une ville entiere est en état de dépofer,peut-elle dans cette ville même fasciner l'esprit de huit mille hommes en peu de jours ? 5°. Si les Apôtres sont des imposteurs,la conduite des Juifs est un phénomene inexplicable. Comment le Conseil de Jerusalem,si animé et si furieux contre leMaître,a-t-il été si patient envers les Disciples ? It étoit important pour ces Magistrats de juftifier leur conduite à l'égard de J.C. d'empê cher la prédication des Apôtres,de publier dans tout l'univers la vérité des faits,d'envoyer dans les Synagogues,et fur-tout à Rome, des informations bien circonftanciées etbien authentiques de la vie,de la fause doctrine des crimes vrais ou fuppofés de JESUCRISTO des prestiges par lefquels il avoit féduit le peuple,de la fauseré de fa résurrection,de l'audace et de l'imposture de ses Disciples. Ces Pharisiens si zélés,ces Prêtres si jaloux demeurent dans l'inaction. Au lieu de consondre publiquement les nouveaux imposteurs,ils se contentent de les emprisonner pour quelques jours,de leur faire des menaces ; ils ne détrompent personne. Dans prefque toutes les villes où S. Paul va porter l'Evangile,il se fait des prosélytes parmi les chefs mêmes de Synagogues. Que la force de la vérité ait fermé la bouche et lié les mains au Conseil des Juifs,il n'y a rien là de merveilleux ; mais qu'il ait vu si tranquillement profpérer l'imposture, voilà ce qu'on ne comprendra jamais. ? Qu'on nous permette de le répéter : nos adversaires rejettent avec dédain les miracles de J.C. et des Apôtres, parce qu'ils dérogent aux loix physiques de l'univers et ils admettent sans héfiter des prodiges plus incroyables contre l'ordre moral,qui n’est pas moins l'ordre de la nature. C'est ainfi qu'ils sont d'accord avec euxmêmes.

 

§. 7. Confesiones importantes de sus enemigos, 141

En fecond lieu les Disciples deJESUCRISTO sontils les feuls qui rendent témoignage à ses miracles,comme l'Auteur le fuppofe,pour. les accuser d'imposture ? Les Juifs,malgré leur intérêt à les contester,en conviennent dans les Livres mêmes qu'ils ont écrits contre JESUCRISTO et que nos Critiques ont cités. Les uns ont dit qu'il les avoit opérés par la magie qu'il avoit apprife en Egypte,les autres par la prononciation du nom inesable de Dieu. Les Auteurs Payens, ennemis et ca lomniateurs du Christianisme ,ont fait le même aveu dans leurs Livres ; nous l'avons prouvé dans un autre Ouvrage ( a). Nous avons fait voir que la feule force de la vérité a pu leur arracher cette confesion. Les anciens hérétiques,prefque contemporains des Apôtres,appliqués à contredire leur doctrine,encore à portée de vérifier les faits,ont fuppofé la réalité des miracles et de la réfurrection de JESUCRISTO malgré l'intérêt de leur systême; nous avons produit leurs aveux (b). Ces fectaires n'étoient pas des ignorans,incapables d'examen ; c'étoit des Philosophes payens mal convertis,qui avoient l'ambitionde se faire des Disciples,d'être à la tête d'un parti. Là-desus nous demandons à nos Cenfeurs: des faits publics et palpables,fouvent réitérés,publiés sur les lieux et dans le temps même où ils ont dû arriver, par des témoins oculaires,qui n'ont pu avoir aucun intérêt vraisemblable de les inventer,et qui les ont foutenus jufqu'à la mort ; avoués par des ennemis déclarés,Juifs payens,hérétiques,et qui avoient tous le plus grand intérêt de les contester,peuventils être des impostures ? Nous invitons, nous prions,nous conjurons Msles Philo fophes de nous donner des régles de critique plus justes,plus certaines,plus infail- libles,pour difcerner le vrai d'avec le faux. Cet aveu des Auteurs payens est fort incommode ; l'Auteur des Lettres sur les Miracles a fait tout son posible pour l'éluder Il dit que si quelques mauvais Philosophes,» en difputant contre les Chrétiens,con- »vinrent des miracles de Jesús,c'étoient » des Théurgites fanatiques,qui croyoient »à la magie,qui ne regardoient Jesús que » commeun Magicien,et qui,infatués des » faux prodiges d'Apollonius,de Tyane »et de tant d'autres,admettoient ausi les faux prodiges de Jesús : que l'aveu d'un »fou fait à un autre fou,une abfurdité dite » à des gens abfurdes,, ne sont pas des preu- »ves pour les esprits bien faits. Il prétend - »que jamais les vrais Philosophes Grecs et Romains n'accorderent aux Chrétiens »leurs miracles ; qu'ils leur difoient feule→ » ment,si vous vous vantez de vos prodi » ges,nos Dieux en ont fait cent fois da- > vantage..... vos prestiges ne sont qu'une foible imitation des nôtres ; nous avons » été les premiers Charlatans,et vous les » derniers. C'est-là,felon lui,le résultat de » toutes les difputes des Payens et des Chrétiens « (a). L'expédient est des mieux imaginés ; c'est dommage qu'il nous replonge dans d'autres disicultés . 1º. Il est fâcheux de voir les plus célé→ bres ennemis du Christianisme ,Julien Celse,Porphyre,Hiéroclés,traités de mauvais Philosophes, de Théurgites fanatiques,de fous,de gens qui difoient des abfurdités. Julien,fur-tout,le plus grand homme qui ait peut- être jamais été,au jugement de Bolingbroke,dont l'esprit fublime avoit embrassé la fublime idée de Platon (b), ne devoit-il pas être un peu plus ménagé pour l'honneur de la Philosophie ? Nous fçavons bien qu'il étoit Théurgite fanatique et le reste ; mais ses Panégyriftes,fes fucceseurs,les héritiers de fa haine contre le Christianisme,n'ont pas bonne grace de le dire. 2º. Celse,Epicurien par fyftême,ne croyoit ni à la théurgie ni à la magie ; c'é→ toit donc un vrai Philosophe. Or nous avons montré par ses propres paroles,qu'à la réferve de la réfurrection de JESUCRISTO dont il n'a jamais voulu convenir, il n'a point contesté les autres miracles ( c ). 3°. Les vrais Philosophes,felon nos Cenfeurs,sont ceux qui,perfuadés de 145 l'imposibilité des miracles,les regardent tous comme des prestiges et des tours de Charlatan ; mais un vrai Philosophe peutil fuppofer avec vraisemblance que JESUCRISTO et ses Apôtres,Juifs grosiers,sanslettres etsans culture,ayent été des fourbes asez ha biles,des imposteurs asez déliés,pour duper le monde entier ? Des Charlatans peuvent employer les prestiges pour se faire une vaine réputation,pour gagner de l'argent, pour mener une vie licencieuse et vagabonde que Jesúset ses Apôtres en ayent fait usage pour instruire les hommes, pour les porter à la vertu,pour faire adorer Dieu, sans aucun avantage pour euxmêmes,aux dépens de leur repos et de leur vie : nous osons le demander auxvrais Philosophes ce prodige ne feroit-il pas plus singulier,plus incroyable,plus contraire à la nature que les miracles mêmes ? Que l'idolâtrie se foit établie par des imposturés,cela est dans l'ordre naturel ; que le Christianisme  ait la même fource,cela n'y est plus. 4. Parlons plus fenfément ; qui sont les vrais Philosophes sur le fait des miracles ? Ceux qui ont raisonné et agi conféquemment, qui,perfuadés de la puiflance,de la sagese et de la bonté de Dieu,ont compris qu'il étoit indigne de fa providence de permettre qu'une Religion ausi fainte que le Christianisme  fût sondée sur des prestiges et prêchée par des imposteurs : que si mais les miracles ont été posibles,conve nables,nécesaires,c'étoit évidemment dans cette circonftance,où il s'agisoit de faire tomber l'idolâtrie,d'instruireet de réfor mer l'univers. Ils ont jugé que les guérisons de maladies,les réfurrections de morts opérées fous leurs yeux,non par des Charlatans,mais par des Saints ; non par oftentation,mais par charité ; non pour amuser le peuple,mais pour l'instruire,étoient de vrais miracles,et non pas des prestiges ; ils y ont cru,ils ont embrasé le Christianif me,ils l'ont profesé jufqu'à la mort. Voilà les feuls Philosophes dignes d'être écoutés ; tous les autres,foit anciens,foit modernes,sont de vains difcoureurs.

 

§. 8. La incredulidad de los judíos no prueba nada contra nosotros. 146

Selon l'Auteur du Christianisme  dévoi Jé,le feul prodige dont Jesús fut incapable fut de convaincre les Juifs,qui loin d'être touchés defes œuvres bienfaifantes et merveilleufes,le sirent mourir par un fupplice infame (a).

Cette objection,déja faite autrefois par l'Empereur Julien,doit paroître souverainement ridicule fous la plume de notre Critique. 1°. Après avoir déclamé contre le fanatisme,l'aveuglement,l'opiniâtreté des Juifs,contre la vaine espérance dont ils se flattoient de voir paroître un Monarque puisant,un Mesie triomphant pour les délivrer,comment peut-il être étonné que JESUCRISTO avec tous ses miracles et toutes ses vertus,ne foit pas venu à bout de détromper toute la Nation ? Un feul Juif converti par un Mesie pauvre,est un prodige ; l'incrédulité du plus grand nombre,et furtout des chefs de la Nation,ne peut furprendre personne. 2°. Les Philosophes,en général,ne veu lent point demiracles pour appuyer une doc trine qu'ils ne peuvent goûter ; ces miracles fusent-ils cent fois plus évidens et mieux prouvés,leur incrédulité est toujours la même : si les Juifs ont pensé comme eux,les miracles de JESUCRISTO étoient-ils capables de les convertir? 3°. Il est faux que JESUCRISTO n'ait touché ni convaincu aucun Juif. Il eut,outre 12 Apôtres et 72 Disciples déclarés,un trèsgrand nombre de Sectateurs publics etsecrets,quoiqu'ils,ne fusent pas attachés à le fuivre comme les précédens. Ses Apôtres convertirent d'abord plufieurs milliers de Juifs,et le nombre en augmenta de jour en jour. Il fut condamné et mis à mort par les chefs de la Nation,intéressés à étouser fa doctrine par un faux zéle de Religion ; mais la Judée étoit pleine de gens convaincus de la fainteté et des miracles de JESUCRISTO et qui le reconnoisoient pour le Mesie et lefils de Dieu. Ce ne peut être que la crainte d'un foulevement général,jointe à l'évidence des faits,qui empêcha les Juifs de févir contre ses Apôtres aufli violemment que contre lui. 4. Enfin il étoit prédit dans les Livres des Juifs,que le Mesie feroit rejetté par . les siens ( a ) ; que ses miracles feroient attribués à la magie par les méchans,qu'il feroit mis à mort et qu'il resufciteroit. Cet te tradition fubfifte encore dans les Livres de leurs Docteurs ( b). Si toutes ces chofes sont arrivées comme elles étoient prédites,l'incrédulité des principaux Juifs n’est plus une objection contre nous,c'est une preuve contre nos adversaires.

 

§. 9. La resurrección de Jesucristo fue pública,

Ils se réunisent pour nous objecter que .C. est mort à la vûe de tout Jerusalem au lieu que ses Disciples asurent qu'il est resuscité secrettement ; il a été visiblepoureux feuls,et invifible pour la Nation qu'il étoit venu éclairer et amener à fa doctrine (a) . Il est faux que JESUCRISTO foit resuscitésecrettement ; il est resuscité à la vûe des foldats qui gardoient son tombeau,et il s’est fait voir à plus de 500 Disciples raflemblés (b) ; il a converfé familiérement aved eux pendant 40 jours. Il n'a point été invifible pour toute la Nation,puifque cette multitude de Disciples en faifoit partie, et ce nombre étoit plus que fusifant pour en convaincre tous les esprits droits. Il n’est pas question de fçavoir si JESUCRISTO a pu prouver fa réfurrection d'une maniere encore plus éclatante et plus invincible,mais s'il l'a prouvée fusifamment pour persuader tout hommeraisonnable,et nous foutenons qu'il l'a fait ( c ). Quand JESUCRISTO se feroit fait voir à tout Jerusalem en plein jour,nos adversaires diroient encore,comme ils le difent déja,que cette preuve a pu fusire pour ceux qui l'ont vu, mais qu'elle ne fusit pas pour nous qui ne l'avons pas vu.

JESUCRISTO est mort à la vûe de tout Jerusalem ; mais est-il  mort comme un homme ordinaire ? Les paroles qu'il prononça sur la Croix,le cri qu'il jetta immédiatement avant que d'expirer,la terre ébranlée,le foleil éclipfé,les tombeaux ouverts,l'apparition des morts,étoient-ils des prodiges trop foibles pour toucher des hommes capables d'ouvrir les yeux à la lumiere ? L'Osicier Romain,préfent sur le Calvaire,en fut esrayé,et confesa la divinité de J.C. Plufieurs s'en retournerent frappant leur poitrine et touchés de repentir ( a). Ceux qui perfévérerent dans leur aveuglement,méritoient-ils d'être témoins de la réfurrection de JESUCRISTO et de voir de nouveaux miracles ? Le principe de nos Philosophes est singulier : plus un homme est entêté et opiniâtre,plus il réfifte à la vérité connue,plus il se rend indigne des graces du Ciel,et plus Dieu doit faire de prodiges pour le forcer à croire. La Puisance divine. est-elle doncà la discrétion des infenfés ? On est étonné de l'incrédulité des Juifs ; ils n'ont pas cru,parce qu'ils étoient Philosophes.

 

§. 10. Nuestros dogmas no son prestados de otras Naciones,

Reconnoîtra-t-on le Christianisme au portrait qu'en a tracé l'Auteur qui prétend le dévoiler ? Les Disciples de JESUCRISTO àforce d'accumuler des superstitions,d'imaginer des impostures,deforger des dogmes,d'entaser des myfteres, ont peu-à-peuformé un systeme informe et découfu qui a été appellé le Chrif tianifme (a). C'est son propre systêmequi est informe et découfu,plein de contradictions et d'abfurdités : déja nous les avons mises en évidence,et on les fentira encore mieux par la suite. Les Disciples de JESUCRISTO n'ont point inventé de superstitions ; ils ont au contraire déraciné les anciennes,au grand dépit de la Philosophie qui les avoit accréditées. Ils n'ont point imaginé d'impostures,ils n'en avoient ni la volonté ni le pouvoir ; et s'ils avoient ofé tromper, la fourberie auroit été découverte sur le champ. Ils n'ont point forgé de dogmes,ils n'étoient pas asez habiles ; ils ont reçu leur doctrine d'un Maître envoyé de Dieu,et plus sage que tous les Docteurs de l'univers. On prétend que les Juifs et les Chrétiens qui leur ont fuccédé,ont puisé la plûpart de leurs notions chez les Payens,chez les Egyptiens,chez les Phéniciens,chez les Mages et chez les Perfes,chez les Grecs et les Romains (a ). Cette fuppofition est di- rectement contradictoire avec ce que l'on a écrit dans le chapitre précédent,que les Juifs eurent toujours la haine la plus envenimée contre les Dieux des autres Nations etcontre ceux qui les adoroient,que la loi de Moisés leurfit détester dans le cœur toutes les Nations auxquelles ils furent fuccesivement foumis. Les Juifs ont-ils pu emprun ter leurs idées religieufes des Nations dont ils détestoient les Dieux et le culte,et qu'ils haïsoient dans le cœur ? La contradiction fera encore plus palpable dans le chapitre fuivant,où l'Auteur s'esorcera de prouver que les Juifs ont eu de Dieu des idées bizarres et entiérement disérentes de celles des autres Nations ; que la Théologie Chrétienne ne resemble en rien à la Mythologie des Payens. Voilà comme nos habiles Ecrivains sont conftans dans leurs principes. Quand ils neprendroient pas la peine de se réfuter eux-mêmes,la fauseté de la fuppofition ne feroit pas moins évidente. Les Payens adoroient plufieurs Dieux,les Juifs n'en reconnoisoient qu'un feul ; les Payens étoient infatués de l'idolâtrie,les Juifs l'avoient en horreur. Les premiers admettoient communément la fatalité abfolue,les feconds crurent toujours la providence de Dieu et la liberté de l'homme. On fuppofoit dans le Paganisme des récompenfes corporelles et fenfibles après la mort,JesúsChrist nous a enseigné que la vie à venir fera purement fpirituelle . Sa morale est infiniment fupérieure à celle des Payens comment la Religion qu'il nous a enseignée peut-elle être entée sur le Paganisme. On reproche encore aux premiers Chrétiens d'avoir emprunté plufieurs idées de la Philosophie de Platon. Cette accusation si elle étoit vraie,feroit honneur à leur difcernement. De tous les Philosophes anciens,Platon a été le plus raisonnable. Cicéron,bon Juge en cette matiere,ne eraint point d'appeller Platon,non-feulement le Prince,mais le Dieu des Philosophes ( a ). A Dieu ne plaife cependant que nous foyons redevables d'aucun des dogmes de notre Religion à la vaine Philosophie des Grecs. J.C. ne l'a jamais confultée; il avoit puifé fa doctrine dans une fourceplus pure ele est trop sublime et trop par- faite pour être l'ouvrage des hommes. Ses Disciples n'ont point eu d'autre Maître que Jui ; et les Chrétiens,pour fçavoir ce qu'ils doivent croire,n'ont jamais étudié d'autre Livre que l'Ecriture Sainte ( a ).

 

§. 11. Doctrina de San Pablo,

Nos Critiques regardent S. Paul comme le vrai sondateur de notre Religion ; sans lui, dit l'Auteur du Christianisme dévoilé, elle n'auroit pu s'étendre,par le défaut de lumiere defes ignorans collègues. Cet Apôtre porta fa doctrine asaisonnée de fublime et de merveilleux aux peuples de la Gréce de Afie,et même aux habitans de Rome; il eut des Sectateurs,parce que tout homme qui parle à l'imagination des hommes grosiers,les mettra dans ses intérêts ( b ). · Il y a feulement trois fausetés dans cette ailégation. La premiere, que sans les travaux de S. Paul,la Religion n'auroit pu s'étendre : cet Apôtre n'a point prêché dans P'Egypte,dans l'Afrique, dans la Perfe,dans les Indes,dans les Gaules : le Christianisme  s'y est néanmoins établi comme ail leurs,dès les premiers siécles. La feconde,que les collégues de S. Paul ayent été des ignorans ; ils l'étoient lorfque JESUCRISTO les prit à fa suite ; à cette école divine,et par la defcente du S. Esprit,ils devinrent plus habiles que tous les sages de l'univers. Les écrits de S. Pierre,de S. Jean,de S. Jacques,de S. Jude,ne refpirent que la sagese et l'intelligence des chofes de Dieu. Il est étonnant sans doute que ces hommes si peu verfés dans les fciences humaines,ayent mieux réusi à éclairer les hommes que toutes les pompeufes écoles de la Gréce. La troifiéme, que S. Paul ait parlé à l'imagination des hommes grosiers,pour les mettre dans ses intérêts. Nos dogmes,nos myfteres,nos espérances,ne parlent point à l'imagination,ils la révoltent plutôt. C'est . le Paganisme qui parloit à l'imagination des hommes. Comment une doctrine que l'on dit asaisonnée defublime et de merveilleux,peut-elle plaire à ceux qui ne la comprennent point? Il femble que nos adversaires s'étudient à écrire des abfurdités. Il est encore plus faux que S. Paul se soit féparé des autres Apôtres,pour être chefde fa Secte ( a ). Les écrits de S. Paul ne contiennent aucun dogme contraire à la doc trine des autres Apôtres : il déclare lui-même qu'il étoit allé exprès à Jerusalem,pour conférer avec eux, et voir sison Evangile étoit disérent du leur ( a ) . S. Pierre,loin d'accuser cet Apôtre d'annoncer une doctrine particuliere,loue fa sagese,et l'appelle son très-cher frere ( b). C'est une preuve pitoyable d'alléguer feulement le reproche que les Ebionites faifoient à S. Paul : il est faux que cet Apôtre ait eu sur la Loi de Moisés unfentiment disérent de ses collégues. On fçait que les Ebionites étoient des Juifs à demi- Chrétiens qui s'étoient infatués de la perpétuité prétendue de la Loi de Moisés,qui vouloient y foumettre les Payens convertis ; erreur qui fut condamnée,non- feulement par S. Paul,mais par tous les Apôtres asemblés au Concile de Jerusalem (c ). Enfin c'est une vaine imagination de dire que les Ebionites qui rejettoient Saint Paul,étoient les premiers Chrétiens ; nous convenons que le nom d'Ebionites ou de Pauvres, fut donné par les Juifs à ceux d'entr'eux qui embraserent le Christianisme  : mais il n’est pas moins certain que ce nom n'est demeuré qu'à ceux qui s'obstinerent à conferver le Judaïfme avec la foi en JESUCRISTO L'Auteur du Christianisme  dévoilé,qui a citéle second Livre d'Origene contre Celse,n'avoit qu'à confulter le cinquiéme ( a),il y auroit reconnu son erreur ; et s'il avoit lu avec plus d'attention Eufebe qu'il nous oppofe encore,il y auroit trouvé précisé mentle contraire de ce qu'il lui fait dire (b).

 

§. 12. Apología por su conducta, 151 154 157

Trouverons - nous plus de sondement dans les reproches que fait à S. Paul l'Auteur de l'Examen important ? Iis sont copiés fort exactement dans le Dictionnaire Philosophique ( c ) . 1° . S. Paul écrit aux Juifs de Rome ; la circoncifion vous est profitable,si vous obfervez la loi ( d ) ; et il dit aux Galates ; si vous vous faites circoncire, JESUCRISTO ne vous servira de rien ( e ) ; ensuite il fait circoncire sonDisciple Timo thée. Avecun peu d'attention,il est aifé de juftifier cet Apôtre. Il recommande aux Juifs la circoncifion et la pratique de la loi, comme utiles pour eux,même après la publication de l'Evangile,quoique le falut n'y fût plus attaché,mais à la foi en JESUCRISTO En conféquence il se purifie dans le Temple,il fait circoncire sonDisciple Timothée,parce qu'il étoitfils d'une Juive,quoique son pere fût Payen ( a ),pour montrer aux Juifs qu'il n'étoit point ennemi de la Loi de Moisés, comme on l'en accufoit. Dix ans après (b),( la date est ici esentielle ) lorfque les Juifs se furent obstinés à foutenir la nécesité de la circoncifion ; même pour les Payens,malgré la décision des Apôtres au Concile de Jerusalem,S. Paul écrit aux Galates,qui n'étoient Juifs,ques'ils se sont circoncire,JESUCRISTO ne leur servira de rien ; parce qu'en voulant ajouter la circoncifion à la foi en JESUCRISTO c'étoit reconnoître que la foi en JESUCRISTO ne fusifoit pas pour être fauvé; ce qui étoit une erreur. Saint Paul a donc enseigné par ses écrits et par fa conduite,que la circoncifion n'étoit pas défendue aux Juifs,mais qu'elle étoit inutile aux Gentils ; et c'étoit la doctrine de tous les Apôtres. pas 2º. Saint Paul dit aux Corinthiens, qu'il avoit droit d'être nourri á leurs dépens ( a); mais il atteste en même temps qu'il n'a jamais ufé de ce droit,qu'il a toujours fubfifte par le travail de ses mains,pour n'être à charge à personne (b). Il parle des freres du Seigneur,mais on fçait asez quefrere, dans le ftyle des Juifs,signifie fouvent coufin-germain. 3°. Il montre de la jaloufie contre les autres Apôtres,et il veut l'emporter sur eux. C'est une fause accufation : il se juftifie feulement contre ceux qui vouloient rabaiser etavilir son Apoftolat. 4°. Il dit qu'il a été ravi au troifiéme ciel, et on ne fçait ce que c'est que ce troifiéme ciel. Quand on ne fçauroit pas ce que c'est,on n’est pas autorifé pour cela à traiter Saint Paul d'imposteur et d'impudent ( c). Ce style emporté et grosier n'est jamais excufable. Le troifiéme ciel est le ciel le plus élevé,ou le lieu le plus haut du ciel : l'expresion est très-intelligible. 5. S. Paul ofe dire qu'il est Citoyen Romain, et aucun Juif ne fut Citoyen Romain que fous les Decius et les Philippes ; nouvelle fauseté. On fçait que le droit de Bourgeoisie Romaine se donnoit non-feulement aux villes,mais encore aux particuliers,non-feulement par récompense,mais encore pour de l'argent,et que l'Empereur Claude le vendoit à très-vil prix ( a ) ; et il n'y avoit aucune loi qui en exclût les Juifs. Le pere ou l'ayeul de S. Paul pouvoit donc l'avoir mérité ou acheté : dans l'un et l'autre cas,S. Paul avoit raison de dire qu'il étoit Citoyen Romain par le droit de fa naissance. 6°. S.Paul fut élevé aux pieds de Gamaliel ( b ) ; cela signifie donc qu'il étoit son domestique. Mauvaise conféquence. Cela signifie qu'il étoit sonDisciple,et c'est l'expresion dont se fervoient les Juifs. Peu importe que ceux-ci ayent forgé une fable sur les motifs de la converfion de S. Paul,et qu'ils lui ayent attribué une sigure ignoble. Le zéle et les travaux de cet Apôtre prouvent asez que fa converfion fut sincere et miraculeuse : le mérite d'un homme ne dépend point de fa sigure. 7°. Peut-on se persuader qu'une lumiere céleste ait fait tomber de cheval Saul en plein midi,etc ?, L’Histoire Sainte ne dit point que S. Paul foit tombé de cheval ; elle infinue au contraire qu'il étoit à pied,puifque ses camarades furent obligés de le conduire par la main ( a). Mais à quoi bon ce miracle,pour faire ceser la perfécution de Paul,puifque les Chrétiens furent également perfécutés dans la suite ? Le miracle ne fut point opérépour faire ceser la perfécution,mais pour chan ger un perfécuteur en Apôtre,et le rendre plus propre par-là même à persuader les autres. L'événement a fait voir l'utilité du miracle. 8°. S. Paul écrit aux Corinthiens qu'il ne pardonnera ni à ceux qui ont péché, ni à tous les autres : il vouloit donc consondre les innocens avec les coupables. La citation n’est pas sidéle. Il leur dit qu'il ne pardonnera point à ceux qui ont péché autrefois,ni à tous les autres,qui ont péché plus récemment ; il fusit de lire le pasage pour y appercevoir ce sens (b).. 9°. Il dit aux Thesaloniciens : je ne permets point auxfemmes de parler dans l'Eglife ; et dans la même Epître,il annonce qu'elles doivent parler et prophétifer avec un voile (c ). Nos Cenfeurs de l'Ecriture ne la lifent qu'en fommeillant,et ils nous donnent leurs rêves pour la doctrine des Apôtres. C'est aux Corinthiens que Saint Paul écrit,quand il ordonne aux femmes deprier et deprophétifer avec un voile ( a ). Et c'est dans la même Epître qu'il leur, défend de parler dans l'Eglife,pour enfeigner ou pour interroger ceux qui inftruisent ( b ). Il n'y a point-là de contradiction : on fçait que prophétifer signifie quelquefois louer Dieu. Dans tous les reproches auxquels nous venons de répondre,y en a-t-il un feul qui ait l'ombre de folidité,et qui puise juftifier l'emportement de nos adversaires ? Qu'ils raisonnent de travers,c'est le privilége des Philosophes ; mais qu'ils violent toutes les régles de la décence et de la politese,cela n'est pardonnable à personne.

 

§. 13. El establecimiento del cristianismo es antinatural, 1621

Envain l'Auteur du Christianisme  dévoilé fait tous ses esorts pour trouver des raisons naturelles de la propagation du Christianisme ; celles qu'il a imaginées,démontrent au contraire que cet établisement est un prodige de la Puisance divine. En voulant déprimer notre Religion,il en fait le plus bel éloge : nous n'aurons befoin que de ses propres paroles pour le réfuter. II part du principe,que le Christianisme  ne fut embrasé que par les Pauvres,par les hommes les plus abjects d'entre les Juifs etles Payens. Nous avons déja relevé cette fauseté, etil va nous fournir des preuves du contraire. 20 39 30 » Un Dieu infortuné,dit-il,victime > innocente de la méchanceté,ennemi des > riches et des grands,dût être un objet » confolant pour des malheureux. Des » mœurs aufteres,le mépris des richeses,» les foins défintéresés en apparence des » premiers Prédicateurs de l'Evangile,dont » l'ambition se bornoit à gouverner les amés,l'égalité que la Religion mettoit entre les hommes,la communauté de biens,les fecours mutuels que se prê- »toient les membres de cette Secte,furent des objets très-propres à exciter les defirs des pauvres, et à multiplier les Chrétiens. »L'union,la concorde,l'asection réciproque, continuellement recommandées aux premiers Chrétiens,dûrent féduire des »ames honnêtes ; la foumision aux Puisan- » ces,la patience dans les fousrances,l'indigence et l'obfcurité,sirent regarder la » Secte naisante comme peu dangereufe » dans un Gouvernement accoutumé à to- » lérer toutes sortes de Sectes « ( a ). L'Auteur ajoute dans une note,que la Religion Chrétienne dût fur-tout plaire aux > efclaves qui étoient exclus des choses fa- » crées,et que l'on regardoit à peine comme des hommes ; elle leur perfuada qu'ils auroient leur tour un jour,et que dans l'autre vie ils feroient plus heureux que »leurs Maîtres.

Comptons d'abord,s'il est posible,les contradictions. 1 °. On nous asure,on nous répéte à tout moment que le Christianisme  ne fut embrasé d'abord que par les gens du peuple, par les plus abjects d'entre les Juifs et les Payens ; et en même temps on nous apprend que l'on vit régner parmi les sidéles le mépris des richeses,la communauté des biens,l'égalité,les fecours mutuels. S'ils étoient tous des pauvres et des hommes abjects,quelle communauté de biens,quels fecours mutuels pouvoient-ils se prê- ter ? Avoient-ils befoin d'établir entr'eux l'égalité qui y étoit déja ? Dès que les pauvres étoient fecourus,il falloit donc qu'il y eût des riches. 2°. L'Auteur nous a dépeint S. Paul comme le plus ambitieux etle plus enthoufiafte des Disciples de Jesús ici il reconnoît que l'ambition des premiers Prédica teurs de l'Evangile se bornoit à gouverner les ames. Admirable ambition qui les a portés à se facrifier pour le falut des ames, sans en efpérer aucun avantage tempore!! Puise cette ambition toujours regner sur la terre ! 3°. Il convient que des mœurs aufteres,la charité,la concorde des premiers Chré→ tiens dûrent féduire des ames honnêtes : et bientôt il nous dira que les Chrétiens,en adoptant le Dieu terrible des Juifs,ont encore enchéri sur fa cruauté,qu'ils le repréfentent comme le tyran le plus infenfé,le plus fourbe,le plus cruel que l'esprit humain puise concevoir ( a ). Des ames honnêtes ont-elles jamais pu se réfoudre à croire un Dieu femblable,à profeser une pareille Religion? 4°. Il ne porte pas un jugement plus favorable de la morale Chrétienne ; felon lui elle est incertaine,outrée,impraticable,fanatique,nuifible à la société. Des ames honnêtes,loin d'être féduites par une telle morale,ont dû en être révoltées et en avoir horreur.

 

 

§. 14. Confesiones del Autor a favor de los primeros cristianos, 165

Mais en faveur du portrait que l'Auteur a tracé du Christianisme  naisant,paflonslui ses contradictions ; au moins une foisdans son Ouvrage il lui a rendu justice. Cette Religion fainte,don précieux d'un Dieu sageet bon,a été apportée sur la terre pour la confolation des malheureux,des pauvres,des efclaves,de tous ceux qui fousrent ; c'est-à-dire,des trois quarts du genre humain. Elle s’est établie par des mœurs aufteres,par le mépris des richeses,par la charité, par les fecours mutuels,par la concorde, par la foumision aux Puisances,par la patience dans les fousrances. C'est par ces vertus qu'elle aféduit les ames honnêtes : elle ne pouvoit en féduire d'autres. Que les Philosophes ne nous féduifent-ils ainfi pour nous faire goûter leur doctrine? Voilà sans doute l'apologie complette du Christianisme  contre toutes les infultes deses ennemis anciens et modernes. Admirons à présent le prodige. De qui la Providence s’est- elle fervie pour opérer cette heureuse révolution sur la terre ? D'une poignée de Juifs imposteurs ou féduits,ambitieux, enthoufiaftes ; et ces malheureux,dignes d'être enfermés,ont fait ce que les Philosophes les plus sages et les plus vantés n'avoient pas feulement ofé tenter; ils ont inftruit et fanctifié les hommes. Est-ce par la sagese de leur doctrine qu'ils ont gagné les esprits ? Non,ils ont prêché des mysteres abfurdes,empruntés des Egyptiens,des Indiens,des Grecs ; un Dieu barbare,cruel,fourbe,infenfé,quife vange avec rage etsans mefure pendant toute l'éternité: et ces dogmes asreux,capables de révolter tous les hommes ou de les faire tomber en démence,ont banni les erreurs et les vices dont le Paganisme avoit infecté toutes les Nations. C'est donc par la fainteté de leur morale ? encore moins ; elle est chancelante,incertaine,outrée,impraticable,plus nuifible qu'avantageufe au genre humain et à la société. Cette morale,qui auroit dû n'enfanter que des crimes,a éta→ bli sur la terre le regne de la vertu. Voilà le tisu de rêveries et d'abfurdités que l'on nous donne pour l’Histoire abrégée du Christianisme  ; c'est ainfi qu'on parvient à le dévoiler. Bénisons la Providencede la maniere dont elle fait fortir la vérité de la bouche même de nos ennemis..

 

§. 15. El cristianismo no es tolerado, 167

L'Auteur du Christianisme  dévoilé nous apprend que cette Religion s’est établie à la faveur d'un Gouvernement accoutumé à tolérer toutes sortes de Sectes ( a) . Celui de l'Examen important soutient de même qu'on regarda les Chrétiens comme unefecte des Juifs,et les Juifs étoient tolérés : aucun Ecrivain ne parle d'eux ; et si Tacite en veut bien dire un mot,c'est en les consondant avec les Juifs (a) Ou ces Mesieurs sont fort mal inftruits,ouils se sont un jeu de tromper les lecteurs. Par une ancienne loi Romaine,il étoit défendu d'adorer des Dieux particuliers,des Dieux nouveaux,des Dieux étrangers à moins que leur culte n'eût été admis par autorité publique ( b ). 3 Un des Conseils que Mécenas donnoit à 'Augufte,étoit de contraindre tout le monde å honorer les Dieux de l'Empire,de punir par desfupplices les Auteurs des Religions étrangeres,afin de prévenir les con jurations et les sociétés particulieres ( c),Cet avis fut exactement suivi. Tacite raconte que fous Neron,c'està- dire,trente ans feulement après la mort de JESUCRISTO on sit à Rome une fanglante exécution des Chrétiens ; et ses paroles sont remarquables. » Néron,dit-il,sit périr par » d'asreux fupplices ceux que le peuple appelloit Chrétiens,gens détestés leurs pour crimes. L'Auteur de cette Secte est 50 » Christ,qui sous le regne de Tibere fut puni de mort par Ponce Pilate,Gou- verneur de Judée ; cette superstition dan gereuse,réprimée jufqu'alors,reparoisoit de nouveau,non-feulement dans la Judée où elle avoit pris naisance,mais encore à Rome .... La multitude de ses 30 Sectateurs ne fut pas tant convaincue du crime d'incendie,dont on les accufoit,»que de la haine du genre humain « ( a ). Nous aurons encore occafion ailleurs d'inLifter sur ce pasage. Il en réfulte,1 ° . que déja fous Néron les Chrétiens n'étoient point consondus avec les Juifs,et qu'ils ne jouisoient point de la tolérance accordée à ces derniers ; 2°. qu'ils étoient en horreur aux Payens, et qu'on les chargeoit de tous les crimes ; 3 °. qu'avant ce temps-là même,on les avoit déja réprimés pour leur Religion ; qu'ainfi ils ont été haïs et perfécutés dès leur naisance. D Suétone dit de même,que fous Néron l'on punit de divers fupplices les Chrétiens, efpéce d'hommes d'une fupersti- » tion nouvelle et pernicieuse « (b) . Si on les avoit consondus avec les Juifs,auroiton regardé leur Religion comme nouvelle ?

Malgré ce fait authentiquement prouvé,on ne cese d'écrire que les Romains étoient rolérans par principes ; que les Empereurs Romains n'ont jamais été perfécuteurs ; que le Christianisme s’est établi par la liberté de penfer,et par la tolérance accordée aux Juifs ; que s'ils ont été perfécutés fous Dioclétien,ce fut pour des raisons d'état,ou parce qu'ils étoient féditieux, On l'a ainfi foutenu dans la Philosophie de 'Hiftoire ( a ),dans le Dictionnaire Philo fophique (b), dans les Esais sur l’Histoire générale ( c ),dans les Mélanges de Littérature,d'Hiftoire et de Philosophie,in- 8° . chap. 62,dans le Dîner du Comte de Boulainvilliers,page 35,mais fur-tout dans le Traité sur la Tolérance ( d ) ; on a même ofé y donner un démenti formel à Tacite et à Suétone ( e ) : voilà comme on traite l’Histoire en Philosophe. On nous dit que le Gouvernement Romain s'apperçut trop tard des progrès d'une asociation méprifée (f) : point du tout. Il s'en apperçut dès le moment qu'elle se forma ; il ne cesa de porter contr'elle les Edits les plus févères,et de lui faire fentir tout le poids de son autorité : Tacite vient de nous l'apprendre. Il n’est pas plus vrai que les Empereurs et les Magistrats ayent pris de l'ombrage contrede Christianisme ,parce que les Chré tiens,devenus nombreux,oferent braver les Dieux du Paganifmejufques dans leurs Temples. La fauseté de cette prétendue cause des perfécutions que nos Philosophes ont imaginée,est aisée à démontrer. 1º. Par le témoignage des deux Historiens que nous venons de citer,où l'on voit que la vraie cause de la haine que l'on avoit jurée aux Chrétiens,étoit leur Religion. Nous examinerons dans le chap. 6,§. 19,ce qu'on oppofe à cette preuve. 2. Par la lettre de Pline à Trajan,et par la réponse de cet Empereur ( a). Pline déclare » qu'il ne fçait sur quoi tombe l'in » formation que l'on fait contre les Chré »tiens,si c'est le nom feul que l'on punit >en eux,ou les crimes attachés à ce nom; qu'il a envoyé au fupplice tous ceux qui »ont avoué qu'ils étoient Chrétiens et qui »ont perfifté: qu'il a tâché d'arracher la »vérité par la force des tourmens,à des silles que l'on difoit être employées au miniftere de leur culte ; qu'il n'a décou- > vert qu'une fupestition outrée ; que ceux » même qui ont renoncé à cette Religion,» ont asuré qu'en l'embrasant,ils ne s'étoient engagés par ferment à commettre aucun crime ; mais au contraire,à éviter toutes sortes de crimes «. Malgré une apologie ausi complette,l'Empereur répond ; » Qu'il ne faut point faire de perquifition des Chrétiens ; mais que s'ils sont accufés et convaincus,il faut les punir ; que si l'accufé nie qu'il foit Chrétien,et s'il invoque les Dieux,il faut pardonner à son repentir «. C'est donc un fait avéré par le témoignage des perfécuteurs mêmes,que les Chrétiens étoient livrés aux fupplices,non pourleurs crimes, ou pour avoir troublé l'ordre public,mais pour leur Religion feule,et qu'en y renon çant ils pouvoient éviter la mort. 09 3°, Par les Edits des Empereurs portés contre les Chrétiens. Ces Edits ne leur reprochent ni révolte,ni fédition,ni attentat contre le culte public de l'Empire ; la feule raison qui les fait profcrire et condamner,est leur refus d'adorer les Dieux ( a).

4°. Par les refcrits des Princes qui ont fait ceser de temps en temps les perfécu tions,d'Antonin-le- Pieux,de Marc-Au rele,d'Alexandre- Severe ; ils accordent aux Chrétiens,non pas la liberté de troubler l'ordre public ou l'impunité de leurs féditions,mais la permision de suivre en paix leur Religion ( a ) ; et les Chrétiens ne demandoient rien de plus. 5°. Par les reproches des plus furieux ennemis du Christianisme ,de Celse,de Julien,de Libanius : ils ne difent point que les Chrétiens ont été mis à mort pour avoir infulté les Payens,pour avoir manqué de sidélité aux Empereurs,mais pour leur Religion. Libanius loue Julien d'avoir recon nu l'inutilité des cruautés que l'on avoit exercées fous les regnes précédens contre les Chrétiens,pour les obliger à changer de Religion (b). Nos adversaires ne peuvent ignorer ces monumens qui confirment le récit de tous les Ecrivains Eccléfiaftiques : de quel front peuvent-ils les contredire dans tous leurs Livres ; asurer hardiment qu'on ne trouve aucun Edit qui condamne à la mort uniquement pour faire profesion du Christianisme (a )? Nous reviendrons encore à ce point,chap. 6,§. 18 et fuiv. parce que c'est un de ceux que nos Critiques ont traité avec plus de mauvaise foi.

La force de la vérité leur arrache de temps entemps des aveux dont nous devons leur fçavoir gré. Les fupplices des Chrétiens,dit l'Auteur du Christianisme  dévoilé, intéreserent en leurfaveur : la perfécution ne sit qu'augmenter le nombre de leurs amis ; enfin leur conftance dans les tourmens parut furnaturelle et divine à ceux qui en furent les témoins. L'enthousiasme se communiqua,et la tyrannie ne fervit qu'à procurer de nouveaux défenfeurs à la Secte qu'on vouloit étouser (b). Quand nous répétons à nos adversaires le mot de Tertul lien,que le fang des Martyrs a été unesemence de nouveaux Chrétiens ; ils rejettent cette expresion comme une idée de décla→ mateur ; heureusement la voilà confirmée par leur propre témoignage. Ce même Critique ne voit cependant rien de merveilleux dans les progrès du Christianisme . Il fut la Religion du pauvre et des ignorans ; ses idées lugubres dûrent plaire aux malheureux; les premiers Chrétiens demeurerent unis,parce qu'ils étoient opprimés ; ils fousrirent patiemment,parce qu'ils ne pouvoient pas se défendre ; leur conftance fut invincible,parce que la ty rannie et la perfécution irritent l'espritet le rendent indomptable : voilà tout le prodige (a). Examinons- en les circonftances voyons si ce phénomene est naturel. et Le Christianisme  fut la Religion du pauvre ; mais il fut embrasé par ceux des riches qui eurent asez d'humanité pour vou loir partager leur bien avec les pauvres. It fut prêché par des ignorans,et ces hommes,sans lettres,sirent briller aux yeux du monde une sagese fupérieure à celle des Philosophes ; ils communiquerent à tous les hommes la connoisance de Dieu que les Sages du Paganisme avoient réservée pour eux feuls ; et ceux-ci confentirent enfin à les prendre pour maîtres ; bientôt il se forma dans Alexandrie une école de Philosophes Chrétiens. Cette Religion confola les malheureux,caractere le plus propre à nous faire fentir qu'elle est un présent du Ciel,et le bienfait le plus nécesaire aux hommes ; bien disérente des hypothèses monftrueuses qu'on veut lui fubftituer,et qui ne pourroient servir qu'à désespérer les trois quarts du genre humain. Elle sit regner la concorde,la paix,la charité parmi les hommes : si elle étoit suivie aujourd'hui comme elle le fut pour lors,le bonheur renaîtroit sur la terre. Elle leur infpira la patience,non par foiblese,mais par vertu ; les Chrétiens devenus innombrables,et en état de faire trembler l'Empire fous Dioclétien, se laiserent égorger ausi tranquillement que fous Néron. Non - feulement leur courage dans les tourmens fut invincible,mais il convertit souvent les tyrans etles bourreaux. La perfécution peut irriter ceux qui en sont les victimes,mais elle ne fut jamais propre à inspirer à personne l'envie de s'y expofer. Ainfi nos adversaires sont eux - mêmes l'apologie de notre Religion ; la vertu est le feul artifice dont elle s’est fervie pour féduire les ames honnêtes ; en connoît - on quelqu'autre qui se foit établie par les mêmes moyens ?

 

§. 16. Las persecuciones sirvieron para ampliarlo, 174

Le même Auteur,toujours sidéle à nous servir,contre son intention,prend encore la peine de réfuter ceux qui prétendent que le Christianisme est redevable de son établissement aux loix et à la violence des Empereurs Chrétiens. Les Empereurs Romains,dit-il,devenus Chrétiens eux-mêmes,c'est-à-dire,entraînés par un torrent devenu général,qui les força de se servir des fecours d'une Secte puisante,sirent monter la Religion sur le trône. Le torrent étoit devenu général ; le Christianisme n'étoit plus alors la Religion des pauvres,des efclaves,des ignorans ; elle avoit entraîné les riches,les sçavans,ettous les ordres de l'Etat enfin sans changer d'esprit ni de conduite,elle força les Empereurs de la faire monter sur le trône ; sans doute il n'y a rien encore là de merveilleux. Les Empereurs,devenus Chrétiens ; fentirent tout le prix d'une Religion qui rendoit leurs fujets plus sidéles ; ils ouvrirent les yeux sur les folies et les abomina tions du Paganisme ; ils regarderent de mauvais ail ceux qui y resterent attachés ; peuà-peu ils en vinrent jufqu'à en interdire l'exercice; il sinit par être défendu fous peine de mort. Voilà ce que notre sage Politique ne peut pardonner. On perfécuta sans ménagement,dit-il,ceux qui s'en tinrent au culte de leurs peres. Maispuifque la persécution irrite les esprits et rend l'homme indomptable,elle auroit1 dû faire sur les Payens,le même eset qu'elle avoit produit sur les Chrétiens ; les attacher plus sortement à leur Religion,faire des Martyrs et opérer des converfions. On ne fçait par quelle fatalité il en arriva autrement. Les fupplices n'avoient fervi qu'à procurer de nouveaux défenfeurs au Christianisme  qu'on vouloit étouser ; des loix et des menaces fusirent pour anéantir le Paganisme : et l'on ne veut pas qu'il yait rien là de merveilleux !

 

§. 17. Los Emperadores se vieron obligados a permitirlo, 178 176

Il est faux que les Chrétiens ayent rendu alors aux Payens,avec ufure,les maux qu'ils en avoient reçus,comme nos Cri→ tiques les en accusent ( a ). L'Empire Romainfut rempli de féditio ; mais il est faux qu'elles ayent été caufées par le zèle esréné des Souverains,et de ces Prêtres pacifiques,qui peu auparavant ne vouloient quela douceur et l'indulgence : les Auteurs,même Payens,n'ont jamais avancé cette calomnie. Ces féditions furent caufées par des brouilleries d'Etat,par les divers partis des prétendans à l'Empire : et voilà le fophifme éternel de nos adversaires. Quand le Christianisme  fut établi,il y eut des féditions ; donc il en fut la caufe : on vit naître des guerres cruelles,des profcriptions,des meurtres ; donc la Religion en fut la fource : il y eut des fcélérats ; donc c'étoit des Chrétiens.N'enavoit-on point vuavant eux? Les guerres de Conftantin et de Licinius contre Maxence,contre Maximien Hercule,contre Dioclétien,avoient multiplié les factions,nourri les haines,irrité les esprits. Dioclétien,victorieux,avoit défolé l'Egypte par des profcriptions et par des meurtres (a) ; Maximien n'avoit pas été moins cruel. Conftantin et Licinius accufoient Dioclétien d'avoir favorifé Maxence ( b ). Est-il  étonnant que quand le parti des deux premiers eut écrafé tous les autres,Licinius,naturellement féroce,ait févi contre la famille de ses compétiteurs,ait fait égorger leurs femmes et leurs ensans,se foit vengé des Magistrats qui avoient exécuté leurs ordres fanguinaires? L'Auteur du Livre de la Mort des Perfécuteurs accuse formellement Licinius d'avoir fait masacrer les veuves et les ensans de Maximin et de Galerius,d'avoir fait jetter les corps des deux Impératrices,l'un dans la Mer,l'autre dans l'Oronte ( a ) ; et cet Auteur n’est contredit par aucun des Historiens Payens (b ). Aujourd'hui nos judicieux Philosophes mettent sur le compte des Chrétiens ces horreurs,dont leur plus mortel ennemi s’est rendu coupable. Sous les regnes précédens on avoit vu les mêmes masacres ; les Chrétiens,livrés alors à la fureur des bourreaux,en étoient- ils les auteurs ? Ils ont fousert pendant trois siécles tous les excès de la barbarie Romaine, et on veut à préfent les en rendre responsables.

martes, 26 de marzo de 2024

San Roberto Belarmino: De Los Concilios

 Contenido

SOBRE LOS CONCILIOS INFORMACIÓN DE DERECHOS DE AUTOR PREFACIO DEL AUTOR
LIBRO I CAPÍTULO I: DEL ORDEN DE LA DISPUTACIÓN CAPÍTULO II: LOS QUE ESCRIBIERON EN LOS CONSEJOS CAPÍTULO III: DEL TÉRMINO “CONSEJO” Y SU ORIGEN CAPITULO IV: DOS PARTICIONES DE LOS CONSEJOS CAPITULO V: CONSEJOS GENERALES APROBADOS CAPÍTULO VI: CONSEJOS GENERALES QUE FUERON CONDENADOS CAPÍTULO VII: CONSEJOS QUE FUERON PARCIALMENTE CONFIRMADOS, Y PARCIALMENTE CONDENADO CAPÍTULO VIII: DEL CONSEJO NI MANIFESTAMENTE APROBADO, NI MANIFESTADAMENTE CONDENADA CAPITULO IX: DE LA UTILIDAD O INCLUSO DE LA NECESIDAD DE CELEBRAR CONSEJOS CAPÍTULO X: LOS CONSEJOS GENERALES SON ÚTILES Y EN CIERTA MEDIDA NECESARIOS, PERO NO ABSOLUTA Y SIMPLEMENTE CAPITULO XI: ALGUNOS CONSEJOS DE OBISPOS SON SIMPLEMENTE NECESARIOS CAPÍTULO XII: ¿QUIÉN REÚNE LOS CONSEJOS? CAPITULO XIII: SE RESPONDEN LOS ARGUMENTOS DE LOS ADVERSARIOS CAPÍTULO XIV: SE RESPONDEN CIERTAS DUDAS CAPITULO XV: ¿QUIÉNES SON LOS CONVOCADOS A UN CONCILIO? CAPÍTULO XVI: SE RESPONDEN LAS OBJECIONES DE NUESTROS ADVERSARIOS CAPÍTULO XVII: ¿CUÁNTOS OBISPOS SE REQUIEREN PARA UN CONSEJO GENERAL? CAPITULO XVIII: EN LOS CONSEJOS LOS OBISPOS NO SON CONSEJEROS SINO JUECES CAPÍTULO XIX: QUIÉN HA DE PRESIDIR EL CONSEJO GENERAL CAPÍTULO XX: SE RESPONDEN LOS ARGUMENTOS DE NUESTROS ADVERSARIOS CAPÍTULO XXI: SE REFUTAN LAS CONDICIONES QUE EXIGEN LOS LUTERANOS PARA LA CELEBRACIÓN DE UN CONCILIO
LIBRO II CAPÍTULO I: DEL ARGUMENTO Y PARTICIÓN DE ESTE LIBRO. CAPÍTULO II: DE LAS ESCRITURAS ESTÁ COMPROBADO QUE LOS CONSEJOS GENERALES CONFIRMADOS POR EL PAPA NO PUEDEN ERRAR. CAPÍTULO III: LO MISMO SE COMPROBA DE LOS PADRES CAPÍTULO IV: LO MISMO SE DEMUESTRA CON ARGUMENTOS INTRODUCIDOS POR LA RAZÓN CAPÍTULO V: LOS CONSEJOS PARTICULARES APROBADOS POR EL PAPA NO PUEDEN ERRAR CAPÍTULO VI: Se responden los argumentos producidos a partir de las Escrituras CAPÍTULO VII: ARGUMENTOS SOLICITADOS DE LOS TESTIMONIOS DE LOS PADRES SON REFUTADOS CAPÍTULO VIII: Se contestan los argumentos de los errores de los Concilios CAPÍTULO IX: SE CONTESTA LA OBJECIÓN ADICIONADA POR LA RAZÓN CAPITULO X: CONSEJOS PARTICULARES QUE NO FUERON APROBADOS POR EL SUPREMO PONTÍFICE NO HAGA DE NINGUNA MANERA CIERTA FE CAPÍTULO XI: LOS CONSEJOS GENERALES, ANTES DE RECIBIR LA CONFIRMACIÓN POR EL PAPA, PUEDE ERRAR A MENOS QUE LOS PADRES SIGAN LAS INSTRUCCIONES DE EL PAPA AL DEFINIR CAPÍTULO XII: SI LA AUTORIDAD DE UN CONSEJO ES MAYOR QUE SAGRADA ESCRITURA CAPÍTULO XIII: SI UN CONCILIO ESTÁ POR ENCIMA DE UN PAPA CAPITULO XIV: SE EXPLICAN LAS DIFERENTES OPINIONES CAPÍTULO XV: EL SUPREMO PONTÍFICE ES CABEZA DE TODA LA IGLESIA CAPÍTULO XVI: EL PODER SUPREMO NO ESTÁ EN UN CONSEJO CAPÍTULO XVII: EL SUPREMO PONTÍFICE ESTÁ ABSOLUTAMENTE POR ENCIMA DE UN CONSEJO CAPÍTULO XVIII: EL PAPA NO PUEDE SOMETERSE A LO COERCIVO SENTENCIA DE LOS CONSEJOS CAPÍTULO XIX: SE REFUTAN LAS RESPUESTAS DE NUESTROS ADVERSARIOS


CAPÍTULO XII: ¿QUIÉN REÚNE LOS CONSEJOS?

Hemos dado exposición al propósito, ahora corresponde que expliquemos la causa eficiente. Por lo tanto, conviene entre nosotros y nuestros oponentes que los Consejos Diocesanos sean convocados por un Obispo, los Consejos Provinciales por un Arzobispo, los Consejos Nacionales por un Patriarca o Primados. Porque todos los católicos afirman que esto es cierto con Agustín (epist. 217 ad Victorinum). Calvino afirma lo mismo en las Instituciones (lib. 4 c. 7 § 8) e Ilírico (cent. 4 c. 7 col. 534). Pero en un Concilio general existe la mayor controversia; si ciertos católicos quisieran que corresponde propiamente al Romano Pontífice el deber de convocar un Concilio general, pero de este modo otro podría convocar un Concilio, con el consentimiento del Papa, que sería suficiente también con que se hiciera la convocatoria, luego lo hizo ratificar y lo confirmó; pero si ni él ni otra persona bajo sus órdenes o consentimiento convoca el Consejo, o al menos no aprueba la convocatoria, no es un Consejo, sino quizás una asamblea. Es más, los herejes de esta época atribuyen esa autoridad al Emperador. Lo dice Lutero en su libro sobre los Concilios (pag. 58) donde también dice que los Concilios universales se convocan porque fueron obligados por el señor universal y emperador de todos. Charles Dumoulin en su Consilio de Concilio Tridentino non recipiendo, § 6, muestra desde allí que el Concilio de Trento no debe ser recibido porque no fue convocado por el Emperador, sino por el Papa. Asimismo, el librito de los protestantes, en el que dan cuenta de por qué no quisieron venir al Concilio de Trento. Calvino y los centuriadores enseñan lo mismo (loc. cit.); y de igual modo, Brenz en sus Prolegomena contra Petrum a Soto, y sobre todo, Nilos Cabásilas en su libro, de Primatu Papae. Sin embargo, en realidad corresponde al Papa, no al Emperador, reunir un Concilio general; En primer lugar, se puede demostrar por la Escritura que un Concilio de la Iglesia no es legítimo si no se reúne en el nombre de Cristo, como se dice en Mateo 18, y Calvino admite en las Instituciones (lib. 4 ca. 9 § 1 y 2) que, al ser recogido en el nombre de Cristo, no parece otra cosa que ser recogido por la autoridad de Cristo, es decir, de aquel que tiene la autoridad de Cristo para recogerlo. Porque lo que dice Calvino, estar reunidos en el nombre de Cristo es estar reunidos como si Cristo solo fuera a presidir y no tuviera ningún colega, sino todos como súbditos. Esto no es conforme a las Escrituras, ni es nota suficiente para discernir Concilios legítimos; no es, digo, según las Escrituras. Porque en las Escrituras, eso, “En el nombre”, dondequiera que se reciba por lo que es, por autoridad, como en el último capítulo de Marcos: “En mi nombre echarán fuera demonios”, y Juan 5: “Yo he venido en el nombre de mi padre”, Mateo 7: “¿No profetizamos en tu nombre?”, Hechos 4: “¿Con qué poder, o en nombre de quién hacéis esto?” Quizás tampoco ocurra ningún lugar donde alguien haga algo en nombre de Cristo y eso signifique que Cristo ocupa la presidencia sin un colega. Pero cualquiera que sea el caso, es seguro que en esta nota no se puede discernir un Concilio legítimo, porque es ciertamente cierto que es necesario en un Concilio legítimo que Cristo presida de tal manera que no haya ningún colega para él, sino más bien todos son súbditos, pero ¿quién juzgará, quién discernirá si Cristo preside así cuando se convoca un Concilio, o no? Porque Cristo no preside los concilios de forma visible. Calvino responde que se puede discernir fácilmente, ya que Cristo preside sin colega cuando toda la asamblea se guía por la palabra y su espíritu, es decir, cuando los obispos no definen nada por su cabeza, sino todo según la regla de la Escritura. Esto es ambiguo y oscuro, porque incluso nuestros adversarios en sus Concilios, y los católicos en los suyos, afirman que no idean nada de su propia cabeza, sino que lo producen todo a partir de las Escrituras. ¿Quién, pues, juzgará si hicieron un verdadero Concilio? ¿Cómo, si están reunidos en el nombre de Cristo, es que Cristo ocupa la presidencia, como lo explica Calvino? No podría suceder que pudiéramos distinguir los Consejos legítimos de los ilegítimos. Por tanto, queda lo que dijimos: ser reunidos en el nombre de Cristo no es otra cosa que ser reunidos por aquel que tiene la autoridad de Cristo para reunirlos. Además, Cristo, cuando ascendió al cielo y retiró la presidencia visible de la Iglesia, no confió el gobierno de la Iglesia al emperador Tiberio, que reinaba en aquel tiempo, sino al apóstol Pedro, a quien dijo: “ Apacienta mis ovejas”. Por lo tanto, los que son reunidos por el que sucede a Pedro, son reunidos en el nombre de Cristo, pero no los que son reunidos por los que suceden a Tiberio. Para esto, Pedro y los que legítimamente suceden a Pedro, es Pastor de todas las ovejas de Cristo, es decir, incluso de Reyes, Emperadores, sacerdotes, porque abarca a todos y no exceptúa a ninguno, cuando dijo: “Simón, hijo de Juan, , alimenta a mis ovejas”. Por eso dice San León (Serm. 3, en el Aniversario de la Asunción del Pontificado): “De entre todo el mundo fue elegido un Pedro, a quien también se le encomendó la vocación de todas las naciones y de todos los Apóstoles, de todos los Padres de la Iglesia, que aunque haya muchos sacerdotes en el pueblo de Dios, y muchos pastores, a todos ellos gobierne propiamente Pedro, a quien principalmente gobierna también Cristo”. ¿Pero hay alguien que no pueda discernir si sería más conveniente que las ovejas reúnan a los pastores, o más bien que el pastor reúna a las ovejas? Por tanto, el Papa es el pastor, el Emperador una oveja, el deber de convocar los Concilios Episcopales no corresponde al Emperador sino al Papa. En segundo lugar, debería convocarse un Consejo general de una autoridad que pueda obligar a todos; pero el Emperador nunca ha tenido por súbdita a toda la Iglesia, ni siquiera en lo que respecta a las acciones civiles, como lo tiene el Papa respecto a las acciones espirituales; porque los emperadores gobernaron ampliamente en la época de San León y San Próspero, y aún entonces el mundo cristiano estaba más sujeto al Papa que el mundo romano al Emperador. Porque así habla San León en el sermón 1 sobre los Santos. Pedro y Pablo: “Por la sede sagrada de Pedro, Roma, habiendo llegado a ser la cabeza del mundo, presidió más ampliamente la religión divina que el dominio terrenal”. Y así canta Próspero de Aquitania en su liber de ingratis: La sede de Pedro en Roma, hecha cabeza del mundo por honor pastoral, posee por la religión lo que no poseía por las armas. Además, ahora el Emperador difícilmente podría obligar a los obispos de una provincia, y mucho menos el hecho de que Italia, España y Francia no son súbditos del Emperador, sino que tienen sus propios reyes o príncipes temporales. ¿Y si no hubiera emperador, es más, ni siquiera príncipe cristiano, sería posible que no pudieran celebrarse concilios? En tercer lugar, los Concilios provinciales son convocados por un Metropolitano, y los nacionales por un Primado o un Patriarca, como hemos demostrado anteriormente, incluso por el testimonio de nuestros adversarios. Por tanto, los Concilios generales no deben ser convocados por el Emperador, sino por el Sumo Pontífice. Porque si el Emperador debe convocar concilios generales, entonces un rey, un duque o un magistrado civil debe convocar concilios provinciales o nacionales. Porque, lo mismo que el Emperador del mundo entero se presenta ante un Consejo general, así también lo hace un rey o duque de una provincia ante un Consejo de esa provincia o nación. De todos modos, si afirman que los Concilios provinciales no son convocados por un príncipe político de esa provincia, sino por el Eclesiástico, ¿por qué no afirmarían con el mismo razonamiento que los Concilios generales no deben ser convocados por un príncipe político de toda la provincia? mundo, sino por el Eclesiástico? Además, el Papa Romano es el Príncipe Eclesiástico de todo el mundo cristiano, como ya escuchamos de boca de San León, y lo hemos demostrado lo más profusamente posible en los libros Sobre el Romano Pontífice. Añádase que, si el Romano Pontífice no fuera también un verdadero príncipe y monarca eclesiástico, como enseñamos, sino que fuera sólo el Obispo de la primera sede, o un primus inter primarios Patriarchas como considera Nilos, todavía le correspondería el derecho de convocar Concilios generales. a él. Porque los primados no mandan propiamente a otros obispos, pero como ocupan el primer lugar entre los obispos de su nación, pueden convocar concilios nacionales por derecho propio. Porque el Metropolitano convoca un Concilio provincial, porque está a cargo de toda la provincia, pero el Sumo Pontífice está a cargo de todo el mundo, como se desprende de León (Serm. 3 de anniversario die junctionis suae ad Pontificatum and epist. 84 ad Anastasio). En cuarto lugar, del canon más antiguo se prueba que no se pueden celebrar concilios contrariamente a la opinión del Romano Pontífice; porque el Papa San Marcelo escribe sobre este canon apostólico en una epístola a los obispos de la provincia de Antioquía. El primer Concilio de Nicea lo renovó, así como los testigos del Concilio de Alejandría en su epístola a Félix, así como Julio I en su epístola a los obispos orientales, que Sócrates recuerda (lib. 2 cap. 13), Sozomen (lib. 3 cap. 9) y Nicéforo (lib. 9 c. 5). Luego, si no es lícito celebrar concilios sin el consentimiento del Romano Pontífice, es él quien los convoca principalmente. Calvino responde, sin embargo (loc. cit.), que este canon sólo significa que el Romano Pontífice debe ser llamado al Concilio, porque era uno del Patriarca particular. Pero si así fuera, entonces el canon también podría haberse hecho en el sentido de que no se podrían obligar a concilios contra el consentimiento del obispo de Alejandría o de Antioquía, porque también eran patriarcas particulares, y serían iguales o mayores que El Romano Pontífice según Calvino. Los Centuriadores (cent. 4. c 7, col. 533) idearon otra solución. Dicen que las palabras de Sócrates no significan que los Concilios no deban celebrarse contra el consentimiento del Romano Pontífice, sino que las Iglesias deben estar dedicadas. ted. Porque se sostiene en griego: Μη δειν παρα γνώμκω του επισκόπου ρώμης κανονιζειν τας Εκκλσίας. Pero los centuriadores se engañan, porque κανονιζειν τας Εκκλσίας no puede significar dedicar Iglesias, sino convocar un cuerpo canónico o convocar un Concilio, tal como dicen el Papa Marcelo y Julio, que parecen haber escrito en latín, y como Sócrates y Sozomeno traducen del latín la historia tripartita de Casiodoro (lib. 4 c. 9 y 19), así como cómo la entendió también Nicéforo (loc. cit.). Pero todo esto puede demostrarse muy claramente en la epístola de Julio I, que cita Sócrates. Por eso, en esa epístola Julio reprende a los orientales porque celebraron un concilio en Antioquía sin su consentimiento; además, queriendo dar cuenta de por qué los reprendió con tanta razón, introduce ese canon en medio. Por lo tanto, o este canon debe entenderse sobre la celebración de un Concilio, o es necesario que Julio fuera insensato. ¿Pero quién no ve cuál es más cierto? Añade que ninguno de los Padres menciona un canon que les prohíba dedicar una Iglesia sin el consentimiento del Romano Pontífice: al contrario, nunca hubo ni hay en uso en la Iglesia tal canon. En quinto lugar, se prueba del Concilio de Calcedonia (act. 1), donde se ordena a Dióscoro de Alejandría que no se siente entre los obispos por haberse atrevido a celebrar un Concilio sin la autoridad de la Sede Apostólica: “El cual, ", dice, "nunca fue lícito y nunca se ha hecho". Algo similar tenemos en el séptimo Consejo general, acto. 6, donde lo que se había decidido en cierto Concilio celebrado en Constantinopla fue invalidado porque fue obligado por el Emperador sin el consentimiento del Romano Pontífice. En sexto lugar, lo demuestra el cuarto Concilio Romano celebrado bajo Símaco, durante el cual el rey Teodorico dijo que había convocado el Concilio para poder juzgar el caso del Papa Símaco. Todos los obispos respondieron que el Concilio debía ser convocado por el Papa y no por el rey, aunque fuera para acusar al Papa. Pero el rey dijo que lo convocó con el consentimiento del Papa, pero los obispos no consintieron hasta que el rey presentó las cartas del Papa y el propio Papa, cuando estuvo presente, testificó que así era.

En séptimo lugar, está demostrado por el testimonio de los antiguos Papas. San León (epistola ad Turbium, que es 93, c. 17) dice: “Habiendo enviado cartas a nuestros hermanos y colegas obispos, y a otros, los hemos convocado a un Concilio general”. Pelagio II (en epist. 1 ad Orientales): “La autoridad para convocar un Concilio general fue confiada a la Sede Apostólica del Beato Pedro por un privilegio singular”. Sixto III, que también precedió a Pelagio y León, en su epístola a los orientales, dice: “Valentiniano Augusto convocó un Concilio por nuestra autoridad”. Adriano II, en su carta al emperador Basilio, que fue leída en el VIII Concilio (acto 1), dijo: “Convocaremos, gracias a vuestra piedad, un concilio numeroso en Constantinopla”. Añádase a esto el Emperador Valentiniano, a quien otros obispos pidieron que les permitiera celebrar un Concilio, quien respondió, como lo relata Sozomeno: “No me es lícito a mí, que estoy entre el pueblo, investigar tales cosas; son los sacerdotes a quienes pertenecen estos cuidados, que quieran reunirse en algún lugar” (Sozomen lib. 6 c. 7). Por último se añaden otros muchos cánones que se mantienen en dist. 17 y numerosos relatos, que hace Juan Torquemada (lib. 3 cap. 6), así como el Concilio de Letrán celebrado bajo el Papa León X, ses. 11, donde se afirma que corresponde al Romano Pontífice convocar los Concilios generales. Tal decreto se emitió un año antes de que surgiera la herejía luterana.

 

 

 

CAPITULO XIII: SE RESPONDEN LOS ARGUMENTOS DE LOS ADVERSARIOS

D

Queda por responder a los argumentos según los cuales la verdad también quedará más confirmada. Los argumentos de Calvino y los Centuriadores están tomados de la convocatoria de los primeros Concilios generales, que fueron convocados por los emperadores, no por los Papas. Ruffinus dice sobre el primer Concilio de Nicea (lib. hist. c. 1), "Y Constantino convocó un Concilio en la ciudad episcopal de Nicea". Teodoreto atestigua que el primer Concilio de Constantinopla fue convocado por Teodosio I (lib. 5 Historiarum, c. 9). Evagrius testifica en lib. 1 gorra. 2 hist. que por orden de Teodosio II se convocó el primer Concilio de Éfeso. En Calcedonia, como testifica San León en la epístola 43, así como algunos otros, el emperador Marciano convocó un Concilio. Teodoreto afirma en lib. 2 gorras. 4, que Sárdica también fue llamada por el emperador Constancio. Nilos Cabásilas confirma esto con el testimonio de San León I. Porque él (en epist. 42 ad Teodosio el Emperador) ruega al emperador que convoque un Concilio provincial en Italia. Los Centuradores refuerzan el mismo argumento con el testimonio del Papa Liberio, quien concedió al emperador el poder de convocar Concilios (citado por Teodoreto, lib. 2 cap. 16). Charles Dumoulin lo refuerza nuevamente, en el Consilio de non recipiendis decretis Concilii Tridentini, § 6, con el testimonio de San Jerónimo (lib. 2 Apologiae contra Ruffinum), donde, hablando de cierto Concilio, Jerónimo dice: “Dime quién ¿Es el emperador el que ordenó convocar este Consejo? Podríamos añadir una cuarta confirmación, por el hecho de que los Concilios generales fueron obligados por primera vez al mismo tiempo que los emperadores comenzaron a ser cristianos, pues si podían celebrarse sin los emperadores, ¿por qué no se celebró ninguno en los primeros trescientos años?

 

Respondo a estas, en primer lugar, que podemos con razón despreciar estos argumentos, ya que nuestros adversarios rechazan argumentos eficaces tomados de las tradiciones o costumbres de la Iglesia, sino que sólo los aceptan de la Escritura, sin embargo, estos argumentos se buscan en la mera tradición y en la doctrina eclesiástica. práctica sin ningún testimonio de las Escrituras.

En segundo lugar, digo, podemos oponer costumbre a costumbre: porque si los emperadores convocaron cuatro o cinco concilios, los Papas han convocado más de doce, como confiesan incluso nuestros adversarios.

En tercer lugar, digo que un Concilio Católico general convocado sólo por el Emperador es nulo, es decir, sin el consentimiento y autoridad del Romano Pontífice, y lo mostraré brevemente de cada uno de ellos uno por uno. Así, primero sobre Nicea leemos en el sexto Concilio (act. 18) que Constantino y Silvestre reunieron el gran Concilio en Nicea. Y Ruffinus (lib. 10 histor. ca. 1) dice que Constantino convocó el Concilio por opinión de los sacerdotes. De ellos no sólo obtenemos lo que queremos, sino que incluso deducimos de paso que es falso lo que dice Pighius (lib. 6 cap. 1 de Ecclesiastica hierarchia) de que la convocatoria de los Concilios generales se encuentra en Constantino el grande, porque él No lo ideó por sí mismo, sino que siguió la opinión de los sacerdotes. Teodoreto relata sobre el primer Concilio de Constantinopla que Teodosio no lo convocó tanto como envió las cartas del Papa Dámaso, mediante las cuales convocaba a los obispos al Concilio. Así los Obispos reunidos en aquel Concilio escribieron al Papa Dámaso (citado por Teodoreto hist. lib. 5 ca. 9): “Por mandato de vuestra reverencia en las cartas enviadas al santísimo emperador Teodosio el año anterior, estábamos preparados hacer el viaje a Constantinopla”. Por lo tanto, aunque Teodosio había convocado el Concilio, lo hizo por orden de las cartas apostólicas. Por eso en el sexto Concilio, actúen. 18, los Padres dicen que Teodosio y Dámaso se opusieron a Macedonio mediante el segundo Concilio, tal como se dijo un poco antes, que Constantino y Silvestre reunieron el primer Concilio para resistir a Arrio. Próspero de Aquitania, en su Crónica, indica sobre el primer Concilio de Éfeso que fue convocado por la industria de San Cirilo y la autoridad del Papa Celestino. También es seguro por Evagrio (lib. 1 cap. 4) y por la epístola de Celestino a Cirilo, que se conserva entre las obras de Cirilo, y por Focio en su libro sobre el séptimo Concilio, que Cirilo partió para el Concilio. como legado de la Sede Apostólica, lo cual es un argumento seguro de que el Concilio no se reunió sin el consentimiento del Papa. Sobre Calcedonia es seguro por la epístola del Emperador Marciano al Papa León, que está contenida antes del Concilio de Calcedonia, en la que el Emperador, estando a punto de convocar un Concilio, pidió al Papa que viniera y dirigiera el Concilio, o si él se negó a venir, si quería mostrar por carta lo que quería que se hiciera y al final concluyó que escribiría a todos los obispos para que se reunieran en un lugar determinado: “Y tales cosas son beneficiosas para la religión de los cristianos y la fe católica tal como vuestra santidad la ha definido según las reglas eclesiásticas, declararán ellos [los obispos] en sus argumentos”. (Epístola 76). También existe un among En las epístolas del Concilio de Calcedonia, cierta epístola de los obispos de la Baja Moesia al emperador León, donde dicen: “En la ciudad de Calcedonia se reunieron muchos obispos por orden de León el Romano Pontífice, que es verdaderamente el jefe de los obispos”. Por último, Gelasio, en su epístola a los obispos de Dardania, 8 dice que sólo la Sede Apostólica decretó por su autoridad que Calcedonia se convirtiera en Concilio. Aquí hay que señalar un error de los Centuriadores, ya que en Centur. 5. gorra. 7 columnas. 786 no entendían lo que excluía la palabra “sólo” (sola) y pensaban que excluía al Emperador, y por eso llamaron a Gelasio un mentiroso descarado. Pero Gelasio, con esta sola palabra, no excluía al Emperador, sino sólo a otras Sedes episcopales. Porque las Sedes de Alejandría, Antioquía o Jerusalén, o incluso Constantinopla, no quisieron que se convirtiera en Concilio. Más bien, sólo la Sede Romana, y esto realmente se hizo realidad, aunque no sin la ayuda del piadoso emperador Martín. Respecto al Concilio de Sárdica, que fue convocado por el Papa Julio I, se puede entender de Sócrates (lib. 2 ca. 16) donde dice que los obispos orientales dirigieron la culpa de su ausencia al Concilio a Julio, obispo de Roma. , debido a que había ordenado que se celebrara en un tiempo demasiado corto. De esto parece claro que el Concilio no fue convocado sólo por el Emperador, sino también por el Papa Julio, y principalmente por él. Por tanto, tenemos los primeros Concilios convocados por emperadores, pero también por opinión y consentimiento del Papa. Además, la razón por la que el Papa no los convocó solos, como se hizo más tarde, no fue porque la autoridad del Concilio no sería ratificada por los cristianos sin la autoridad del emperador, como imaginan nuestros adversarios, sino como San Atanasio dice claramente en su carta a quienes llevan una vida solitaria: “¿Cuándo alguna vez sostuvisteis que algo tenía la autoridad de un juicio de la Iglesia emitido por el emperador?” Luego, se debió a muchas otras causas justas, la primera de las cuales fue que en aquella época estaba en vigor una antigua ley imperial que prohibía todas las reuniones y asambleas frecuentes de hombres sin la autoridad del emperador, por la razón de que los emperadores temían. de ellos surgiría la sedición. Ver l. 1 y siguientes de colegiis illicitis, y l. conventícula, c. de Episcopis et Clericis. La segunda razón es porque incluso si esa ley no existiera, debido a que los emperadores gobernaban el mundo en una época de gran paz, no se podría celebrar un Concilio a menos que fuera en alguna ciudad Imperial, pero ningún razonamiento permite que una asamblea pueda celebrarse en algún lugar del mundo entero sin la licencia del dueño de ese lugar. La misma manera sería si un Concilio no se celebrara en los Estados Pontificios, sino en Francia, España o Alemania, sin duda se buscaría el consentimiento de aquel cuya ciudad o provincia sea. En tercer lugar, porque en aquella época los Concilios generales se realizaban con gastos públicos, especialmente en lo que se refiere al viaje de los Obispos al lugar de un Concilio; para un viaje con caballos o vehículos de las ciudades, sin gasto para las Iglesias, como se desprende del libro tercero de la vida de Constantino, donde también añade Eusebio que todos los obispos vivieron de los gastos del emperador durante todo el tiempo del Concilio. Lo mismo se desprende claramente de Teodoreto (lib. 2 cap. 16), donde leemos que cuando Liberio solicitó un concilio general, cierto hombre respondió que la riqueza pública era insuficiente para cubrir los viajes de los obispos. Asimismo, de la epístola de Constantino IV al Romano Pontífice, contenida al comienzo del VI Concilio, se desprende lo mismo. La cuarta razón es porque en aquel tiempo, el Papa, si bien era jefe de todos en las cosas espirituales, incluso de los emperadores, aún en las cosas temporales estaba sujeto a los emperadores, y por tanto no podía actuar contra la voluntad de los emperadores. emperador, especialmente cuando debía pedir ayuda al emperador para convocar un concilio, o que permitiría que se convocara un concilio. Sin embargo, como lo reconocía como su señor temporal, le rogó que mandara convocar un consejo. Después de aquellos tiempos todas estas causas cambiaron, porque ni estaba aquella ley en vigor ni los emperadores gobernaban el mundo entero, ni se celebraban concilios a expensas públicas, ni hay naciones que lo puedan impedir, y el Papa, que es el jefe en las cosas espirituales, no está sujeto en las temporales, ya que incluso él es el príncipe temporal supremo de sus dominios, así como lo son otros reyes y príncipes, los cuales vinieron por divina providencia para que el Papa pudiera ejercer libremente su cargo.

 

Respondo a la primera confirmación de Nilos, cuyo libro Ilírico tradujo al latín, que hay dos fraudes en ese testimonio de San León que él adelanta, uno de Nilos y el otro de Ilírico. Por San León, en epist. 24 y 25 a Teodosio busca un Concilio general en palabras elocuentes: “que ordenarías que se celebrara un Concilio general criado en Italia”. Nilos, sin embargo, refiriéndose a esta frase en griego, colocó ιδικην, es decir, propio o particular, cuando debería haber dicho οικουμενικην) Y como esa palabra que usó Nilos, a saber, ιδικην, podría explicarse en un buen sentido, que significaría En un Concilio particular, es decir, reunido por una causa especial, Ilírico quería eliminar toda ambigüedad, por lo que tradujo ιδικην al provincialem, ya que estamos necesariamente obligados a entender que San León no pidió un Concilio general sino uno particular. Pero este fraude queda refutado tanto por las palabras de León ya citadas, como también por la epístola de Valentiniano al mismo Teodosio, que está contenida en el preámbulo del Concilio de Calcedonia, donde Valentiniano dice, hablando en el mismo Concilio, que San León quería que los obispos de todo el mundo se reunieran en Italia. Finalmente, en aquella misma epístola de León a Teodosio, en la que pide un Concilio en Italia, escribe que ya se había convocado un Concilio provincial en Roma, por eso la inscripción dice: “El obispo León y el santo Concilio, que se reunieron en la ciudad de Roma saludemos al siempre Augusto Teodosio”. Por tanto, si León ya había convocado un Concilio provincial en Italia, ¿por qué pediría uno al emperador? Más bien, en realidad pedía al emperador un consejo general, como ya hemos dicho. Ahora hablo de la segunda confirmación. Mienten los centuriadores cuando dicen que Liberio concedió al emperador el poder de convocar un concilio, es decir, reconocer que ese poder es propio del emperador, tal como ellos lo entienden, pues en todo el Diálogo de Liberio con el emperador no se dice nada. se hace mención de esta cuestión, de quién es el derecho de convocar un Consejo; más bien, Liberio sólo le pide al emperador, que era todopoderoso y arriano (y por tanto peligroso para él), que se celebrara un concilio porque sabía que no se podía hacer en contra de la voluntad del emperador. A la tercera confirmación digo que Jerónimo dice que realmente entonces, por las causas antes dichas, los emperadores convocaban concilios, pero no sin el consentimiento de los Papas. A la cuarta confirmación digo que antes de Constantino no se celebraron concilios generales, no porque no hubiera autoridad para celebrarlos, sino porque no había oportunidad: porque no era lícito que cristianos de muchas provincias se reunieran en un solo lugar debido a la persecuciones asiduas, como observa Isidoro en liber 6 Egymologiarum, c. dieciséis.

 

 

CAPÍTULO XIV: SE RESPONDEN CIERTAS DUDAS

Aparte de estos argumentos de los herejes, los católicos suelen plantear ciertas dudas. Uno, si es lícito o no que un Concilio sea convocado por otra persona que no sea el Papa, cuando es necesario para la Iglesia, y aún así el Papa se niega a convocarlo. La segunda, si es lícito o no que un Concilio sea convocado por otra persona que no sea el Papa cuando éste no debe convocarlo por ser hereje o cismático. La tercera duda, si es lícito o no que un Concilio sea convocado por otra persona que no sea el Papa, cuando el Papa no puede convocarlo, por estar cautivo de infieles, o muerto, o enloquecido, o haber renunciado al Papado. A la primera, Torquemada responde (lib. 3 c. 8) que es un caso poco probable: pues no es creíble que un Papa sea tan malo como para negarse a celebrar un Concilio si fuera claramente seguro que es necesario para la preservación de la Iglesia, porque si fuera tal por sí mismo, aún así Dios, que preserva la Iglesia, sin duda cambiaría de opinión o lo sacaría de esta vida. Dice en segundo lugar, que si nada de esto sucediera, podría ser considerado sospechoso de herejía, pues como se dice en dist. 83, can. El error, así como los siguientes, se cree que lo aprueba quien no resiste un error manifiesto cuando puede y debe. A la segunda y tercera respondo que en ningún caso puede convocarse un Concilio verdadero y perfecto (como el que aquí discutimos) sin la autoridad del Papa, porque él tiene la autoridad para definir las cuestiones de fe. Porque la autoridad particular está en la cabeza, en Pedro; a quien se le ordenó confirmar a sus hermanos y, por lo tanto, por quien el Señor mismo oró para que su fe no fallara (Lucas 22). Aún así, en esos dos casos podría reunirse un Concilio imperfecto que sería suficiente para proveer a la Iglesia desde la cabeza. Porque la Iglesia, sin duda, tiene la autoridad de proveerse a sí misma desde la cabeza, aunque sin ella no puede determinar muchas cosas que puede hacerlo con la cabeza, como bien enseña Cayetano en su pequeña obra, de Papae potestato, c. 15 y 16, y mucho antes sobre los sacerdotes de la Iglesia Romana en su epístola a Cipriano, que se encuentra en el número 7 del segundo libro de las obras de Cipriano. Por lo tanto, ese Concilio imperfecto puede ocurrir, si es convocado por el colegio cardenalicio, o los propios Obispos se reúnen en un lugar propio.

 

 

CAPITULO XV: ¿QUIÉNES SON LOS CONVOCADOS A UN CONCILIO?

Hasta aquí hemos hecho nuestra disertación sobre la causa final y eficaz de los Concilios. Ahora debemos tratar aquellas causas a partir de las cuales se constituyen particularmente los Consejos; las causas materiales, por así decirlo. Uno, es que la Iglesia universal contiene cuatro clases de hombres; algunos son clérigos, otros laicos, y nuevamente del clero, algunos son prelados y otros no. Asimismo, entre los laicos, algunos son príncipes y otros son ciudadanos privados. Esta distinción, aunque por un lado los herejes de este tiempo no la reciben, por otro sí la reciben, ya que también profesan ser ciertos hombres dedicados al ministerio de la Palabra, a quienes les conviene por su oficio enseñan y pastorean al pueblo que les llama ministros y otra vez, entre aquellos otros mayores, a quienes llaman superintendentes, otros menores, a quienes sólo llaman ministros. La segunda es que en muchos concilios sobre las causas algunos pueden estar presentes, otros son como jueces que se dice que tienen voto decisivo, otros para examinar dificultades en la disputa, de quienes se dice que tienen voto consultivo; otros, que defenderían el Consejo y trabajarían para que todo fuera pacífico por dentro y por fuera. Por tanto, la pregunta es, ¿quiénes son los de estos cuatro tipos de hombres que deben ser convocados a un Concilio, y por qué motivos? Nuestros adversarios dicen dos cosas. Primero, deben estar presentes algunos de cada clase de hombres que sean educados, y todos deben ser jueces, y también tener voto decisivo, cualesquiera que sean los demás deberes. Lutero escribe claramente en su libro sobre los Concilios, parte 2, pág. 264, donde quería que de cada lugar se reunieran hombres doctos en la Sagrada Escritura, hasta 300 hombres. Lo mismo escriben los protestantes en aquel libro que titulan: Caussa cur Electores et caeteri Confessioni Augustanae adicti, ad Concilium Tridentinum non accedant. Porque, después de haber argumentado la primera razón, es decir, que el Concilio fue convocado por el Papa, ponen una segunda razón, porque nadie tendrá voto en él a menos que sean Cardenales, Obispos, Abads y Generales de Órdenes, cuando todos se enteraron. los hombres, incluso si son laicos, deben tener un voto decisivo. Charles Dumoulin en su plan de por qué el Consilio de Concilio Tridentino non recipiendo, §28, enseña en conjunto lo mismo. Los Centuradores (Centur. 1 lib. 2 cap. 9 col. 548) dicen lo mismo, y explican la historia del Concilio de los Apóstoles a partir de Hechos 15, y dicen que en ese Concilio, después de emitidos los dictámenes, se votaban conferido a toda la Iglesia y definido por un juicio de todos que el hombre es justificado sólo por la fe sin obras. En segundo lugar, dicen que un Concilio de la Iglesia sólo se constituye con hombres verdaderamente piadosos y elegidos, lo que claramente enseña Brenz en la Confesión de Wirtemberg, en el capítulo sobre los Concilios, donde, después de haber dicho que los Concilios deben someterse a las Escrituras , él da la razón es porque estamos seguros de las Escrituras lo que es y no es de verdad infalible: pero en los Concilios no es lo mismo, porque cada cuerpo de hombres no es la verdadera Iglesia, ya que no es la fe de todos. , ni son todos elegidos; lo mismo dicen los confesionistas y calvinistas, como veremos más adelante, ¿quién quiere que a la Iglesia sólo pertenecen los elegidos y los santos, y ciertamente no se constituye un Concilio de la Iglesia aunque sea de hombres? de la Iglesia. Pero la enseñanza de los católicos es que sólo los prelados mayores, es decir los obispos, tienen normalmente derecho a voto decisivo en los Concilios generales y provinciales, mientras que por privilegio y también por costumbre, incluso los cardenales, abades y generales de órdenes, aunque sean no obispos. Además, de los sacerdotes y otros clérigos menores sólo se llama a algunos hombres eruditos que ayudan en la disputa o en otros ministerios. Los príncipes están llamados a defender el Concilio y a ser testigos conscientes de los decretos de un Concilio, y luego a castigar a los transgresores contumaces con penas corporales. Por último, de los laicos privados, sólo se llama a algunos que parecen útiles o necesarios para algún ministerio de un Concilio. Esta enseñanza de los católicos se desprende claramente tanto de las personas que estuvieron presentes en el Concilio de Trento, como de Juan Torquemada (lib. 2 cap. 21 y 15), así como de otros autores católicos. Ahora constituiremos la prueba de nuestra enseñanza y la refutación de lo contrario. En primer lugar, la segunda opinión de quienes acabamos de relatar no necesita refutación; tanto porque debe ser refutada en la pregunta sobre la definición de la Iglesia, como porque es tan falsa que se destruye a sí misma. Realmente, cuando dice que de los elegidos y de los santos se constituye un Concilio, afirma algo para ser Concilio y nada para ser Concilio; pues plantea que hay un Consejo, cuando explica que está constituido por ciertos hombres; no, de hecho, Brenz presupone que existe de tal manera que dice que la autoridad de los Concilios es grande, y aún cuando dice que están constituidos por los elegidos, se ve obligado a decir no hay ningún consejo. Porque para hacer un Consejo es que los hombres se unan y cooperen como uno solo, pero los elegidos en este mundo no pueden unirse porque nadie sabe quién es verdaderamente de los elegidos, porque si algunos de nuestros adversarios no requieren la elección de verdaderos miembros de la Iglesia, aun así requieren fe y piedad internas y, por lo tanto, nunca pueden mostrar ningún Concilio que ciertamente pueda llamarse Concilio cristiano, ya que nadie puede ver la fe y la piedad internas. Además, la primera opinión debe ahora ser refutada, en primer lugar, por razones tomadas de la Sagrada Escritura: definir en los Concilios lo que se debe creer o hacer es propio oficio de los pastores, pues lo propio es pastorear, enseñar, etc. enseñar que otros serían considerados creyentes. Por tanto, enseñar es pastorear, como queda claro en Jeremías 3: “Os daré pastores según mi corazón, y ellos os pastorearán con conocimiento y doctrina”. Lo mismo ocurre con Efesios 4: “Pero algunos son pastores y maestros”. Jerónimo señala en este versículo, al igual que Agustín (epist. 59 ad Paulinum), que el nombre de pastor se une al nombre de maestro, porque a los pastores les corresponde enseñar. Pero los laicos no son pastores, ni ningún eclesiástico, sino sólo obispos; porque así lo leemos en Hechos 20: “Atended a todo el rebaño en que el Espíritu Santo os ha puesto como Obispos para gobernar la Iglesia de Dios”. Y el último capítulo de Juan, donde se le dice a Pedro: “Apacienta mis ovejas”. Si alguno quisiera sostener que todos los cristianos son obispos, y lo que se dijo a Pedro fue dicho a todos los cristianos, debería mostrar quiénes son los que en la Iglesia se llaman ovejas; porque si todos son pastores, ¿dónde están las ovejas? ¿Qué pasa si unos son pastores, es decir Obispos, y otros son ovejas, es decir laicos, y sólo los pastores deben reunirse en Consejos para definir cuáles son buenos pastos y cuáles nocivos? ciertamente se deduce que los Concilios no están compuestos por laicos, sino por sacerdotes. Añadir que Melanchthon (in Locis, ca. de numero Sacramentorum) y Calvino (Inst. lib. 4 c. 14 § 20) sitúan entre los sacramentos de la Iglesia la ordenación de pastores que se dedican a pastorear, es decir, a enseñar al pueblo. . Y Calvino dice claramente que este sacramento no es común a toda la Iglesia sino sólo a ciertos hombres que son iniciados en él, de ahí que por su confesión los laicos no sean pastores ordenados, sino sólo ovejas, por lo que no les conviene enseñar, especialmente por la autoridad que se hace en los Concilios. En segundo lugar, está probado por los testimonios de los Padres. Los primeros Concilios de la Iglesia se celebraron en tiempos del Papa Víctor sobre la cuestión de la Pascua. Eusebio habla de estos en hist. lib. 5 aprox. 23: “Por lo cual se convocaron asambleas de Obispos y Concilios en cada provincia individual”. Dice que no todos los hombres educados gustan, pero los obispos se reunieron en concilios; Cipriano enseña lo mismo al comienzo de su carta a Jubianus, e Hilario en su libro sobre los Concilios, Ambrosio (epist. 32), Jerónimo (lib. 2 Apologia contra Ruffinum), Agustín (epist. 119), León (epist. 16) y siguientes. Rufino, hist. lib. 10 gorras. 1, Atanasio en su epístola a los que llevan una vida solitaria, y otros Padres, que en todas partes afirman que los Concilios están formados por obispos. Además, Teodosio II, en su epístola al Concilio de Éfeso, que se conserva en el primer volumen de este Concilio, cap. 32, dice: “Es ilícito que alguien que no esté en el orden de los santísimos Obispos se mezcle en tratados eclesiásticos”. La emperatriz Pulqueria, en su epístola al general de Bitinia, contenida ante el Concilio de Calcedonia, ordenó que el clero, los monjes y los laicos también fueran expulsados por la fuerza del Concilio, con excepción de aquellos pocos que los obispos trajeran con a ellos. En el Concilio de Calcedonia, actuar. 1, cuando se le envió al archimandrita Martín que lo suscribiría, respondió que no le correspondía a él, sino que sólo a los obispos hacerlo. Y en el mismo Concilio, cuando los laicos entraban en nombre del monje Dióscoro, los Padres gritaban frecuentemente: “Envía a la multitud afuera, este es un Concilio de Obispos”. En tercer lugar, se demuestra por los Concilios celebrados hasta ahora: los decretos de todos los Concilios fueron hechos sólo por los Obispos, como se desprende claramente de las suscripciones, pues en todas partes sólo se encuentran los Obispos que han suscrito, con algunas excepciones generales, en las cuales el Emperador también suscribió, pero de manera diferente que los Obispos; los Obispos al definir lo hicieron como jueces mientras los emperadores suscribían confesando, y también algunos otros, como en Florencia, el Concilio de Letrán y el Concilio de Trento, en los que suscribieron los Abades y los Generales de Órdenes: el resto, aunque fueran los mejores y eruditos, nunca fueron admitidos excepto para consultar, con excepción del Concilio de Basilea, donde los sacerdotes fueron admitidos a votación decisiva, pero en violación y contra toda antigüedad, ni fue legítimo ese Concilio, como dijimos anteriormente. En cuarto lugar, se demuestra por la razón. En el En primer lugar, los asuntos eclesiásticos y públicos deben ser tratados por personas eclesiásticas y públicas, como es sabido, pero tales son sólo los Obispos. Además, si todos los eruditos debieran ser admitidos, nunca habría habido Concilios generales porque difícilmente se podrían reunir todos los eruditos de toda la Iglesia, o si finalmente se reunieran, sería imposible gobernar tal Concilio por causa de de la inmensa multitud; además entonces, sin duda, habría más inferiores en el Consejo que superiores y los mayores conquistarían la mejor enseñanza, y los superiores en la Iglesia serían gobernados por los inferiores, y no al revés, lo cual es un absurdo. Asimismo, si así fuera, un príncipe podría fácilmente, si se celebrara un consejo en su región, definir lo que quisiera; ¿No podría fácilmente reunir a todos los hombres más eruditos y sacerdotes de su provincia e introducirlos en el Consejo, lo que otros príncipes que están muy lejos no podrían hacer? Por último, no hay república que, según las enseñanzas de la razón natural, no tuviera cierto orden en las asambleas, de modo que ningún miembro común de la ciudadanía tuviera lugar y voto, sino sólo los príncipes y jefes de los demás.

 

 

 

CAPÍTULO XVI: SE RESPONDEN LAS OBJECIONES DE NUESTROS ADVERSARIOS

 

SIN EMBARGO, los protestantes objetan en primer lugar, en el librito que ya hemos citado, que el testimonio de Lucas en Hechos 15, donde San Lucas habla del primer Concilio de los Apóstoles, dice: “Se reunieron los Apóstoles y también los ancianos”. para ver acerca de esta palabra”. Y más adelante, “Entonces agradó a los Apóstoles y a los ancianos y a toda la Iglesia”, donde vemos que incluso sacerdotes y laicos estuvieron presentes en el primer Concilio. Respondo: En aquel Concilio estaban presentes los Apóstoles como jueces para definir y sacerdotes para consultar, pero el pueblo no fue llamado, pero aun así estuvo presente y consintió no definiendo ni disputando, sino sólo escuchando y no protestando. Que esto es así se prueba de dos maneras: 1) por la costumbre de la Iglesia, que es la mejor intérprete de las Escrituras; porque como en todos los Concilios que se celebraron después de los tiempos apostólicos, es cierto que se observó este orden, es decir, que sólo los obispos eran jueces, aunque había otros muchos presentes, ya fuera clérigos o laicos, y debemos creer que el mismo orden se conservó por completo. como en el Concilio Apostólico. Porque la Iglesia universal nunca se apartará de los ejemplos de los primeros tiempos, especialmente del ejemplo de los Apóstoles. Entonces, esto mismo se puede mostrar desde el contexto mismo; que sólo fueron llamados los Apóstoles y los sacerdotes, se desprende de lo que se dice: “Se reunieron los Apóstoles y los ancianos para ver esta palabra”, donde no se hace mención del pueblo. Entonces, que tanto los Apóstoles como los ancianos hablaron, hasta que se inició la controversia, se deduce de esas palabras (“y que se hizo con gran investigación”) que después de la disputa, en la que hablaron los Apóstoles y los ancianos, sólo los Apóstoles y los ancianos hablaron Los apóstoles expresaron una opinión definitiva. Queda claro por el hecho de que Lucas sólo presenta a Pedro, Pablo, Bernabé y Santiago hablando. El hecho de que ningún otro dio su opinión se desprende claramente de la continuación del texto, porque después de la opinión de Pedro, pronto se agrega: “Pero toda la multitud guardó silencio y escuchó a Pablo y a Bernabé”. Luego se agrega: “Y después de que callaron”, es decir, Pablo y Bernabé, “respondió Santiago diciendo”, y tan pronto como terminó Santiago su discurso, se agrega: “Entonces los Apóstoles se alegraron, etc.” Por lo tanto, es mentira lo que dicen los Centuradores, que todos los que allí estaban dieron su opinión por lo que sigue: “Los Apóstoles y los ancianos quedaron complacidos, con toda la Iglesia”, se entiende en el consentimiento tácito, que debe darse a todas las cosas que están en un Concilio. Véase el Concilio de Cartago en las obras de Cipriano, porque incluso en ese Concilio muchos sacerdotes, diáconos y laicos estaban presentes con los Obispos, y todavía sólo los Obispos daban sus opiniones. En segundo lugar, objetan en el mismo lugar que un Concilio general representa a la Iglesia universal, por lo tanto, debería haber allí hombres de todo tipo, es decir, Obispos, sacerdotes, príncipes, ciudadanos privados, clérigos, laicos, etc. Respondo: Algo puede Se puede representar de muchas maneras, pero la mejor manera es que el pueblo esté representado por príncipes. Porque así como en las asambleas generales de muchos estados se reúnen habitualmente los cónsules o los señores de las ciudades, así también en las asambleas generales de la Iglesia se reúnen todos los obispos, pues cada obispo dirige la persona de su Iglesia, como se desprende de Cipriano (lib. 4 epist.9) donde dice que la Iglesia está en el Obispo. Además, Eusebio (de vita Constantini, lib. 3) convoca al Consejo de 318 obispos una reunión del mundo entero. Y San Agustín (de Baptismo lib. 1 c. 18) llama al consentimiento del mismo Concilio el consentimiento de toda la Iglesia.

En tercer lugar, objetan en el mismo lugar que la causa común debe ser asistida por votos y fuerzas comunes, pero la causa de la fe es común a todos los cristianos, porque la fe pertenece no menos a los laicos que al clero, por lo tanto, los laicos también corresponden a los Consejos.

Respondo: La causa de la fe es de todos, pero de diferente manera; porque a los prelados les corresponde como maestros, a los demás como estudiantes, así como en la guerra la causa de la victoria pertenece a todo el ejército, sin embargo hay un general que manda y dirige el ejército, y a los demás les corresponde luchar. Si alguien objetara las palabras de Nicolás I (epistola ad Michaelem, que también se encuentran en dist. 96, c. ubinam): “Dondequiera que leas que tus emperadores predecesores estuvieron presentes en reuniones conciliares, a menos tal vez en ciertas reuniones donde fue tratado sobre la fe, ¿no es universal, que es común a todos, que no es sólo para los clérigos sino también para los laicos, no pertenece del todo a los cristianos? Se puede responder que Nicolás, de aquel “porque la fe es común a todos”, dedujo con razón que los emperadores deben estar presentes, pero no como jueces, sino como alguien a quien corresponde defender la fe común con edictos y leyes, y si fuera necesario, incluso con la espada.

En cuarto lugar, lo mismo que Charles Demoulin (loc. cit.), Brenz (confesión de Witemberg, c. de Conciliis) y Herman Hamelmann (lib. 3 Pr. olegómenos, c. 6) objetan que más a menudo la opinión de un hombre, incluso de los laicos, fue propuesta para la opinión de todo el Concilio, porque estaba más fortalecida por la autoridad de la Escritura y sin duda debe ser propuesta más tarde, por lo tanto, incluso los laicos y cualquiera que deba ser convocado a un Concilio. Prueban lo anterior: 1) de Graciano (36, q. 2 can. ult.) donde leemos que la autoridad de Jerónimo fue fortalecida por la Sagrada Escritura, y fue perjudicial para todo un Concilio general; 2) de Panormitanus, en cap. Significati, de elección y de John Gerson (par. 1 de exame doctrinarum) del cual dice que la opinión de un particular debe anteponerse a la opinión de un Papa si el particular se siente impulsado por mejores doctrinas o las autoridades del Antiguo y el Nuevo Testamento, porque enseña que todo hombre instruido puede y debe resistirse a todo un Concilio si lo ve errar por malicia o ignorancia. Este argumento se confirma porque la razón por la cual se llama especialmente a los Obispos es porque se les considera más eruditos que los demás; por lo tanto, si muchos laicos se encuentran más eruditos que los Obispos, o igualmente eruditos, ¿por qué no han de ser llamados a un Concilio?

Respondo a la primera: La opinión de un particular puede anteponerse a la opinión de un Concilio general antes de una definición, mientras se discute una razón, porque en la discusión ocupa el primer lugar la erudición, y no la autoridad de la persona; además, incluso después de una definición, cuando es seguro que el Consejo fue ilegítimo, pero de ningún modo después de la decisión de un Consejo legítimo. A lo de Graciano digo: 1) Herman miente cuando dice que, según Graciano, Jerónimo fue puesto ante un Concilio general, pues Graciano no habla de un Concilio general sino particular. Digo: 2) esas palabras que Graciano atribuye a Jerónimo no se encuentran en las obras de Jerónimo, ni parecen ser sus palabras. Digo: 3) Graciano se equivocó en esa cita, pues Jerónimo y el Concilio no pelearon, como pensaba Graciano. Porque Jerónimo sólo hablaba según una antigua ley que permitía a un secuestrador casarse con una mujer que había secuestrado si su padre lo consentía. Además, el Concilio afirmó que, a pesar de esa antigua ley, que es judicial, no obliga a los cristianos, por lo que no es lícito que un secuestrador se case con una mujer que ha secuestrado. A lo de Panormitanus y Gerson digo: 1) hablaron condicionalmente, tal como el Apóstol, cuando dice: “Aunque nosotros o un ángel del cielo prediquemos un evangelio diferente, etc.” (Gálatas 1). Por lo tanto, así como de una frase condicional del Apóstol no se permite entender que por eso los Apóstoles y los Ángeles pudieran predicar un evangelio contrario al Evangelio de Cristo, así también, de lo que dicen Panormitanus y Gerson, se Es lícito que cualquiera se resista a un Concilio o a un Papa si los ve errar, no es lícito deducir, por tanto, que los Concilios y los Papas podrían equivocarse absolutamente, y por tanto deben ser llamados a los Concilios hombres privados. Yo digo: 2) hablan de la resistencia que se puede hacer a un Concilio o a un Papa, en un momento de discusión antes de una decisión o incluso después cuando un Concilio es ilegítimo. Digo, para confirmarlo, que se deben elegir obispos que sean los más doctos y los mejores; sin embargo, tienen autoridad para juzgar no porque sean letrados, sino porque son personas públicas, es decir, príncipes con jurisdicción eclesiástica, de la misma manera que a los príncipes y jueces seculares se les exige jurisprudencia y vida recta, pero En ningún caso sería lícito que un particular, mejor y más instruido, derribara al príncipe o al juez de su asiento y lo ocupara. En cuarto lugar, Herman Hamelmann objeta (lib. 3 Prolegomena, c. 10) muchos testimonios antiguos que fueron discutidos extensamente sobre una cuestión de fe en presencia del pueblo como juez. Así lo discuten sobre Pedro y Simón el Mago (citado por Clemente, lib. 1 y 2, reconocimiento), el obispo Arquelao y Mani (citado por Epifanio, haeresi 56), el Papa Silvestre y los judíos (citado por Zonaras en la vida de Constantino). , Atanasio y Arrio (citados por el obispo Vigilio, obispo de Trento), Agustín y Maximino (citados por Agustín lib. 1 cap. 1 contra Maximinum), y también en el Concilio de Nicea hubo muchos laicos eruditos y elocuentes, como está claro. de Nicéforo (lib. 8 cap. 14).

Por último, que el pueblo era juez, lo dice claramente Ambrosio en la epístola 32, donde dice: “Alguien puede rechazar un caso de fe que se lleva a cabo en la Iglesia; si alguno confía, que venga acá”. Y poco después: “Para que juzguen los que tienen en el corazón la luz divina y no la humana; la ley no fue escrita con tinta, sino con el espíritu del Dios vivo”. Y además: “Pero Auxencio está seguro de que no ignoráis la fe, huye de vuestro examen”.

Hay que señalar dos cosas para la respuesta. 1) Hay un doble juicio, público y privado. Es pública la que es adelantada por un juez público con autoridad, de modo que el resto tendría que someterse a ese juez. Es privada, esa opinión que cada uno elige como verdadera, pero a nadie obliga, de la misma manera que en las disputas de Teólogos y Filósofos, los estudiantes son los jueces, después de escuchar a cada parte eligen lo que quieren, pero nadie puede obligar a nadie. pensar lo mismo. 2) Un juicio público en una causa de fe nunca se atribuye al pueblo, pero un juicio privado a veces también se atribuía a hombres piadosos y santos, pero sólo cuando no se podía hacer otra cosa, porque se considera que el pueblo sigue el juicio de sus pastores: sin embargo, cuando los herejes viven impunes con los católicos y seducen a muchos, es conveniente, siempre que se inicien disputas públicas con ellos en presencia del pueblo, ceder el juicio al pueblo, que seguiría lo que parece descansar en mejores razones. Esto es lo que hizo Elías (3 Reyes 18), quien al no poder de otra manera retirar al pueblo del culto de Baal, instituyó una contienda con los profetas de Baal, estando el pueblo presente, y dijo: “¿Quién oirá a través del fuego, el que es Dios, si el Señor es Dios, síganlo; si Baal es Dios, síganlo”. Dicho esto, digo a todas esas citas, que en aquellas disputas se daba al pueblo juicio privado, no público, y esto porque no se podía hacer de otra manera. Esto es lo que se puede entender en la Epístola de Ambrosio, pues dice: “Cualquiera que esté presente, venga abiertamente a la Iglesia, oiga con el pueblo, no para que alguno resida como juez, sino para que cada uno de ellos su propio afecto debe ser examinado y elegir a quién seguirá”. Ahí se ve que al pueblo se le niega un juicio público, más bien se le da uno privado. Además, la razón por la que se dio una privada es porque entonces en Milán el emperador favorecía a los arrianos, y de otra manera no podría obtenerse. Esto se puede decir en general de todos los pasajes citados. Pero en particular, a lo del Concilio de Nicea, hay que saber que los laicos no fueron llamados ni estuvieron presentes en las actas del Concilio, sino que vinieron por sí mismos, que disputarían con los Obispos fuera del Concilio, a quienes oyeron venir. del mundo entero. Véase Ruffinus (lib. 10, cap. 3)

 

 

 

 

 

 

 

CAPITULO XVII: NÚMERO DE OBISPOS

 

CAPITULO XVIII: EN LOS CONSEJOS LOS OBISPOS NO SON CONSEJEROS SINO JUECES

LA última pregunta se deriva de la forma de los Consejos, que serán bipartitos.

En primer lugar, para que ocurra hay que explicar: ¿tienen los Concilios una forma de juicio o sólo de investigación?

En segundo lugar, después de definido esto, que tiene forma de juicio, ¿qué orden debe haber entre los jueces, como se dice que la forma es forma en el cuerpo, o el orden de todos los miembros en su lugar de posiciones, de modo que en el cuerpo de los hombres se dice que la forma es un cierto orden en el que el que debe mandar está mandando y el que debe estar sujeto está sujeto.

Por tanto, esta es la primera parte de la cuestión: ¿Es el Concilio un verdadero juicio y los Obispos verdaderos jueces, de modo que sus opiniones deben ser tan favorecidas porque así las favorecieron, como la opinión de un juez en los casos políticos? ¿O sería sólo una investigación determinada y un decreto de un Concilio sólo sería válido en la medida en que su razonamiento sea válido, en la forma en que hablamos de las decisiones de los Doctores, que toman en las escuelas o en sus comentarios? ?

Casi todos los herejes de esta época están de acuerdo en que un Concilio no es más que una investigación y que sólo Cristo y su palabra escrita tienen el voto decisivo. Por eso dicen que no se debe tener en cuenta el número de los que votan, y que a menudo hay que seguir más a uno que promueve la Escritura por sí mismo que todo el resto del Concilio. Y de ahí también deducen que a cualquiera le es lícito examinar los decretos de un Concilio y recibir o no recibir según su voluntad. Lutero enseña esto en su afirmación de los artículos, 29, y citado por Cochlaeus en 500 artículos, art. 115. Calvino enseña lo mismo (Instit. lib. 4 cap. 9 § 8). Brenz escribe lo mismo en la Confesión de Wirtemberg, c. de Scriptura, y Chemntiz también en su examen del Concilio de Trento, 4 sesiones, donde reprende en todas partes a los católicos porque atribuyen a los obispos autoridad judicial para juzgar controversias. Por último, el citado librito de los protestantes, donde explican las razones por las que no quisieron venir al Concilio, enseña claramente que los Concilios no deben convocarse para definir las cuestiones mediante votaciones, sino que se encuentre alguien entre tantos. muchos que muestran con la Escritura lo que se debe seguir y proponen tal cosa al numeroso Consejo, incluso si el número de maestros lo convencería. Con esta opinión los herejes muestran cuán poco valoran los concilios y que realmente no desean otra cosa que que las cuestiones nunca sean definidas. Por eso decimos que una asamblea de Obispos en Concilios legítimos es una verdadera asamblea de jueces, y sus decretos y leyes deben necesariamente observarse.

 

En primer lugar, está probado por las Escrituras. 1) Deut. 17, donde a los que tienen dudas se les ordena recurrir a los concilios de los sacerdotes, y: “Quienes no obedezcan sus juicios sean condenados a muerte”. 2) Mateo 18, “Si no escucha a la Iglesia, tenedlo por pagano y publicano”. Este pasaje, aunque admite diferentes explicaciones, aún así, “la Iglesia” puede ser llamada propiamente Concilio por el consentimiento de todos; Esta explicación no puede ser rechazada de ninguna manera, según la cual afirmamos que el Señor ordenó que obedeciéramos las enseñanzas de un Concilio legítimo. 3) Hechos 15 y 16, donde Pablo, abarcando diferentes ciudades, les ordenó preservar los dogmas que fueron decretados por los Apóstoles en el Concilio de Jerusalén. Sobre ese Consejo hay que señalar tres cosas. Primero, en ese Concilio no fue de las Escrituras, sino que la cuestión fue definida por un voto de los Apóstoles. Porque la cuestión no era, como imaginan nuestros adversarios, si la fe por sí sola justificaría, sino si la circuncisión y las demás ceremonias legales eran necesarias para los cristianos. Se desprende manifiestamente de la ocasión del Concilio, de lo que dice San Lucas en Hechos 15: “Algunos hombres se levantaron de la herejía de los fariseos que creían, diciendo 'que era necesario que se circuncidaran y mandaran'. ellos para guardar la ley de Moisés'. Y los Apóstoles y los ancianos se reunieron para ver acerca de esta palabra, etc.” Y de la epístola del Concilio, en la que nada se ordena excepto la abstinencia de sangre, animales estrangulados e inmolados a ídolos, y que los gentiles serían liberados de todas las demás ceremonias judías. Ciertamente nada de esto está contenido en las Escrituras, pues ¿dónde, pregunto, está escrito que los gentiles no deben guardar las leyes con excepción del mandamiento de abstenerse de sangre, de animales asfixiados y de inmolados a los ídolos? La segunda cosa que debe notarse es que la enseñanza de los Apóstoles no fue entregada a los discípulos para que la examinaran, sino que simplemente se les ordenó obedecerla, como se desprende muy claramente de los pasajes citados de Hechos 15 y 16; ¿Por qué nuestros adversarios, que quisieran que la enseñanza de los Concilios sea examinada por un particular, se oponen tan manifiestamente a la Escritura? El tercero es la definición del Concilio de los Apóstoles. Era una verdadera ley vinculante en conciencia, de la cual tratamos anteriormente en el libro cuarto Del Romano Pontífice, y Lucas lo demostró bastante bien cuando invoca los preceptos con un modo, los decretos con el modo y los dogmas.

En segundo lugar, lo prueban los propios Concilios, pues todos los Concilios anatematizan a los que no obedecen; llaman a sus decretos cánones o leyes eclesiásticas; cuando los Obispos suscriben, dicen: “I N., definiendo, suscrito”. Además, en el Concilio de Calcedonia, actuar. 4, cuando diez obispos de Egipto se negaron a aceptar, fueron considerados herejes por el juicio de la mayor parte, todos los cuales son los argumentos más claros de que los Concilios son juicios verdaderos.

Está demostrado en tercer lugar, que si en los Concilios no se hicieran votaciones, sino simples disputas, sería un error que sólo los Obispos impusieran sentencia cuando el deber de disputar sería de hombres eruditos, fueran obispos o no, al contrario de lo que ocurre en los Concilios. que mostramos arriba. Porque en vano se llama a algunos obispos ignorantes y simplones, como lo fueron algunos en el Concilio de Nicea, como escribe Rufino (lib. 10 hist. c. 3). Añade que los protestantes en su librito claramente se oponen a sí mismos, porque en ese libro enseñan que los laicos también deben tener un voto decisivo con los obispos, y un poco más tarde, en el mismo lugar, dicen que en los Concilios algo no debe ser definido a partir de la multitud de votos, pero sólo por los testimonios de las Escrituras. Muchas otras cosas avanzaremos más adelante, cuando abordemos la disputa sobre si los Consejos pueden equivocarse.

 

Objeciones:

Pero objetan con el ejemplo de Pafnucio, citado por Sócrates (lib. 1 c. 8) y Sozomen (lib. 1 cap. 22), que cuando todo el Concilio de Nicea quiso prohibir a los sacerdotes el uso de una esposa, sólo él resistió y prevaleció libremente. Lutero (art. 115 del 500 citado por Cochlaeus, Septicipite, c. 34) dice: “Es una locura que los Concilios pretendan concluir y establecer lo que se debe creer, cuando a menudo no hay ningún hombre allí que perciba el olor de lo Espíritu divino, tal como sucedió en el Concilio de Nicea donde trataron y quisieron hacer leyes sobre el estado eclesiástico, que no podían casarse, ya todas eran falsas, entonces se adelantó un tal Pafnucio, y refutó a todo el cuerpo y dijo esto es Si no es así, esto no es cristiano, entonces todo el Consejo debía desistir de esa conclusión suya”.

Respondo: En primer lugar, esta historia es incierta, ya que los escritores más antiguos, Eusebio, Atanasio, Epifanio, Rufino, etc., no la mencionan. En segundo lugar, si la historia es cierta, Pafnucio se resistió a la definición de un Concilio, como atestiguan los propios autores, por lo que este ejemplo no sirve para nada. En tercer lugar, digo que Pafnucio no alega una Escritura, sino que sólo contiende por su propia autoridad, y por eso, a juicio de nuestros adversarios, no debe ser oído. En cuarto lugar, agrego, Pafnucio sólo deseaba que no se prohibiera el uso de una esposa a quienes la tenían; aun así, el Concilio exhortó que estaba severamente prohibido a los sacerdotes y monjes casarse después de su sagrada ordenación o profesión, como atestiguan Sócrates y Sozomeno, de lo cual es una maravilla si los luteranos no se avergüenzan, ya que se casan en contra de la opinión de Pafnucio. , incluso si fueran monjes y sacerdotes.

 

Algunos católicos objetan en segundo lugar que si todos los obispos fueran jueces, el Papa, que preside un Concilio, estaría obligado a seguir los decretos hechos por la mayor parte de los obispos; pero es falso, ya que Dámaso invalidó las actas del Concilio de Armenia, en las que consintieron la mayor parte de los Obispos, como se desprende de la carta de Dámaso a los Obispos de Iliria; y León invalidó cierto decreto del Concilio de Calcedonia, al que incluso una mayor parte del Concilio había consentido, como el propio León atestigua en las epístolas 53, 54 y 55.

Respondo: en primer lugar, tal vez nunca sucedió que el Papa siguiera el menor parte en un Consejo cuando dieron sus opiniones sin fraude ni engaño. Lo que digo, lo digo a causa de los Concilios de Armenia y de Calcedonia, que no carecieron de engaño, pues en el Concilio Armenio los católicos fueron engañados por la oscuridad de una palabra griega, como lo demuestra Rufino (lib. 10 c. 21). . Sin embargo, en el Concilio de Calcedonia hubo fraude, como se desprende del acto. 16 de ese Concilio, donde los vicarios del Romano Pontífice se quejaron de que el decreto fue emitido fraudulentamente mientras estaban ausentes. En segundo lugar digo que el presidente de un Consejo, como presidente, debe seguir en la mayor parte de los votos la formación de un decreto; sin embargo, el Papa, no como presidente, sino como príncipe supremo de toda la Iglesia, puede retractarse de ese juicio y, en consecuencia, si fuera el presidente del Concilio, no puede, no como presidente, sino como Príncipe supremo, no seguir el consejo mayor. Así como en los juicios temporales un presidente constituido por un rey debe seguir a la mayor parte de los jueces, sin embargo el Rey, como superior, puede invalidar toda la sentencia. Y esto ocurre especialmente en el Pontífice, cuyo derecho es confirmar y dirigir a sus hermanos, y tener esta ayuda del Espíritu Santo para no equivocarse, según aquello de Lucas 22: "He orado por ti, etc. " Véase Juan Torquemada, lib. 3 aprox. 63 y 64; Melchor Cano, lib. 5c. 5 cuartos 2.

 

CAPÍTULO XIX: QUIÉN HA DE PRESIDIR EL CONSEJO GENERAL

La otra parte de la cuestión es si alguien debería presidir y quién debería ser. Los herejes de nuestro tiempo enseñan que el emperador debe ser el presidente ordinario de los Consejos, o alguien enviado por él, o si no envía a nadie, debe constituirlo el propio Consejo. Y realmente dicen que en los Concilios antiguos nunca mandaba el Romano Pontífice, sino el Emperador o sus sustitutos, o el Patriarca mayor, o el obispo del lugar donde se celebraba el Concilio. Esto lo enseñan los Centuriadores (Cent. 4 cap. 7 col. 536), Calvino (inst. lib. 4, cap. 7 § 1 y 2), Charles Demoulin (consilium de Concilio Tridentino non recipiendo, § 4) quien claramente miente cuando Dice que los legados del Papa siempre se sentaban detrás de todos los Obispos en los Concilios, cuando en ningún Concilio son descubiertos en último lugar. Además, Herman Hamelmann, (lib. 3 Proleg. ca. 8) y Brenz (Proleg. contra Petrum a Soto). Todos los católicos enseñan que es propio del Sumo Pontífice este oficio, presidir un Concilio por sí mismo o por legados, y como Juez Supremo moderar todas las cosas. Además, decimos por sí mismo o por legados, porque el Sumo Pontífice nunca estuvo presente solo en los Concilios Orientales, ni lo hizo en un caso determinado, sino por una determinada razón, como se desprende de la epístola 17 de León a Teodosio, y 47 al Concilio de Calcedonia, donde dice que no viene al Concilio porque la costumbre no lo permite; Tampoco tuvo ejemplos a este respecto de sus predecesores. Añade que el Papa Vigilio estaba en Constantinopla cuando se estaba celebrando en la ciudad el quinto Concilio general, pero confirmó los actos del Concilio a través de un librito, como escribe Focio en su libro sobre los Siete Concilios. Los propios emperadores, cuando convocaban concilios, convocaban a todos los demás obispos mediante un edicto, pero invitaban al obispo de Roma a que se dignara venir si lo deseaba, como se desprende claramente de la epístola del emperador Marciano al Papa León, que se considera ante el Concilio de Calcedonia. Además, cuál sería el motivo de este asunto es incierto. Juan Torquemada (lib. 3 cap. 11) plantea varias razones, que no me parecen probar mucho. Sospecho que estas dos fueron razones diferentes, entre otras. Uno, porque no parecía conveniente que la cabeza siguiera a los miembros, cuando más bien debían los miembros seguir a la cabeza; por eso el Papa estuvo presente en los concilios romanos y en algunos otros que convocó a sí mismo, es decir, al lugar donde estaba, pero no quiso ni debía ir a los concilios reunidos en otros lugares. La otra razón es que en los Concilios orientales siempre estaba presente el Emperador, o alguno de sus legados, y aunque ni el emperador ni sus legados presidían adecuadamente el Concilio como juez, sin embargo, presidía al menos en lo que respecta al lugar material. , e incluso si el Sumo Pontífice hubiera estado allí, aún así habría querido que presidiera de alguna manera, como se desprende claramente del Concilio de Florencia, al principio, donde los griegos todos sostenían que el Emperador debería tener el lugar más alto. , y el Sumo Pontífice lo precedería. Pero aunque hubiera sido hasta cierto punto tolerable, ya que los príncipes seculares se sentarían en el Concilio antes que otros obispos, no obstante, no era en modo alguno apropiado ante el propio Sumo Pontífice, para que esto no fuera tolerado o se provocara un tumulto, lo hizo. No acudió a estos Concilios, sino que sólo envió legados. Pero una vez omitidos todos estos, el derecho de presidencia de los Concilios generales corresponde al Sumo Pontífice, y se prueba, en primer lugar, por la razón buscada en la Escritura. El Sumo Pontífice es Pastor y padre de la Iglesia universal, así como todos los Obispos y príncipes, respecto del Sumo Pontífice, son llamados ovejas e hijos, como se sabe por aquel último capítulo de Juan: “Apacienta mis ovejas”. Y lo confirma el hecho de que los Concilios llaman padre al Papa, y él a veces llama hijos a los Obispos reunidos en los Concilios, como se desprende de Teodoreto (lib. 5 hist. c. 10), donde Dámaso, respondiendo a los Obispos de la Segundo Concilio General, así comienza: “Que mostréis la debida reverencia a la Sede Apostólica, es para vosotros un gran honor, honorables hijos”. Asimismo, de la epístola del Concilio de Antioquía al Papa Julio, que así comienza: “Al muy bendito y honorable señor y padre, Julio, etc.” Esteban, arzobispo de Cartago, así lo escribe con tres Concilios: “A nuestro bendito señor y santo padre de padres, Dámaso, etc.” Y el Concilio de Calcedonia, en la epístola a León, dijo: “Pedimos que vuestra fuerza cumpla con vuestros decretos el honor de nuestros jueces, como conviene”. Pero ¿quién, pregunto, puede ser ambiguo sobre si los padres deben presidir a los hijos y pastorear las ovejas, o al revés? En segundo lugar, se prueba del Concilio Apostólico, en Hechos 15, en el que Jerónimo afirma que Pedro presidió en su epístola a Agustín, que es la undécima entre las epístolas de Agustín y de ellas recoge lo mismo; que Pedro se levantó primero, habló primero, definió la primera pregunta y todos, como dijo Jerónimo, siguieron su opinión. En tercer lugar, lo prueban las actas de los ocho Concilios generales, pues incluso nuestros adversarios afirman que el Romano Pontífice estaba a cargo de otros. El primero fue en Nicea, sobre la presidencia de este Consejo hay cuatro opiniones. Algunos dirían que presidía el Emperador, como Brenz. Otros que fue Eustacio de Antioquía; como los Centuriadores (loc. cit.) y Lutero (liber de Conciliis, parte secunda). Otros, que presidió Atanasio, como Calvino (loc. cit.). Otros que el obispo Osio de Córdoba, y Vito y Vicente, sacerdotes y legados del Romano Pontífice. La primera opinión es absolutamente falsa. En primer lugar, Constantino suscribió después de todos los obispos, como lo atestiguó el emperador Basilio al final del octavo Concilio, pero el presidente suscribió en primer lugar. Entonces Constantino no se atrevió a sentarse excepto en un lugar más bajo que los obispos y los que asentían a los obispos, como se desprende de Teodoreto (lib. 1 c. 7 Hist.) y Eusebio (lib. 3 de vita Constantini). Además, Constantino profesó en ese mismo Concilio que debía ser juzgado por los obispos y sujeto a ellos, no puesto a cargo de ellos, como escribe Rufino (lib. 10 cap. 2). Por tanto, ¿cómo podría oponerse a sí mismo si pretendía presidir el juicio episcopal? Ambrosio dice a esto (epist. 32) que Constantino, en el Concilio de Nicea, no se hizo juez, sino que dejó libre juicio a los sacerdotes. Asimismo, Atanasio, en su segunda Apología, dice que no podía estar presente en el Concilio en el que no era un Obispo, sino un Conde el que presidía. Y en su epístola a los que llevan una vida solitaria, habla enérgicamente de Constancio, porque pretendía ocupar el primer lugar en los concilios: "Si el juicio era de los obispos, ¿qué tiene en común el emperador con él?" Y Osio escribió al mismo Constancio en lo que cuenta de su predecesor: “Para que él no fuera un maestro para nosotros en esta clase de cosas, sino que más bien aprendiera de nosotros, Dios te confió imperium, pero te confió estas cosas. que están en la Iglesia para nosotros”. Y no lejos del final: “¿Quién, al ver que se había constituido jefe de los obispos para juzgar y presidir los juicios eclesiásticos, no diría con razón que esto mismo es abominación desoladora que Daniel hizo? ¿Previó? Allí claramente llama a Constancio anticristo, porque se atrevió a presidir el juicio eclesiástico. Suidas también escribe en la vida de Leoncio, que cuando Leoncio vio a Constancio presidiendo el Concilio y hablando, le dijo que estaba maravillado de que pudiera ofrecer un espectáculo tan curioso, mientras descuidaba sus propios asuntos, es decir, las guerras y otros asuntos civiles. estaba entre los extranjeros, es decir, los eclesiásticos. Pero ciertamente, ni Atanasio, ni Osio, ni Leoncio habrían reprendido a Constancio por desear presidir el Concilio si su padre Constantino ya hubiera presidido el Concilio de Nicea. Que Eustacio no era presidente está probado, primero porque en la suscripción no aparece primero, ni segundo, ni siquiera tercero; más bien, lo colocaron más abajo. En segundo lugar, porque cuando Alejandro, el obispo de Alejandría, estaba en el Concilio era más grande y más digno que el patriarca de Antioquía, ninguna razón permitía que él estuviera a cargo. Pero los Centuriadores dicen, citando a Eusebio (de vita Constantini lib. 3), leemos que él, que se sentó primero a la derecha del Emperador, pronunció un discurso en alabanza al Emperador; pero él, que pronunció el discurso fue ciertamente Eustacio, por lo que dice Teodoreto en su historia, lib. 1 gorra. 7. Respondo: Eustacio fue el primero a la derecha del orden de los obispos, como dice Eusebio, pero aun así no fue inmediatamente primero después del Emperador. Es seguro por Atanasio, en su epístola para aquellos que llevan una vida solitaria, que Hosio fue el jefe de este Concilio, y desde allí se sentó ante Eustacio. Por lo tanto (si se nos permite conjeturar) había tres órdenes de los que estaban sentados en el Consejo; uno de derecha, el otro de izquierda, y el tercero a la cabeza de toda la asamblea, y ciertamente en este tercero el emperador se sentó entre el obispo Hosio, los legados del Papa y el obispo Alejandro de Alejandría; aún así Vito y Vicente eran igualmente legados apostólicos. Luego estaba sentado el primero de su orden, que estaba a la derecha, Eustacio, obispo de Antioquía. El segundo de ese orden, que estaba a la izquierda, fue primero Macario, obispo de Jerusalén, y por este relato se conservó el orden de la dignidad de los Patriarcas primarios, que ciertamente era muy probable que se conservara en el Concilio; o ciertamente, si fuera del agrado, podríamos responder que a Eustacio se le concedió un lugar más digno por la antigüedad y el mérito de su santidad, pero que no por ello presidió sobre el Consejo; porque de lo contrario, el Emperador habría presidido el cuarto y sexto Concilio, en los que ocupaba el lugar más bajo. Por lo tanto, la presidencia no debe obtenerse tanto del lugar como de la suscripción, pues a menudo se sienta en primer lugar por motivos de honor alguien que en realidad no ocupa el primer lugar. Pero no hace falta demostrar que Atanasio no era presidente, pues sólo Calvino lo afirma, y sin ningún motivo. Además, es seguro que Atanasio era sólo diácono y fue al Concilio con su obispo Alejandro, y no se sentó ni suscribió. Véase Ruffinus (lib. 10, hist. cap. 14) y Sulpitius (lib. 2 Sacrae Historiae), Gregory Nazanzien (Oratio in Athanasius) y el propio Atanasio (in secunda Apologia). Además, es totalmente inaudito que un diácono pueda sentarse, y mucho menos presidir, en un Concilio de Obispos, incluso si ocupara el lugar de su obispo. Pero Atanasio no reemplazó a su obispo, ya que el propio obispo Alejandro estaba presente presidiendo; Por último, entre las suscripciones, se encuentra la suscripción de Alejandro, obispo de Alejandría, colocada después de la suscripción de los sacerdotes del Romano Pontífice, pero no se encuentra ninguna suscripción de Atanasio. Por lo tanto, el hecho de que el obispo Hosio, así como los sacerdotes Vito y Vicente, legados del Papa, fueran los presidentes, se prueba, en primer lugar, por las suscripciones. Porque estos tres fueron los primeros en suscribirse. En segundo lugar, de Cedreno en su Compendium Historiarum y de Focio en su libro de Septem Synodis, quienes dicen que Silvestre confirió autoridad al Concilio de Nicea mediante legados. En tercer lugar, de Atanasio, en su epístola a los que viven una vida solitaria, donde dice que Hosio fue el principal en ese Concilio, y que fue él quien compuso el Credo que se llama Niceno. Además, como Osio era un simple Obispo, y por tanto inferior a todos los Patriarcas que estaban presentes en el Concilio, sin duda, nunca habría tenido el primer lugar a menos que a su vez lo gestionara para el Romano Pontífice. Por eso, en el citado Concilio de Sárdica, que está contenido en el primer volumen de los Concilios, y que quizá sea de Dionisio el Exiguo, hombre muy ilustrado, dice precisamente que Osio de Córdoba actuó como legado del Romano Pontífice en el Concilio de Nicea. El hecho se puede entender también por el códice griego que conserva la biblioteca vaticana, cuyo testimonio puede verse en el segundo libro sobre el Concilio de Nicea, publicado por Alfonso de Pisa, de la Compañía de Jesús, en Colonia en 1581. El Concilio fue el primer Concilio de Constantinopla, en el que es seguro que el Emperador no presidió, sino que sólo envió las cartas del Romano Pontífice a los Obispos, mediante las cuales fueron llamados al Concilio (Epístola del Concilio a Dámaso, citada por Teodoreto, lib.5c.9). También es cierto que no presidió el Romano Pontífice, sino Nectario, obispo de Constantinopla. La razón de esto es que el Romano Pontífice no estuvo presente, ni él mismo ni a través de legados. Porque el Papa Dámaso convocó a los obispos de Oriente en Constantinopla, pero luego quiso que vinieran desde allí a Roma, donde convocaría un Concilio de Obispos occidentales, de modo que el Concilio más completo tuviera lugar en Roma. El resto de los Obispos orientales se excusaron por causas justas y unieron su mente y enseñanzas a las de los Obispos occidentales, pero no su presencia física. Véanse las epístolas de Dámaso al Concilio de Constantinopla, y del Concilio a Dámaso, contenidas en Teodoreto, lib. 5 gorras. 9 y 10. Además, ¿qué pasaría si Dámaso estuviera presente? Sin duda habría presidido, como se desprende de las mismas epístolas, donde reconocen a Dámaso como su cabeza, y él los llama hijos. El tercer Concilio fue el primero de Éfeso, en el que es seguro que no lo presidió el Emperador, sino el Romano Pontífice a través de legados. El hecho de que no presidió el emperador, ni nadie más en su nombre, se desprende claramente de la epístola de Teodosio el Joven al Concilio de Éfeso, que está contenida en el volumen 1 de ese Concilio, c. 32, donde dice que envió a su alguacil Candidiano al Concilio, no para mezclarse en cuestiones eclesiásticas, sino para la defensa del Concilio. Vea la epístola de Nicolás I al emperador Miguel. Que el Romano Pontífice Celestino presidió a través de su legado San Cirilo, lo atestiguan todos los historiadores (Evagrius, lib. 1 cap. 4; Photius in libro de septem Synodis; Prosper, Chronicum; Nicéforo, lib. 14 cap. 34 y Liberatus Abbas in Breviariuo , c. 15; por último Justiniano en su edicto y Nicolás I en su epístola al emperador Miguel, y el propio Celestino en su epístola a Cirilo que se conserva en este Concilio, tom. 1 c. 16, y entre las obras de Cirilo) . Pero Calvino responde que Celestino, por algún artificio, buscó al menos el nombre de la presidencia cuando en realidad no podía ocuparla y por eso envió el suyo allí, a Cirilo, quien de otro modo iba a ocupar la presidencia.

cy, para delegar en su lugar, que al menos parecería presidir a través de él. Pero esto es una invención de Calvino, que él propone sin ningún motivo y que es fácilmente refutable. Primero, de Próspero, quien dice que Nestorio resistió especialmente la industria de Cirilo y la autoridad de Celestino. En segundo lugar, de la epístola de Celestino en la que vemos que la autoridad fue confiada a Cirilo en lugar del Romano Pontífice; mucho antes que los otros legados fueron enviados. En tercer lugar, de Nicéfero (loc. cit.), quien dice que los grandes obispos orientales confirmaron este privilegio dado a Cirilo por Celestino, que más tarde Cirilo recibió una mitra y el nombre de Papa, y fue llamado juez del mundo entero, y estos ornamentos también lo transmitió a sus sucesores. En cuarto lugar, de la epístola de Cirilo al pueblo de Constantinopla, en la que dice que si Nestorio no volviera en sí dentro del límite fijado por el Papa San Celestino, sería privado de la comunión con la Iglesia. En quinto lugar, del propio Concilio, que (como relata Evagrio en liber 1, cap. 4) y de la misma sentencia que se contiene en el tomo 2, cap. 10 de este Concilio, cuando quiso pronunciar la condena contra Nestorio, precedió el decreto con otros cánones de la Iglesia, y especialmente con las cartas del Papa Celestino necesariamente obligadas a tan severa sentencia. Por último, se conserva una epístola del Concilio a Celestino, en la que reservan al juicio del propio Celestino el caso del obispo Juan de Antioquía, por ser de la misma opinión. Todos estos son argumentos ciertos de que Celestino era realmente el presidente y jefe de ese Consejo.

El cuarto Concilio es el de Calcedonia, al principio del cual, es decir, en la primera acción, estaba presente el emperador Marciano y se sentaba en primer lugar, pero no presidía como juez, y él mismo da testimonio de ello en su Discurso al Concilio, que se conserva en el primer acto, donde se dice que vino a confirmar la fe, tal como antes lo había hecho Constantino el Grande, es decir, no haber venido a explicar la fe y juzgar controversias, sino con este propósito. , que la fe debía ser explicada por el Consejo, y debía constituirse firme y segura, defendida con la ayuda y autoridad del Emperador. Luego, en las demás acciones estaban presentes en nombre del Emperador ciertos jueces seculares, que no eran jueces de controversias de fe, sino que sólo estaban presentes para que todo se llevara a cabo legítimamente, sin fuerza, fraude o tumultos. Esto se debe a que, en el segundo Concilio de Éfeso, el obispo Dióscoro, después de haber introducido tropas, obligó a los obispos a suscribir por la fuerza. O el emperador o su vicario estuvieron presentes en este Concilio para impedir la violencia. Esto se desprende de todo el Concilio, pues nunca impusieron sentencia, nunca suscribieron y asintieron todas las enseñanzas de los Obispos. Además, los legados del Papa León eran en realidad jueces eclesiásticos. Porque son nombrados primero en cada acción; se sentaron primero, hablaron primero, suscribieron primero y propusieron una sentencia definitiva contra Dióscoro en nombre del Papa y de todo el Concilio en el acto tercero, con estas palabras: “El Papa santísimo y bendito, cabeza de la Iglesia universal, por medio de nosotros sus legados, con la aprobación del Santo Concilio, provisto de la dignidad del Apóstol Pedro, llamado fundamento y roca de la fe, así como portero del reino celestial, hizo de Dióscoro un desterrado de la dignidad episcopal y de todo sacerdocio. trabajar." Entonces lo afirmó el bienaventurado León y todo el Consejo. León así lo dijo en la epístola 47 al Concilio de Calcedonia: “En estos hermanos, Paschasinus y Lucentsius, obispos, Bonifacio y Basilio, sacerdotes, que han sido guiados por la Sede Apostólica, que vuestra fraternidad me considere presidiendo el Concilio”. El Concilio de Calcedonia, en una carta a León, contenida en la tercera acción, (mientras que en algunas otras copias es posterior al final del Concilio): “Sobre quién [los Obispos del Concilio] presidisteis como cabeza sobre estos miembros, que mantienen su orden, prefieren la benevolencia. Pero los Emperadores presidieron para arreglar las cosas de la manera más apropiada, etc.” Calvino responde que los legados del Papa presidieron el Concilio porque el Papa León había extorsionado este privilegio al Emperador. “Cuando tuvo lugar el segundo Concilio de Éfeso, León no se atrevió a buscar el primer asiento en el Concilio, sino que envió legados y permitió que estuvieran bajo Dióscoro, el obispo de Alejandría, como presidente. Como el asunto salió mal y Dióscoro no gobernaba correctamente el barco, León aprovechó la ocasión y pidió al Emperador que permitiera que se celebrara otro Consejo que presidirían sus legados. El emperador, al ver que no había obispos en Oriente aptos para tal carga, permitió la presidencia de los legados romanos por defecto de personas”. Esta historia, que Calvino recita sin ninguna prueba, está llena de mentiras, ya que, en primer lugar, León no se atrevió a buscar el primer asiento en el Consejo de Efeso es una mentira. Liberatus escribe que los legados del Romano Pontífice se negaron a sentarse en el Concilio cuando vieron a Dióscoro presidir, y la presidencia no fue entregada a la Sede Romana. (Breviarium, c. 12). De ahí que Dioscoro extorsionara al Emperador esa presidencia, contra lo que era correcto, como escriben Zonaras (in vita Theodosii) y Evagrius (lib. 1 c. 10). Por lo tanto, León también (epist. 24, 25 y 26 a Teodosio y Pulqueria) repite con frecuencia que Dióscoro reclamó la presidencia para sí mismo, donde también atestigua que Flaviano, el obispo de Constantinopla, apeló de ese Concilio a la Sede Apostólica, y entregó una petición de apelación a los legados romanos; ¿Cómo, pues, no se atrevió León a aspirar a la presidencia de aquel Consejo, del que se le apelaba como a una persona mayor? Entonces, que León pidió al Emperador que sus legados presidieran el Concilio de Calcedonia, y que el Emperador lo concedió a causa de defecto de personas orientales, es la mentira más descarada, ya que nada de eso es relatado por nadie, más aún. Es más, vemos que León absolutamente envió legados para presidir, y no buscó el consentimiento de nadie, y menos aún el favor o el permiso. El quinto Concilio fue el segundo de Constantinopla, en el sentido de que Menas no presidió (como Calvino enseña falsamente) porque el Concilio que Menas celebró fue un Concilio particular, no general, como demostramos anteriormente; más bien Eutiquio, el sucesor de Menas, quien reconoció y profesó que la presidencia debería recaer en el Romano Pontífice si deseaba estar presente en el Concilio. Zonaras dice en la vida de Justiniano: “Bajo este, el quinto Concilio reunió a 165 obispos, de los cuales el principal era Vigilio, el Papa romano”. Y el propio Eutiquio, el Patriarca, en su epístola a Vigilio, que figura al final de la primera concesión del quinto Concilio: “Pedimos discutir y conferenciar con Su Beatitud como nuestro presidente sobre los tres capítulos”. Tales palabras del Patriarca no sólo refutan la mentira de Calvino, quien escribió que Menas presidió ese Concilio, sino también la de Ilirio, quien, en Cent. 6, c. 9 columnas. 509 afirmó que el Papa Vigilio se negó a estar presente en el Concilio por temor a verse obligado a sentarse cerca de Eutiquio como segundo. Pero ¿quién podía temer esto cuando Eutiquio le ofreció la presidencia? El sexto Concilio fue el tercero de Constantinopla, en el sentido de que participaron los legados del Romano Pontífice, Agatón, Pedro y Jorge, sacerdotes, y Juan el diácono. Zonaras afirma este hecho en la Vida de Constantino IV, y además se desprende del propio Concilio dónde fueron nombrados; hablaron y suscribieron primero que nada en cada acción. El emperador Constantino IV también estuvo presente en este Concilio, y aunque presidió a hombres tan famosos, es decir, en el primer asiento, todavía no fue juez ni formalmente presidente, ya que no impuso ninguna sentencia y suscribió en último lugar. , no definir, sino asentir. El séptimo Concilio es el segundo de Nicea, en el que los legados del Papa Adriano I fueron presidentes sin controversia. Pues estos primeros son nombrados y fueron los primeros en suscribirse. Se lee que el emperador no ha hecho nada en este Concilio. El octavo Concilio es el cuarto de Constantinopla, en el que presidieron sin controversia los legados del Papa Adriano II, a saber, Donato y Esteban, obispos, y Marino, diácono, que son los primeros en ser nombrados, en haber suscrito y en la primera acción. El propio Concilio pidió que mostraran las cartas del Papa, mediante las cuales se les entregaría la presidencia, lo cual hicieron de inmediato. Finalmente, al final del Concilio el primero suscribe: “Yo, Donato, Obispo de Ostia, por la gracia de Dios, ocupando el lugar de mi maestro Adrián, Papa universal, presidiendo este santo y universal Concilio, he suscrito y promulgó todas las cosas que se leen arriba”. Además, el emperador Basilio estaba presente, pero en la última parte del Concilio dio testimonio claro con un largo discurso de que no le correspondía a él ni a ningún profano mezclarse en los juicios eclesiásticos, y finalmente suscribió, después de todos los patriarcas, no definir, sino recibir y confesar la fórmula antes mencionada. También debería haber suscrito después de todos los obispos, como antes lo habían hecho Constantino, Teodosio y Marciano, pero lo hizo inmediatamente después de los patriarcas, porque los obispos querían conmoverle con tal honor. Por tanto, si a éstos añadimos el resto de los Concilios generales, en los que el Romano Pontífice presidió sin controversia alguna, tendremos por costumbre continua de la Iglesia, que el oficio de presidencia en los Concilios generales corresponde propiamente al Romano Pontífice. Pontífice. Sobre lo demás, que atañe a la forma de los Concilios, como su orden, sobre qué deben sentarse los demás, sobre las vestiduras de los Obispos en un Concilio, sobre el modo de procesión, etc., véase Juan de Torquemada (lib. 3 cap.26 y 27); Concilio de Toledo, IV cap. 3; Siglo XI. 1 y el comienzo de los Concilios de Constanza y Basilea.

 

 

CAPÍTULO XX: SE RESPONDEN LOS ARGUMENTOS DE NUESTROS ADVERSARIOS

LOS argumentos de Calvino están tomados de la práctica de la Iglesia. Propone cinco Concilios que el Romano Pontífice no presidió.

1- Ciertamente el Concilio de Nicea, donde dice que presidió Atanasio;

2- el quinto Consejo, que según él presidió Menas;

3- el segundo Concilio de Éfeso, que presidió Dióscoro;

4- el sexto Concilio de Cartago, que presidió Aurelio (incluso si estaban presentes legados del Papa),

5- y Aquileia, que no presidió Dámaso, sino Ambrosio.

 

Ya hemos respondido a los tres primeros en el último capítulo. A lo cuarto digo que sólo es necesario que el Romano Pontífice presida un Concilio general, porque en los Concilios provinciales o nacionales, como lo fueron todos los Concilios cartagineses, no dudamos que se debe dar la presidencia al Arzobispo o al primado de ese lugar. Por lo tanto, los legados del Romano Pontífice no fueron enviados al Concilio para presidir, sino para tratar cierto asunto con ese Concilio en nombre de la Iglesia Romana.

A la quinta digo, el argumento se constituye a partir de dos mentiras de Calvino que son la proposición mayor y menor, ¿de donde se puede deducir excepto que es mentira?

La primera mentira es que el Concilio de Aquileia fue un Concilio general; En primer lugar, si fuera general, sería el segundo y, por tanto, Constantinopla, que le siguió, no habría sido el segundo sino el tercero. Entonces había apenas treinta obispos, lo que ciertamente no es suficiente para constituir un Concilio general. Luego, en la epístola de este Concilio al emperador, los Padres dicen que no era necesario reunir un Concilio general, pero que era abundantemente suficiente para el fin al que fueron convocados, tanto más cuanto que aquellos pocos Obispos eran de varias provincias del Imperio. Oeste. Por tanto, el Consejo era provincial, pero estaba asistido por algunos legados de otras provincias.

La segunda mentira es que Ambrose presidió. El obispo Valeriano de Aquileia fue nombrado primero y el segundo Ambrosio de Milán, lo cual es el argumento de que el primer lugar fue dado a Valeriano, y tampoco se opone a esto que Ambrosio disputara casi solo con los herejes, pues el oficio de disputar es no para el presidente, sino que se exige habitualmente al obispo más erudito.

 

Brenz recurre a argumentos del Antiguo Testamento, en los que es seguro que los príncipes o reyes eran jueces especiales incluso en asuntos espirituales, como queda claro en Moisés, Josué, David, Salomón, Ezequías y Josías. Sucedió que Dios confió la custodia de la ley divina a los príncipes, como está dicho en Romanos 13:4: “Si hacéis lo malo, temed; porque no lleva la espada sin causa. Por tanto, corresponde a los príncipes juzgar acerca de la ley de Dios, cómo debe guardarse y castigar a los transgresores.

Pero ya respondimos a este argumento en el libro tercero De la Palabra de Dios y en el libro primero Del Romano Pontífice. Aún así, como a nuestros adversarios no les molesta repetir a menudo los mismos argumentos, tampoco nos esforzaremos en repetir más a menudo las respuestas.

Por tanto, respondo en primer lugar: Moisés no sólo era príncipe sino también sumo sacerdote, como se desprende del Salmo 98 (99):6, Moisés y Aarón entre sus sacerdotes”. Además, Josué, David, Salomón y otros no sólo fueron reyes, sino también profetas a quienes Dios confió extraordinariamente ciertas cosas, que de otro modo se consideraban propias de los sacerdotes por su oficio. De esta manera, el rey Salomón quitó a Abiatar del sacerdocio y constituyó a Sadoc en su lugar (3 (1) Reyes, 2:35), pues esto no lo hizo como rey sino como profeta por inspiración divina, por lo que se añade la razón. en el mismo lugar: “Para que se cumpliera la palabra del Señor que habló sobre la casa de Elí en Silo”. Pero a causa de esta ley extraordinaria no fue borrado lo que leemos acerca de la ley general en Deuteronomio 17:9, en la que a todos se les manda en caso de duda recurrir a los sacerdotes, ni tampoco la de Malaquías 2:7, “Los labios del sacerdote guardarán el conocimiento y de su boca buscarán la ley”.

Digo en segundo lugar, que otros reyes de la Sinagoga, que eran buenos, nunca se mezclaban en los asuntos sacerdotales, y cuando lo hacían, eran castigados, como se desprende del mejor rey, Josafat, quien en 2 Crónicas 19:11 distinguía claramente los oficios. , y dice: “Amarias el sacerdote y Pontífice presidirá en todo lo que pertenece al Señor; por tanto, Zabadio, que es general en la casa de Judá, se dedicará a los asuntos que pertenecen al cargo del rey”. Por otro lado, el rey Hozías, en 2 Crónicas 26, cuando pretendía usurpar el oficio de sacerdote, poco después fue golpeado por Dios y se convirtió en leproso, y esta enfermedad permaneció incluso hasta su muerte. Digo para confirmar que los reyes son custodios de la Ley divina, pero no intérpretes y, por lo tanto, pertenece a su cargo de heredero que ordenen que se mantenga la fe en sus edictos y leyes, que los sacerdotes enseñan que deben guardarse, y obligan a los herejes a guardarla. expulsados de la Iglesia con penas temporales, como enseña Agustín en su s epístolas (48, 50 y 166) y los piadosos emperadores Constantino, Teodosio, Marciano y otros lo hicieron a menudo, como se desprende claramente de l. Cunctos populos, C. de summa Trinitate et fide Catholica, y del título completo sobre herejes en el mismo código.

 

Los argumentos de Herman están tomados de varios ejemplos de los Padres. La primera es de una disputa de Atanasio con un arriano, mientras la presidía un juez llamado Probo, un laico y aún no cristiano a quien el emperador Constantino asignó, que se conserva en una obra incompleta en las obras de Atanasio, pero que está completa en el obras del obispo Vigilio de Trento, que vivió alrededor del año 500 d.C.

Respondo: Tal disputa nunca se celebró realmente; más bien Vigilio lo compuso a modo de Diálogo, y de ese modo escribió contra los arrianos, como él mismo afirma en el libro V contra Eutiques, no lejos del principio y además la materia habla por sí sola; porque la disputa se lleva a cabo entre cuatro hombres, Sabelio, Arrio, Phtinus y Atanasio, entonces obispo, como se desprende de la carta del Emperador que redactó al comienzo de la disputa enviada a Probo; pero Sabelio murió antes de que cualquiera de los tres fuera dado a conocer al mundo, como se desprende claramente de Eusebio, libro 7, hist. gorra. 5. Arrio también murió en tiempos de Constantino, antes de que Constancio comenzara a reinar, como se desprende de Sócrates (lib. 1 cap. 25), por lo que no pudo haber conocido a Atanasio en tiempos de Constantino, como lo explica aquí. Además, algunos dicen que hubo dos Arrios, y Atanasio sólo discutió con el último, pero esto es refutado por el propio Vigilio, quien al comienzo de su disputa atestigua claramente que habló sobre ese Arrio, el primero en idear la herejía arriana.

Pero alguien dirá que, incluso si el diálogo fuera ficticio, a Vigilio no le parecía absurdo que un juez lego presidiera una disputa sobre religión.

Respondo: Vigilio compuso el Diálogo de tal manera para mostrar cuán grande es la fuerza de la verdad católica, que podría incluso condenar ante un juez no cristiano.

 

El segundo ejemplo está tomado de Zonaras en la vida de Constantino, donde leemos que a petición de Helena, que intentó arrastrar a su hijo Constantino al judaísmo, el Papa Silvestre disputó con los judíos en presencia de ciertos senadores que actuaban como jueces. por orden de Constantino.

Respondo: Esta historia parece incierta, pues todos los Padres alaban a Helena como una mujer muy cristiana, y no sólo católica; incluso los Centuriadores se burlan de esta historia calificándola de fabulosa (Cent. 4 col. 694), y del Chronicum de Eusebio del año 325 se desprende que Helena descubrió la verdadera Cruz, y Mariano Escoto del año 327 escribe que la disputa recayó sobre las obras de Helena, entonces perseguidora de Cristo, lo cual no tiene ningún sentido.

 

El tercer ejemplo está tomado de Optato de Mileto y San Agustín, quien escribe en muchos lugares que los donatistas exigieron jueces al Emperador en el caso de Ceciliano. Pero el Emperador les dio el Obispo de Roma, junto con algunos otros Obispos, pero ellos apelaron y recibieron del Emperador otros jueces en la Galia; cuando apelaron nuevamente el propio Emperador dictó sentencia, por lo tanto, el Emperador es el juez supremo en los casos de Obispos.

Respondo: Es bueno que los herejes tomen sus argumentos de los hechos de sus herejes más antiguos, pues lo cierto es que actuaron mal recurriendo al Emperador como juez, y peor aún recurriendo a él, como Optato, Agustín. y el propio Emperador es testigo. Agustín (epist. 48) dice que, con razón, los donatistas fueron reprendidos porque en presencia del emperador acusaron a Ceciliano, cuando más bien deberían condenarlo con los obispos del otro lado del mar. Añade en el mismo lugar que el Emperador actuó de manera más ordenada al remitir a los donatistas que acudían a él ante el juicio de Milthiadis, obispo de Roma. Optato (lib. 1 contra Parmenianum) relata que el Emperador gritó: “Oh rabiosa audacia de ira, han presentado una apelación tal como se suele hacer en los casos de los gentiles”. Asimismo, Agustín, en epist. 162, dice: “En tal asunto, así como los detestaba, Constancio escuchó y deseaba que los hiciera cesar, que por eso juzgó que después los obispos buscarían el perdón de los santos obispos, así también estos en algún momento cede a la verdad”. Allí veis que a Constancio no le gustó un llamamiento que se le hizo a sí mismo, y consideró que después de reunir a los obispos debían reunirse para calmar la furia de los donatistas, ya que se veían condenados por todos los demás, y además, Constancio comprendió que no puede juzgar por derecho propio, sino sólo con la esperanza de que más tarde los Obispos le concedieran el perdón, a quien iba a pedirlo. Que tal era la mente de Constancio fuera de los puntos de necesidad, queda claro en Rufino (lib. 10 Histor. cap. 2), donde afirmó que debía ser juzgado por los obispos, no juzgarlos.

 

El cuarto ejemplo está tomado de la Breve Conferencia con los Donatistas, cerca del comienzo, donde Agustín habló así: “Cuando los obispos católicos y el partido de Donato discutieron entre ellos en presencia de Marcelino (el tribuno y notario más conocido por sus hábitos), en el mando del Emperador, él lo confirió, etc.” Y al final de la Conferencia Breve, afirmó que Marcelino, como juez, impuso sentencia a los católicos contra los donatistas.

El quinto ejemplo está tomado de Sozomen (lib. 4, cap. 5) y de Epifanio (haeres. 71), quien escribe que Fotino buscó y suplicó jueces al emperador en cuya presencia defendería su caso.

 

Respondo al cuarto ejemplo, de la doctrina del propio Agustín, que la conferencia con los donatistas fue extraordinaria, y se recibió por cierta necesidad. Cuando los pelagianos querían que las obras del emperador obligaran a los católicos a una conferencia del mismo modo en que los católicos habían obligado anteriormente a los donatistas, Agustín respondió que los católicos celebraban esa conferencia con los donatistas de una manera extraordinaria nacida de la necesidad, en la medida en que infestaron toda África, y no pudieron ser reprimidos u obligados a un Concilio excepto por los poderes temporales, y entonces se hizo (lib. 3 contra Julianum, ca. 1). Además, digo que ese juez no era un juez tal como estamos discutiendo, porque Marcelino no juzgó de tal manera que su sentencia obligara a toda la Iglesia, sino sólo que reprimiera la audacia de los donatistas; porque la opinión de Marcelino era que estos donatistas estaban tan refutados por los católicos que no tenían nada con qué responder. Así como también cuando Agustín disputó con Pascencio el arriano y con Lorenzo sobre el libre albedrío, como se desprende claramente de las epístolas 174 y 178, la enseñanza de Laurencio no se basó en una cuestión de fe, sino que sólo sirvió para la confusión de Pascencio, que era pronunciado conquistado; y lo mismo debe decirse de la disputa del hereje Fotino y de disputas similares. Porque nunca fueron considerados definiciones legítimas en la Iglesia, como lo son los decretos de los Concilios.

 

El sexto ejemplo está tomado de Sócrates (lib. 5, c. 10) y Sozomen (lib. 7 c. 12) donde leemos que el emperador Teodosio ordenó que los príncipes individuales de diversas religiones, es decir, católicos, arrianos y eunomianos, , debían presentar para sí mismos una fórmula escrita de su fe, y cuando esto sucediera, el Emperador oró celosamente a Dios para que dirigiera su mente a elegir la verdadera fe, y luego, finalmente, después de haber leído todas las confesiones, aprobó sólo el católico y ordenó que se mantuviera.

Respondo: Teodosio no se propuso definir alguna nueva controversia, ni hacerse juez en un caso de fe por ningún medio, como es claro: 1) porque esa cuestión ya había sido definida en el Concilio de Nicea, del cual él era un seguidor tan enérgico, que se negó a ser bautizado por el obispo de Tesalónica a menos que primero entendiera que era de la fe de Nicea, como cita Sócrates (lib. 5, c. 7), por lo que no podía dudar en sobre si la fe arriana o la católica eran más verdaderas. En segundo lugar, porque Ambrosio dice en su epístola trigésimo segunda que no corresponde a los emperadores juzgar en casos de fe, y lo prueba por el testimonio de Constantino, Valentiniano el Viejo y Teodosio, así como en el Concilio de Aquilea, Ambrosio Dice lo mismo, el emperador Teodosio dejó el libre juicio a los sacerdotes. Por lo tanto, Teodosio no juzgaba nada en un caso de fe, sino que sólo leía las confesiones de aquellos que profesaban diferentes creencias, para consentirlas y satisfacerlas, no fuera que pareciera que los condenaba sin haber sido oídos y sin razón. Además, Sócrates escribe que Teodosio pidió a Dios mediante oraciones que le guiara en la elección de una fe, creo que es falso. Porque cuando oraba en secreto, como afirma el mismo Sócrates, ¿quién podría saber por qué oraba? Y además, es cierto que no oró así porque orando así cometería pecado de infidelidad, al dudar de la fe que una vez recibió; y aun así no cometió ningún pecado en este acto, sino que actuó de manera loable como todos afirman. Por lo tanto, oró no para ser dirigido en la elección de la fe, sino para que fuera dirigido en ese negocio a no hacer algo imprudentemente y tal vez pidió perdón a Dios porque le parecía que ocupaba el derecho de otro; y al mismo tiempo oraba para que no le engañaran leyendo las confesiones de tantos herejes.

 

El séptimo ejemplo está tomado de Teodoreto (lib. 5, cap. 23) donde leemos que cuando los Romanos Pontífices rechazaron a Flaviano ser obispo de Antioquía, aún así el emperador Teodosio juzgó lo contrario y ordenó a Flaviano que fuera obispo en Antioquía.

Respondo: esta historia muestra maravillosamente el primado del Romano Pontífice, y nada impide claramente el presente caso. Por eso digo que el Papa se negó por Era cierto que Flaviano sería obispo, pero el Emperador lo hizo por poder, no por justicia. Lo pruebo porque, como relata Sócrates (lib. 5 c. 5), cuando hubo un cisma en la Iglesia de Antioquía, y Melecio y Paulino se sentaron al mismo tiempo, al final agradó a todos que se sentaran al mismo tiempo. ; pero cuando uno de ellos muriera, el otro sería el único obispo, sin suceder a ningún obispo muerto, y lo confirmaron haciendo un juramento; Sin embargo, después de la muerte de Melecio, Flaviano sucedió en su lugar, mientras Paulino aún vivía, contra el juramento, por lo que fue ilícito, como todos saben. Por lo tanto, ¿por qué sería de extrañar que el Papa Dámaso estuviera disgustado? A este respecto, San Ambrosio (epist. 78 a Teófilo de Alejandría), hablando sobre este asunto, dijo así: “Su santidad escribe que Flaviano retrocedió en el juicio a un rescripto imperial; por lo tanto, el trabajo de tales sacerdotes es en vano, para volver nuevamente a los juicios de este mundo. ... Creemos que esto debe referirse correctamente a nuestro santo hermano, el sacerdote de la Iglesia Romana”. Además, Crisóstomo también estuvo en Antioquía y fue ordenado sacerdote no por Flaviano, sino por Evagrio, el sucesor de Paulino, como lo cita Sócrates (lib. 6 c. 3), porque nunca toleraría haber considerado a Flaviano como un verdadero obispo. . Asimismo, Teófilo, obispo de Alejandría, como relata Sócrates (lib. 5 cap. 15), pidió al pontífice romano, a través de su legado, que perdonara el pecado que recibió Flaviano. Y más tarde Crisóstomo trabajó en un trabajo similar con el Papa, como se desprende claramente de Sozomen (lib. 8 c. 3). Por lo cual queda muy claro que Flaviano pecó y su juicio fue que el Romano Pontífice era superior. Asimismo Jerónimo, en su epístola a Dámaso sobre el nombre de la hipóstasis, hablando del mismo cisma, pregunta al Papa con cuál de estos obispos debe comunicarse, y afirma que se comunicará con aquel con quien se comunica el Romano Pontífice. Además, los tres mejores y más santos Papas, Dámaso, Siricio y Anastasio, como escribe Teodoreto (lib. 5 c. 23) reprendieron libremente al emperador en ese caso y dijeron que le basta con oprimir diligentemente a los tiranos que se levantan contra él, sino en los que ejercen tiranía contra la ley de Dios, salir con ellos impunes. Ciertamente, Papas tan santos como estos nunca habrían aplicado una reprensión tan feroz a menos que les pareciera que el emperador se había equivocado gravemente. ¿Por qué el emperador, movido por esa reprimenda, como relata Teodoreto en el mismo lugar, no juzgó a los Romanos Pontífices, sino que ordenó dos veces a Flaviano que se embarcara a Roma para oponerse a sí mismo en presencia del Papa?

Finalmente, como relata Teodoreto en el mismo lugar, aunque el emperador actuó por su poder, como dijimos, no lo hizo por justicia, pues quería que Flaviano fuera obispo, sin embargo, nunca puso fin a ese caso, ni tampoco Quería que los obispos de Occidente y de Egipto se comunicaran con Flaviano, hasta que Evagrius murió y el Romano Pontífice perdonó el crimen de Flaviano y prometió admitir a sus legados ante sí mismo, por lo que Flaviano envió a los sacerdotes y diáconos más famosos de Antioquía en un legación a Roma.

 

Por lo tanto, tenemos lo que se necesita para un Consejo legítimo. Ahora, brevemente en lugar de un apéndice, abordaremos qué tipo de Concilio requieren los protestantes en ese libro que titulan: Caussae cur Electores, Principes, aliisque adicti Confessioni Augustana ad Concilium Tridentinum non accedant? 9

 

 

 

CAPITULO XXI:

LOS luteranos, que se autodenominan protestantes, proponen ocho condiciones para celebrar un Concilio. Como Gaspar Villalpando ha disertado suficientemente sobre ellos, aquí los refutaremos brevemente.

Por lo tanto, en primer lugar, exigen que antes de que se produzca el Concilio se invaliden todos los actos del Concilio de Trento.

En segundo lugar, que el Consejo se celebre en Alemania; porque allí el canon Eclesiástico, citado por Cipriano (lib. 1 epist. 3) dice que los pleitos deben juzgarse en los lugares donde surgieron.

En tercer lugar, que el Romano Pontífice no convoque el Concilio, ni lo presida, sino que esté al otro lado de los litigantes, como cuando alguien es acusado y nadie es al mismo tiempo juez y acusador. 

En cuarto lugar, que las sentencias se impongan únicamente a partir de la divina Escritura, no de las Tradiciones.

En quinto lugar, que la decisión no se tome en virtud de una pluralidad de votos, sino que se pronuncie según la norma de la palabra divina.

Sexto, que el Romano Pontífice absuelva a todos los prelados del juramento de fidelidad al que están obligados.

En séptimo lugar, que a los teólogos de los principios y estatutos de la Confesión de Augsburgo, no menos que a los obispos en el Concilio, se les permita opiniones y voces decisivas.

En octavo lugar, que el emperador conceda salvoconductos, no sólo a las personas, sino incluso a los casos principales, es decir, que ni las personas puedan ser castigadas si se niegan a asentir al Concilio, ni la fe y la confesión de los luteranos pueden ser condenado, incluso si los teólogos luteranos no pueden defenderlo.

 

Dicen con estas condiciones que desean de todo corazón un Concilio, y lo llaman Concilio verdaderamente piadoso y libre. La primera condición es injusta porque nada debe considerarse inválido a menos que sea condenado por una sentencia legítima. Además, el Concilio de Trento está acusado de herejes pero no ha sido condenado por ningún juez legítimo. Por lo tanto, así como el segundo Concilio de Éfeso fue condenado en el Concilio de Calcedonia, y el Concilio de Constantinopla contra las imágenes fue condenado en el Concilio séptimo, así también el Concilio de Trento, si debe ser condenado, debe ser examinado y juzgado en otro Consejo, pero no invalidados ante el fallo de otro Consejo.

La segunda condición también es injusta, porque los luteranos parecen buscar el derecho de que el Concilio no se celebre en Italia, donde prevalecen los católicos, de modo que los católicos pueden exigir con razón que no se celebre en Alemania, donde prevalecen los luteranos, y realmente No se podría haber elegido un lugar mejor y más adecuado que Trento, que está en las fronteras de Alemania e Italia, incluso si esta cuestión se hubiera dejado al juicio de un pagano. Además, al canon citado por Cipriano le digo que se entiende por canon los casos particulares, es decir, los crímenes de determinados hombres, que deben juzgarse allí donde se cometen, porque allí se pueden descubrir más fácilmente los testigos; pero en los casos de fe que pertenecen a toda la Iglesia, hay otra razón. La cuestión sobre la cesación de la ley surgió en Antioquía, pero quedó terminada en el Concilio de los Apóstoles en Jerusalén (Hechos 15); la herejía arriana surgió en Alejandría en Egipto, pero fue juzgada en Nicea en Bitinia; la herejía de Nestorio surgió en Constantinopla, pero fue condenada en Éfeso; la herejía monofisita nació en Constantinopla y fue condenada en Calcedonia; la herejía de los originistas Dídimo y Evagrio fue juzgada en el quinto Concilio en Constantinopla, pero apenas surgió allí; la herejía monotelita nació en Alejandría, siendo Ciro su autor, y fue condenada primero en Roma en el Concilio del Papa San Martín, luego en el sexto Concilio de Constantinopla; Finalmente, la herejía de los iconoclastas, que surgió en Constantinopla, o al menos allí creció y se fortaleció maravillosamente, fue juzgada y condenada en el segundo Concilio de Nicea en Bitinia, y antes también en un Concilio de Roma. Añade que los luteranos también han tenido no pocos concilios provinciales como los de Colonia, Moguntinus y otros en los que fueron condenados. Nuestros adversarios no deberían objetar que estos Concilios estuvieran formados por papistas, porque todos los herejes podrían hacer la misma objeción. En la Iglesia siempre se ha conservado que los que entonces eran Obispos juzgaran las controversias, y no se creaban nuevos Obispos a causa de nuevas cuestiones.

La tercera condición es injusta, porque no se puede privar al Romano Pontífice de su derecho de convocar y presidir Concilios, en cuyo poder ya se encuentra este derecho desde hace 1500 años, a menos que primero haya sido condenado por el legítimo juicio de un Concilio y sea no el Sumo Pontífice. Además, lo que dicen que el mismo hombre no debe ser juez y parte, digo que vale para los particulares, pero no para el príncipe supremo. Porque el príncipe supremo, mientras no sea declarado o juzgado legítimamente privado de su gobierno, siempre es el juez supremo, aunque litigue consigo mismo como parte. Por eso los particulares, cuando litigan con su príncipe, suelen apelar al príncipe mal representado para que lo represente mejor, y así lo confirman las historias antiguas, pues cuando Marcelino pecó y por ello reunió un consejo, todos los obispos dijeron que nadie podía condenarlo, sino que debía ser juez y acusado, como cuenta Nicolás I en su epístola al emperador Miguel. Asimismo, Sixto III, cuando fue acusado de adulterio, el Emperador reunió un Concilio con el consentimiento del Papa, pero en ese Concilio nadie se atrevió a abordar el caso del Papa a menos que primero hubiera dicho que deseaba que el caso fuera resuelto. discutido, incluso si sería juzgado por su propio juicio, pero no juzgado. Se desprende claramente tanto de las actas de ese Concilio como de la epístola del mismo Sixto a los obispos de Oriente. Luego, en el cuarto Concilio Romano bajo Símaco, leemos que todos los Obispos dijeron que el Concilio no podía ser convocado por derecho a menos que fuera por el Papa, incluso si él fuera el acusado. ¿Acaso no peleó Arrio con Alejandro sobre la fe con este fin? Y todavía en el Concilio de Nicea se sentó Alejandro, porque era obispo como juez. Asimismo, en el tercer Concilio, Cirilo presidió el juicio episcopal, todavía se decía que del lado de los nestorianos estaba del lado de los litigantes. Así también en el IV Concilio presidieron los legados del Papa León, aunque todo el caso giró en torno a la disputa entre León y Dióscoro. Sucede también que el Papa en un Concilio no es sólo el juez, sino que tiene muchos colegas, es decir, todos los Obispos que, si pudieran condenarlo por herejía, también podrían juzgarlo y deponerlo incluso contra su voluntad. Por tanto, los herejes no tienen nada: ¿por qué se quejarían si el Romano Pontífice preside un Concilio antes de ser condenado?

La cuarta condición es injusta, porque lo que una vez fue definido no debe ser puesto en duda, según la ley del emperador Maritano, l. nemo; C. de summa Trinitate et fide Catholica. Es cierto, sin embargo, que en el séptimo Concilio general se definió que no se deben recibir tradiciones no escritas. Aunque, sin embargo, esa condición es muy injusta; sin embargo, se podría admitir, siempre y cuando no se defina legítimamente en un Concilio que deben recibirse por la palabra de Dios. Por eso, el Concilio de Trento, antes de pasar a otras cosas, definió las Escrituras y las Tradiciones Apostólicas recibidas como palabra de Dios.

La quinta condición suprime por completo la forma de Concilios que mostramos arriba, y por eso no se puede hacer que en algún momento llegue al fin de las controversias a menos que se dé lugar a la parte mayor de los que tienen voto, porque cuando Ambas partes presentan testimonios de las Escrituras, ¿cómo se puede entender cuál es la enseñanza del Concilio a menos que se reúna mediante votación y prevalezca la opinión de los mayores?

La sexta condición es injusta e impertinente. Injusto, porque los inferiores no deben estar libres de la obediencia a los superiores, a menos que primero sean legítimamente depuestos o declarados no superiores, así como sería injusto que cuantas veces se celebrasen asambleas imperiales, el Emperador debiera prestar juramento. de fidelidad que todos los príncipes deben ofrecer en sujeción a él gratuitamente. Además, no es nada nuevo ni reciente que los obispos presten juramento de obediencia al Papa, como se desprende claramente de San Gregorio (lib. 1 epist. 31) y del cap. Significasti, extra de elect. Asimismo, del XI Concilio de Toledo (ca. 10). Además, es impertinente porque ese juramento no quita a los Obispos la libertad que es necesaria en los Concilios, pues juran obedecer al Sumo Pontífice, lo cual se entiende mientras sea Papa, y siempre que mande. estas cosas que, según Dios y los cánones sagrados, él puede ordenar; pero no juran que no van a decir lo que piensan en el Concilio, ni que no lo van a deponer si prueban claramente que es un hereje.

La séptima condición, si se entendiera que se trata de una votación propiamente decisiva en forma de juicio, se opone a la quinta condición, y va contra la forma de todos los Concilios, como hemos demostrado anteriormente; si se entendiera incorrectamente, y una “voz decisiva” fuera llamada la divina Escritura en testimonio de alguna enseñanza puesta en primer plano, entonces la condición es muy justa y nunca fue negada a los protestantes, es más, se les ofreció tres veces. en el Concilio de Trento, concretamente en las sesiones 13, 15 y 18. La última condición para la primera parte, es decir, lo que se refiere al salvoconducto de las personas, fue ofrecida a los protestantes, como se desprende claramente de los mismos lugares del Concilio de Trento. Trento, concretamente las sesiones 13, 15 y 18; para la segunda parte es totalmente inepto y ridículo, porque es como si tuvieran claramente Dijimos que queremos que los Obispos de todo el mundo cristiano se turben, y hagan gastos y sufran grandes trabajos para venir al Concilio, y sin embargo, cuando vengan, rechazaremos cualquier cosa que se establezca, ni querellas que jamás se solucionen.


LIBRO II


CAPÍTULO I: DEL ARGUMENTO Y PARTICIÓN DE ESTE LIBRO.

HITHERTO, we have made our disputation on the definition and causes of a Council, so as to make the beginning brief; the authority remains and because both from those Councils that are extant, and from book 4 of On the Roman Pontiff it is certain that Episcopal Councils judge controversies both of faith and morals which arise in the Church at some time. With that question omitted, we will only take up the explanation of this point: whether or not the judgments of Councils are infallible? Moreover, the disputation on the authority of Councils will be bipartite. For the first part, the authority of Councils must be understood absolutely, then compared with other similar principles of faith, i.e. with Scripture, and decrees of the Pope. On the authority considered absolutely there are two questions. One, whether Councils confirmed by the Supreme Pontiff could err. The second, whether Councils that have not yet been confirmed by the supreme Pontiff, but are otherwise altogether legitimate, could err. For on Councils that have been condemned or partly approved and partly condemned, there is nothing which we will say since they erred beyond any doubt, however, on those the judgment is the same as others, which were either confirmed or condemned.

 

CAPÍTULO II: DE LAS ESCRITURAS ESTÁ COMPROBADO QUE LOS CONSEJOS GENERALES CONFIRMADOS POR EL PAPA NO PUEDEN ERRAR.

Para que podamos empezar por la primera pregunta, los herejes de este tiempo dirían que nunca ha habido un Concilio que no pueda equivocarse. Lutero afirma esto en los artículos 28 y 29, y en su libro sobre los Concilios. Brenz, en la Confesión de Wirtemberg, en el capítulo de los Concilios; Calvino en los Institutos, lib. 4 gorras. 9 § 8, y en la Institutione minore, cap. 8 § 163 y siguientes. Pero todos los católicos enseñan constantemente que los Concilios generales confirmados por el Sumo Pontífice no pueden errar ni en la explicación de la fe ni en la transmisión de preceptos de moral comunes a toda la Iglesia. Pero con respecto a Concilios particulares, parece haber cierta disensión entre los católicos, porque dado que toda la fuerza de ese tipo de Concilios depende casi de la fuerza del Papa, aquellos que dicen que el Papa puede equivocarse, en consecuencia deberían decir que incluso los Concilios de este tipo pueden equivocarse. Para explicarlo más fácil y claramente, formularemos dos proposiciones.

 

La primera proposición es: debe sostenerse con fe católica que los Concilios generales confirmados por el Sumo Pontífice no pueden errar ni en la fe ni en la moral.

Se prueba primero, por los testimonios de la divina Escritura, que se pueden reducir a cuatro clases.

En el primero habrá testimonios propios; en el segundo, los que prueban que la Iglesia no puede equivocarse; en el tercero, los que prueban que el Papa no puede equivocarse; en el cuarto, las que prueban que todos los Obispos y Doctores de la Iglesia no pueden errar.

Los testimonios apropiados son tres: 1) Mateo 18:20, “Donde están dos o tres reunidos en mi nombre, allí estoy yo en medio de ellos”. Calvino no le da mucha importancia a este testimonio porque parece que de él se puede demostrar que un consejo de dos hombres no puede equivocarse. Sin embargo, aunque no desprecia este testimonio, observa que el argumento no se toma simplemente de estas palabras, sino que de estas palabras continúa lo que vino un poco antes, y por eso con argumentación añadida del menor al mayor. Porque antes el Señor había dicho a un hombre incorregible: "Díslo a la Iglesia, y si ni siquiera a la Iglesia quiere escuchar, tenedlo por pagano y publicano". Pero para que nadie piense que la Iglesia o una reunión de prelados deben ser condenadas, inmediatamente añadió: “En verdad os digo que todo lo que ataréis en la tierra, quedará atado también en los cielos, etc.” Y para que nadie dude de la asistencia de Dios, cuando los obispos se han reunido para condenar algo o absolver, añadió: “Porque donde dos o tres están reunidos en mi nombre, allí estoy yo en medio de ellos”. Este es el significado de tales palabras: si dos o tres se reúnen en mi nombre, siempre obtienen lo que piden a Dios, es decir, sabiduría y luz que les basta para descubrir lo que les es necesario. Así, ¿cuánto más todos los Obispos reunidos en mi nombre obtendrán lo que justamente buscan, es decir, sabiduría y luz para juzgar las cosas que pertenecen a la dirección de toda la Iglesia? Por lo tanto, ya sean pocos o muchos, ya sean particulares u Obispos reunidos en el nombre de Cristo, todos tienen a Cristo presente, ayudándolos, y obtienen lo que les conviene obtener. Pero en la reunión de unos pocos y privados hombres Cristo está presente para ayudarlos en los asuntos pequeños y privados; en una reunión de obispos, sin embargo, está presente para ayudarlos en asuntos grandes y públicos. El Concilio de Calcedonia explica este pasaje de la misma manera y utiliza este argumento en su epístola al Papa León, que es posterior al final de la tercera acción del mismo Concilio. Asimismo, el Consejo sexto, acta. 17; el tercer Concilio de Toledo, no lejos del comienzo. Asimismo, el Papa Inocencio, citado por Graciano (dist. 20, ca. de quibus).

 

2) Juan 16:13, “El Espíritu de verdad os enseñará toda la verdad”. Y para que no pensemos que esto se dice sólo a los Apóstoles, y no también a sus sucesores, en el capítulo 14 el Señor testifica claramente que el Espíritu Santo permanecerá con los Apóstoles para siempre, es decir, perpetuamente con ellos y sus sucesores. Pero el Espíritu Santo no enseña toda la verdad a los Obispos separados, por lo que al menos enseñará a todos los Obispos reunidos en uno, y con razón, ya que en la Iglesia no hay mayor asiento en el que Dios nos enseñe que el del Sumo Pontífice, unido a el consentimiento de un Consejo general. Si también se pudiera engañar a esta cátedra, aunque enseña a la Iglesia universal, no sé cómo sería cierta esa promesa: “Él os enseñará toda verdad”.

 

3) Hechos 15:28, donde el primer Concilio dijo con seguridad: “Ha sido visto por el Espíritu Santo y por nosotros”. Además, si ese Concilio, del cual todos los demás Concilios reciben su forma, afirma sus decretos, son decretos del Espíritu Santo; Ciertamente, lo mismo pueden afirmar los demás Concilios legítimos, que prescriben reglas de fe y de acción para la Iglesia universal. Porque el Espíritu Santo estuvo presente en aquel Concilio porque era necesario para la preservación de la Iglesia; pero no es ni será menos necesario en otros tiempos. Es cuando surgen nuevas herejías.

 

La segunda clase de testimonios contiene todos aquellos pasajes con los que se prueba que la Iglesia no puede equivocarse ni en la creencia ni en la enseñanza, como estos: “Sobre esta roca edificaré mi Iglesia; las puertas del infierno no prevalecerán contra ella” (Mat. 16); “Yo estaré con vosotros hasta el fin de los tiempos” (Mateo 28:20); por último, “La Iglesia del Dios vivo es columna y firmamento de la verdad”. (1 Timoteo 3:15). De estos pasajes se desprende claramente que los Concilios generales aprobados no pueden errar, y de dos maneras:

 

1) Porque formalmente toda la autoridad de la Iglesia no reside sino en los prelados, así como formalmente se ve en todo el cuerpo, sólo en la cabeza; en consecuencia, es lo mismo que la Iglesia no puede equivocarse al definir las cuestiones de fe y que los Obispos no pueden equivocarse. Es diferente, como dijimos, si son individuos porque entonces pueden equivocarse; por lo tanto, no pueden errar cuando están reunidos en uno.

2) En segundo lugar, un Concilio general representa a la Iglesia universal, y por tanto tiene el consentimiento de la Iglesia universal; Por eso, si la Iglesia no puede equivocarse, tampoco puede equivocarse un Concilio ecuménico legítimo y aprobado. Así, la Iglesia universal está representada por un Concilio general, aunque Calvino lo rechaza, pero se puede demostrar fácilmente.

Porque en primer lugar, en 3 Reyes 8:22, se llama claramente asamblea de príncipes a toda la Iglesia de Israel, que se había unido con Salomón, porque no puede suceder que todo Israel, que se enorgullecía del número de miles de personas, miles de hombres, estarían juntos en el templo al mismo tiempo; y al comienzo del capítulo leemos que los sacerdotes se reunieron ante el rey y los jefes de las tribus individuales. Además, Atanasio, en epist. de Synodis Arimin. et Seleuciae, y en epist. ad Episcopos Africanos; Epifanio en fino Ancoratus, Eusebio, lib. 3 de vita Constantini; Agustín lib. 1 contra donatistas, c. 18 y lib. 2c. 4c. 6; Gelasio en epist. ad Episcopos Dardaniae; Gregorio lib. 1 epístola. 24 ad Ioannem Eulogium y otros patriarcas sostienen esto. Entonces, el Consejo octavo, acta. 5, llama a un Concilio general una reunión del mundo entero, o el consentimiento de toda la Iglesia. Además, Martín V, al final del Concilio de Constanza, pide que se pregunte a los sospechosos de herejía si creen o no que un Concilio general representa a la Iglesia universal. Asimismo, San Cipriano, en lib. 4, epist. 9, cuando dice que la Iglesia está en el Obispo, sin duda entiende que todas las Iglesias están en todos los Obispos.

Finalmente, si en cada reino o república lo que establece un senado o asambleas se dice que es para todo el reino o república, ¿por qué no se dirá lo mismo de los decretos eclesiásticos, que se hacen con el consentimiento de todos los obispos?  

 

La tercera clase de testimonios contiene todos aquellos lugares que prueban que el Romano Pontífice no puede errar en la fe: como el de Lucas 22,32: "He orado por ti para que tu fe no decaiga", y si hay algunos otros, se explican en otro lugar, porque de ellos se desprende claramente que un Concilio confirmado por el Papa no puede equivocarse. Aunque hay algunos católicos que piensan que el Papa puede equivocarse, todavía dicen que sólo puede equivocarse cuando no aplica toda diligencia; pero cuando se convoca un Consejo general, sin duda aplica toda diligencia en investigar ese asunto, porque ¿qué más puede hacer? Por lo tanto, al menos entonces, con el consentimiento de todos, no se equivocará.

 

La cuarta clase de testimonios contiene pasajes que enseñan que los obispos deben ser considerados pastores, escuchados como maestros y seguidos como líderes.

En Lucas 10:16, “El que a vosotros oye, a mí me oye”; y Hebreos 13:17, “Obedeced a los que os han puesto sobre vosotros y estad sujetos a ellos”. Asimismo, aquellos pasajes donde se les llama pastores, Hechos 20:28, y Efesios 4:11, porque cuando se les pide que apacienten el rebaño, a nosotros se nos pide que los sigamos a pastar; especialmente porque el Apóstol dice que fueron constituidos pastores para ese fin en la Iglesia. Asimismo, aquellos pasajes en los que se les llama doctores, en Mateo 28:19, “Enseñad a todas las naciones”; y 1 Timoteo 3:2 así como Tito 1:9, según algún precepto se les pide que enseñen, en el mismo se nos pide que escuchemos. Asimismo, aquellos donde se les llama atalayas: “Te he puesto por atalayas sobre la casa de Israel” (Ezequiel 33:7). Jerónimo y Gregorio explican que este pasaje se refiere a los obispos. Por eso no se equivocan el Concilio VIII de Toledo (cap. 4) y Ambrosio (lib. de dignitate sacerdotali cap. 6) cuando llaman “ojos” a los Obispos, y ciertamente, si a los Obispos se les manda como centinelas, y los ojos nos muestran el camino, entonces se nos invita a emprender el camino que ellos nos muestran. Por último, aquellos pasajes donde a los obispos se les llama padres y a los demás se les llama hijos, como Gálatas 4:19 y 1 Juan 2:1.

De todos esos lugares, podemos razonar que: Si Dios nos ordena escuchar y seguir a los Obispos como supervisores, pastores, médicos, vigilantes y padres, entonces ciertamente ellos no pueden engañarnos ni equivocarnos en algún punto, y siempre que no estén de acuerdo entre sí no sabremos cuál de ellos debe seguirse; por lo tanto, al menos todos ellos, estando reunidos al mismo tiempo, especialmente en el nombre del Señor, cuando nos enseñan unánimemente, no pueden equivocarse.

 

 

CAPÍTULO III: LO MISMO SE COMPROBA DE LOS PADRES

Añadimos el segundo testimonio, la tradición de los antiguos padres. La Iglesia y los Padres escriben muchas cosas sobre los Concilios, de donde es seguro que pensaban que los Concilios generales no podían errar.

En primer lugar, afirman que la enseñanza de un Concilio general, en un caso de fe, es el último juez en la Iglesia, del cual no se puede apelar, ni ser invalidado o retractado en modo alguno. De aquí se sigue muy claramente que tales concilios no pueden errar, pues de lo contrario sería muy injusto obligar a los cristianos a no apelar de ese juicio si pudiera ser erróneo. Además, esta primera opinión es citada con mucha frecuencia en los Padres. Atanasio, en su carta a Epicteto, que Epifanio también relata en Herejía 77, se maravilla de cómo algunos se atrevieron a cuestionar cuestiones ya definidas en el Concilio de Nicea, ya que los decretos de concilios de este tipo no pueden cambiarse a menos que estuvieran equivocados. Agustín, en epist. 162, dice que el juicio último de la Iglesia es un Concilio general. León, en la epístola 50 a Marciano, pide que lo que una vez se definió en los Concilios generales no sea retractado. El mismo emperador Marciano lo ratificó con su propia ley en l. nemo, c. de suma. Trinidad. et fide católica. León también enseña lo mismo en epist. 61 al Concilio de Calcedonia así como epist. 62 a Máximo, el patriarca de Antioquía. Asimismo, Gelasio en su epístola a los obispos de Dardania. Lo mismo se establece en el Concilio de Éfeso, cerca del final, y en el Concilio de Calcedonia, acta. 5, lata. ult.

En segundo lugar, los padres y los Concilios enseñan que todos aquellos que no acceden a los Concilios plenarios son herejes y deben ser excomulgados. De esto se sigue claramente que pensaban que los Concilios no podían errar, y también éste y todos los Concilios generales que, en particular, declaran anatema a cualquiera que lo contradiga, como atestigua Atanasio sobre Nicea en su carta a los obispos de África, y es claro de sus otros actos. Gregorio Nacianceno, porque los apolinaristas negaban que fueran herejes y decían que habían sido recibidos en cierto concilio católico, dijo en su primera carta a Clidonio: “Que muestren esto, y aceptaremos, la marca particular será si quieren asentimiento a la doctrina correcta, porque el asunto no puede sostenerse de otra manera si no actúan en consecuencia”. San León, en la epístola 78 al emperador León, enseña que aquellos que resisten a Nicea o al Concilio de Calcedonia no pueden ser considerados católicos, y ordena a cierto sacerdote llamado Ático que acepte el Concilio de Calcedonia o sea excomulgado. Basilio explica la fe en la epístola 87, en la que enseña que aquellos sospechosos de herejía deben exhibir los decretos del Concilio de Nicea, de ahí quedará claro si son herejes o católicos. Además, Agustín, en de Baptismo, libro 1 ch. 18, sólo excusa a Cipriano de la herejía por esta razón, porque todavía en ese tiempo no existía un Concilio general a partir del cual se pudiera definir la cuestión sobre el bautismo de los herejes. Asimismo, Gregorio, en lib. 1 epístola. 24, dice anatema a quienes no reciban los cinco Concilios generales, que eran los únicos que se celebraban en aquel tiempo.

 En tercer lugar, los Padres enseñan que los decretos de los Concilios generales legítimos que han sido publicados son divinos y proceden del Espíritu Santo. De ahí se sigue que no pueden ser culpables de error. Así Constantino, en su epístola a las Iglesias (citada por Eusebio, lib. 3 de vita Constantini) llama a los decretos del Concilio de Nicea mandamientos celestiales. Atanasio, en su epístola a los obispos de África, dice: “La palabra del Señor permanece eterna a través del Concilio ecuménico de Nicea”. Gregorio Nacianceno en su discurso sobre Atanasio, dice que los obispos fueron reunidos en el Concilio de Nicea por el Espíritu Santo. Cirilo en el libro 1 de Trinitate llama al decreto del Concilio general de Nicea un oráculo divino y santísimo. León en la epístola 53 a Anatolio y 54 al emperador Marciano, afirma que los cánones del Concilio de Nicea fueron elaborados por el Espíritu Santo. Y en epist. 37 al emperador León, afirma que el Concilio de Calcedonia fue reunido por el Espíritu Santo. San Gregorio afirma en el libro 1, epist. 24, que venera los cuatro primeros Concilios como los cuatro Evangelios. Nicolás I, en su epístola al emperador Miguel, llama a los decretos de los Concilios divinamente constituidos, enseñanzas inspiradas. Por último, los propios Concilios afirman que están reunidos en el Espíritu Santo.

En cuarto lugar, enseñan que es mejor morir que retroceder ante los decretos de los Concilios generales. Ambrosio habla así en la epístola 32: “Sigo el tratado del Concilio de Nicea del que ni la muerte ni la espada pudieron separarme”. Además, Hilario realmente sufrió el exilio a causa de la fe de Nicea, como atestigua al final de su libro sobre los Concilios. Y Víctor de África, en los tres libros sobre la persecución vándala, describe muchos martirios famosos de los santos que murieron por la fe explicada en una época Consejo general. Jerónimo, en su libro contra los luciferinos, al hablar de Atanasio, Hilario, Eusebio y otros santos confesores, dice: “¿Cómo podrían actuar contra el Concilio de Nicea, a causa del cual sufrieron el exilio?”

 

 

CAPÍTULO IV: LO MISMO SE DEMUESTRA CON ARGUMENTOS INTRODUCIDOS POR LA RAZÓN

POR ÚLTIMO añadimos el argumento de la razón natural. Primero, si los Concilios generales pudieran equivocarse, no habría un juicio firme en la Iglesia a partir del cual se pudieran resolver las controversias y se preservara la unidad en la Iglesia, porque no hay nada más grande que un Concilio general legítimo y aprobado.

En segundo lugar, si el juicio de concilios de este tipo no fuera infalible, todas las herejías condenadas podrían con razón salir de la duda. Porque Arrio dijo que el Concilio de Nicea se equivocó, Macedonio que Constantinopla se equivocó, Nestorio que Éfeso se equivocó, Eutiques que Calcedonia se equivocó.

En tercer lugar, no habría certeza sobre muchos libros de la Sagrada Escritura; porque la epístola a los Hebreos, 2 Pedro, 3 Juan, Santiago, Judas y el Apocalipsis, libros que incluso los calvinistas reciben, estuvieron al final en duda hasta que el asunto fue declarado por un Concilio.

En cuarto lugar, si todos los Concilios pudieran equivocarse, ciertamente se seguiría que todos admitirían un error intolerable y, por lo tanto, no serían dignos de ningún honor. Porque es un error intolerable proponer algo que se debe creer como artículo de fe sobre el cual no se sabe con certeza si es verdadero o falso; sin embargo, concilios particulares, como los de Nicea, Constantinopla, Éfeso y Calcedonia, publicaron un nuevo credo de fe, o ciertamente nuevas opiniones, que desearon que se consideraran artículos de fe. Además, ¿quién se atreverá a decir que esos cuatro Concilios contenían un error intolerable y no eran dignos de ningún honor cuando vemos que son recibidos con honor incluso por nuestros enemigos y que a menudo se aducen como testimonio de la verdadera doctrina?

Por lo tanto, debemos creer que sus juicios son firmes e infalibles.

 

CAPÍTULO V: LOS CONSEJOS PARTICULARES APROBADOS POR EL PAPA NO PUEDEN ERRAR

 

CAPÍTULO VI: Se responden los argumentos producidos a partir de las Escrituras

NUESTROS adversarios nos hacen objeciones con cuatro tipos de argumentos. Buscan uno en las Escrituras, el otro en los testimonios de los Padres, el tercero en los propios Concilios, que a menudo parecen oponerse a otros Concilios o a las Escrituras. El cuarto es por razón natural.

 

Pero los primeros casi no tienen fuerza, por lo que serán refutados brevemente. Calvino objeta en las Instituciones (lib. 4 cap. 9 §3) aquellos pasajes del Antiguo Testamento en los que los pastores y sacerdotes, así como los profetas, son reprendidos no sólo por la maldad sino incluso por la ignorancia y el error. Uno es de Isaías 56:10, “Todos sus centinelas son ciegos y no saben nada; todos son perros mudos que no ladran, sino que duermen acostados y aman los sueños, y los pastores mismos nada saben ni entienden”. Asimismo el de Oseas 9:8, “Los centinelas de Efraín estaban con mi Dios; El profeta se ha convertido en lazo de ruina en todos sus caminos, en locura en la casa de Dios”. Y el de Jeremías 6:13: “Desde el profeta hasta el sacerdote, todos siguen la mentira”. Y el capítulo 14:14, “El profeta profetiza mentira en mi nombre”. Por último, el de Ezequiel 22:25, “La conspiración de los profetas en medio de él es como león rugiente y algunos toman presa, sus sacerdotes violan mi ley y profanan mis cosas santas”.

Pero todas estas preguntas pueden responderse de tres maneras. Primero, sucede con mucha frecuencia en las cosas sagradas que todos son reprendidos por algunos malos, mientras que por algunos buenos todos son alabados, de modo que tanto la reprensión como el elogio son más contundentes. San Agustín registra en su libro de Unitate Ecclesiae, cap. 12, que hay muchos ejemplos de las divinas Escrituras, pero éste será suficiente. El Apóstol escribe a los Filipenses 2:21: "Todos buscan las cosas que son de Jesucristo". Y aún así, en el capítulo 1:15, ya había dicho que algunos por contienda, otros por caridad, declaran a Cristo. Y en el capítulo 3:17, dice: “Sed imitadores de mí y observad a los que andan de tal manera que tenéis nuestra forma, porque andan muchos, de los cuales os he hablado muchas veces, pero ahora digo llorando, que son enemigos de la cruz de Cristo”. Y que siguen. Si, pues, algunos hombres anunciaron a Cristo por caridad y anduvieron según la forma del Apóstol, para ser también dignos de ellos, a quienes los filipenses imitarían y observarían; Por lo tanto, no todos buscan lo suyo, y aún así, por la figura del entendimiento, todos buscaron lo suyo, como dice el Apóstol. Por lo tanto, los testimonios de las Escrituras no obligan a que entendamos que los pastores y sacerdotes y profetas del Antiguo Testamento fueron todos mentirosos al mismo tiempo y que fueron malvados, pero sólo unos pocos. Entonces, como nada de esto fue dicho contra un concilio de sacerdotes, sino contra pastores y profetas, que engañaban al pueblo por separado; estos testimonios no parecen afectar nuestro argumento; otra razón es en un Consejo de pastores reunidos por la autoridad pública y que son llamados en nombre de Dios a examinar diligentemente las cuestiones; otra razón es la de los dispersos y que, estando sentados en sus lugares, se dejan llevar por su propio juicio. Por eso la misma Escritura, que con tanta frecuencia arremete contra los pastores malvados y nos advierte que tengamos cuidado con los falsos profetas, envía a los que están inseguros sobre algún asunto a un consejo de sacerdotes y les ordena que observen lo que los sacerdotes habrán dicho: “que presiden en el lugar que el Señor ha elegido” (Deuteronomio 17:10).

Entonces, incluso si no tuviéramos nada de esto, todavía no se puede transferir todas esas cosas que se dicen contra los profetas y sacerdotes en las Escrituras del Antiguo Testamento a los sacerdotes del Nuevo Testamento, especialmente aquellos reunidos en una Concejo. La Iglesia tiene promesas de Dios más ciertas y mayores que la Sinagoga. Porque nunca hemos leído sobre la Sinagoga lo que Cristo dice sobre la Iglesia en Mateo 16:15: “Sobre esta roca edificaré mi Iglesia y las puertas del infierno no prevalecerán contra ella”. Ni lo que dice el Apóstol en 1 Timoteo 3:15, que es columna y firmamento de la verdad. Tampoco se escribió sobre Caifás, sino sobre Pedro: “He orado por ti para que tu fe no falle” (Lucas 22:32).

 

Calvino objeta en segundo lugar (Ibid., §4) con estos pasajes del nuevo Testamento: 2 Pedro 2:1, “Pero habrá pseudoprofetas entre el pueblo, así como entre vosotros habrá mentirosos como maestros, que introducir sectas de perdición;” Hechos 20:29, “Sé que, después de mi partida, entrarán entre vosotros lobos rapaces, que no perdonarán al rebaño, y de vosotros se levantarán hombres que hablarán cosas perversas, para llevarse a los discípulos tras sí;” y Mateo 24:24, “Los pseudocristos y los pseudoprofetas se levantarán y darán grandes señales y prodigios, de modo que, si pudiera suceder, incluso los elegidos serían inducidos al error”.

Pero es una maravilla si Calvino, mientras propone esto, no vuelve su mirada hacia sí mismo y dice: ¿Qué pasa si yo mismo soy uno más entre estos infelices pseudoprofetas? Porque incluso un ciego puede ver que Cristo, Pedro y Pablo describen a los herejes, utilizando el término de falsos profetas, quienes, oponiéndose a la doctrina que los Obispos conservan en la Iglesia en una sucesión ordinaria, no temen introducir sectas y dirigir se llevan discípulos detrás de sí mismos, y se hacen un nombre en la tierra como se nombra a los luteranos y calvinistas. Pero en definitiva, simplemente no es cierto que esos pasajes, que nos advierten que tengamos cuidado con los falsos profetas, deban entenderse sobre los Concilios de Obispos, como ocurre al revés; Esta es la causa ordinaria de un Concilio, que los falsos profetas sean descubiertos y refutados para que los lobos rapaces sean mantenidos lejos del redil de Cristo.

 

 

CAPÍTULO VII: ARGUMENTOS SOLICITADOS DE LOS TESTIMONIOS DE LOS PADRES SON REFUTADOS

En segundo lugar, presentan testimonios de los Padres, y en primer lugar, Calvino pone en primer plano a San Gregorio Nacianceno, quien, en una carta a Procopio, así habla: “Si debo escribir la verdad, estoy dispuesto a escribir la verdad”. huiría de todos los Concilios de Obispos porque nunca he visto un final feliz y próspero para un Concilio, ni que haya sido alguna vez una ocasión para la repulsión de los hombres malvados en lugar de su entrada y aumento”.

Respondo: Nacianzeno no niega que los Concilios legítimos tengan una fe cierta, sino que en su época se trataba de si no se podría realizar ningún Concilio que fuera legítimo por todas partes. Eso es lo más cierto. Porque en tiempos de Gregorio sucedió que en el tiempo comprendido entre el primer y el segundo Concilio general se celebraron numerosos Concilios que, a causa de la multitud de Obispos partidarios de los herejes, tuvieron un final desafortunado, como los Concilios de Seleucia, Tyrense , Armenia, Milán, Sirmio, etc. Por lo tanto, como vio tantos Concilios malos en su tiempo, y ninguno bueno, y aún así fue llamado por Procopio en nombre del emperador a cierto Concilio, aplicó dos excusas: 1 ) que desesperaba de ver un Consejo legítimo en aquel tiempo; 2) la razón principal, que estaba detenido por una enfermedad tan grave que diariamente pensaba que iba a morir. Esta respuesta es confirmada por San Basilio, que vivió al mismo tiempo, es decir, después del primer Concilio y antes del segundo. Y escribiendo en epist. 52 a Atanasio, dice que le parecía imposible que en aquel tiempo se pudiera celebrar un Concilio legítimo, y por eso era apropiado escribir al Romano Pontífice pidiéndole que invalidara las actas del Concilio de Armenia por su propia autoridad. A continuación, queda muy claro lo que Gregorio pensaba acerca de los Concilios legítimos, tanto por sus opiniones citadas anteriormente como por el hecho de que fue un predicador tan enérgico del Concilio de Nicea, que la Iglesia en la que predicó en Constantinopla se llamó αναστασία. , [anastasia] es decir, la Resurrección, porque allí la fe de Nicea, que antes había sido extinguida por un tiempo por los arrianos, resucitó por obra de Gregorio, relata (historia Tripartita, lib. 9 cap. 9) y luego , porque más tarde estuvo presente en el segundo Consejo general, como se desprende de la suscripción y del sermón que pronunció ante 150 padres.

 

Otro testimonio es el de Agustín, quien dice en Contra Maximinum, lib. 3, cap. 14: “Ni yo debo adelantar el Concilio de Nicea, ni tú el de Armenia, como para perjudicar el asunto, ni seré detenido por la autoridad de este último, ni tú por la primera, etc.”

Respondo: Agustín no quiere decir que Maximino no estuviera en modo alguno retenido por la autoridad del Concilio de Nicea, sino que no está retenido en esa disputa, por la cual Agustín prometió eso, porque Maximino objetó el Concilio de Nicea, y el Concilio de Armenia por Agustín, le pareció una pérdida de tiempo demostrar que el Concilio de Nicea era legítimo y el de Armenia no, cuando tenía mejores argumentos de las Escrituras, por lo que dijo: “No, ni seré retenido por la autoridad de los Consejos anteriores ni usted de los últimos, es decir, no me niego a que nos sometamos a la autoridad de los Consejos. Omitamos los Concilios y vayamos a las Escrituras”. Sin embargo, el hecho de que Agustín pensara de otra manera, que el Concilio de Nicea era de la mayor autoridad y que correspondía a todos aceptarlo, se desprende claramente de las palabras anteriores, donde dice: “Este es el término homousion, que fue confirmado en el Concilio de Nicea contra los herejes arrianos por los Padres Católicos, por la autoridad de la verdad, etc.” Porque ¿qué es la verdad de la autoridad sino la autoridad verdadera y cierta?

 

Presenta otro testimonio del De Baptismo de Agustín, c. 3, donde Agustín dice que los Concilios plenarios anteriores son modificados por los posteriores, ni se puede decir que hable indebidamente de los Concilios plenarios, es decir, de los nacionales, pues un poco antes dijo que los Concilios regionales, y los provinciales deben ceder ante los plenarios. unos, y luego añade, entre los propios Consejos plenarios, que son corregidos por otros posteriores. Aquí Hermann se regocija (lib. 3 cap. 16, Prolegom.): “Porque si los Concilios más antiguos y anteriores necesitan corrección, ¿cuántos errores surgen de los más recientes?”

Respondo: En primer lugar, quizás Agustín habla de Concilios ilegítimos que luego son corregidos por legítimos, como le ocurrió al segundo Concilio de Éfeso, que fue corregido en Calcedonia. Digo, en segundo lugar, que si habla sobre concilios legítimos, argumenta sobre cuestiones de hecho, no de derecho, ya que en tales cuestiones no hay duda de que un concilio puede equivocarse y ciertamente Agustín parece argumentar sobre cuestiones de este tipo, porque La cuestión particular de los católicos con los donatistas era sobre Ceciliano: ¿debería o no entregar los libros sagrados a los enemigos de la fe? En tercer lugar, se puede decir que si nuestros adversarios sostienen que habló sobre todas las cuestiones, cuando dijo que los Concilios anteriores son corregidos por los posteriores, pero no en cuanto a preceptos de moral, pero no en cuanto a dogmas de fe. Los preceptos se cambian según los cambios de tiempos, lugares y personas, y estos cambios se llaman correcciones, no por cosa que fuera mala en el tiempo en que fueron establecidos, sino porque comenzaron a ser malas con el cambio de las circunstancias. Cada respuesta está suficientemente confirmada por las palabras de Agustín, quien dice entonces los Concilios se corrigen; cuando lo que había estado cerrado se abre mediante algún experimento. Porque mediante experimentos se abren cuestiones de hecho, ya sea sobre moral o cuando no son cuestiones de derecho universal.

 

En tercer lugar, Calvino adelanta a León el Grande, quien, en la epístola 53 a Anatolio y 54 a Marciano, así como en la 55 a Pulqueria, reconoce que el Concilio de Calcedonia fue legítimo, y todavía no duda en atribuirle ambición y temeridad imprudente, por eso pensaba que un Consejo legítimo podía equivocarse.

Respondo: Un Concilio legítimo puede equivocarse en estas cosas que no se hacen legítimamente y equivocarse en una cuestión de hecho, cuando es condenado por la Sede Apostólica; tal es aquello por lo que el Concilio de Calcedonia fue reprendido por el Papa León. Pues se desprende claramente de la última acción del mismo Concilio, y de la epist. 61 del mismo León, que es para el Concilio de Calcedonia, aquel decreto en el que se coloca al obispo de Constantinopla por delante del patriarca de Alejandría y de Antioquía, se hizo estando ausentes los legados de la Sede Romana, y no sin engaño, y fue reprendido por León porque era contrario a la constitución del Concilio de Nicea.

 

A estas cosas añade Hermann (liber 3 cap. 13, Prolegomena) que Isidoro, que afirmó con Graciano (distin. 50, can. Domino Sancto), que cuando los concilios no están de acuerdo entre sí, deben favorecerse los más antiguos y aprobados; tal regla es contraria a la regla anterior de San Agustín que coloca los concilios posteriores por delante de los anteriores, y además, de esa regla se deduce que en algún momento los concilios se oponen entre sí y, por lo tanto, algunos de ellos pueden equivocarse.

Respondo: Isidoro habla de concilios cuya autoridad no está segura, es decir, que no han sido confirmados expresamente por el Papa; No negamos que tales Consejos puedan oponerse y errar. Isidoro tampoco se opone a Agustín, porque Isidoro habla de la doctrina de la fe, mientras que Agustín habla de cuestiones de hecho o preceptos de moral.

 

Lutero, en su libro sobre los Concilios (pag. 54) muestra que los Concilios se oponen al título de un decreto de Graciano, concordantia discordantiarum.

Respondo: habla de desacuerdos aparentes pero no de verdaderos, porque si fueran verdaderos desacuerdos no podría haber conciliación.

 

Algunos otros añaden por último que Graciano, quien en dist. 18, lata. 2, dice que los Concilios Episcopales son inválidos para definir y constituir, pero no para corregir.

Respondo: Graciano no llama a ningún Consejo que le guste Consejo Episcopal, sino sólo a los provinciales; porque son propiamente episcopales en las que sólo se reúnen los Obispos, no los Arzobispos ni los Patriarcas. Además, estos Concilios normalmente no comienzan a constituir dogmas de fe, ya que esto es propio de los Concilios generales, sino sólo para restaurar la disciplina eclesiástica y la moral correcta. Por lo tanto, de por sí, y ordinariamente, son inválidos para constituir dogmas de fe, pero si por alguna urgente necesidad tuvieran que definir algo sobre la fe, y su decreto fuera aprobado por la Sede Apostólica, nada se opone a que sean válido.

 

 

CAPÍTULO VIII: Se contestan los argumentos de los errores de los Concilios

LASTLY, our adversaries enumerate errors of Councils, and especially Hermann (lib. 3 cap. 15 and 16 Prolegomenorum) as well as the book of the Protestants that we have already cited. But from the great number of the errors, only a third needs some discussion. The errors that our adversaries observe in Councils are only three. Certain errors are true and crass, but only of illegitimate Councils, and were condemned by Popes, such as that of Ariminium, Seleucia and the second Council of Ephesus, which they enumerate in vain, since they cause no harm to our position. See what we said above on condemned Councils, in book 1, ch. 7-8. Then the other errors are not true errors, but feigned of legitimate and approved Councils; for everything that they do not approve of, they call errors. In this way they say the Council of Chalcedon erred, in which consecrated religious are forbidden to violate a vow of continence, and the fifth Council of Carthage in which it is established that altars may not be raised without relics of the martyrs, but while they say these things, they assume what must be proved. Next, they observe errors in true and legitimate Councils, which really seem to have some species of error, i.e. they seem to contain opinions of this sort which are judged to be erroneous both by us and them, and to this extent we ought to examine and refute them. 1) Calvin brings up the Council of 150 Prophets who all erred while protesting that God had placed a lying spirit in their mouth (3 Kings 22:23). I ask, however, what sort of Council was this? First, they were not Prophets of the Lord, for when these 150 Prophets spoke their opinions, we read that King Josaphat sought from King Ahab whether there was some prophet of the Lord through whom the Lord could be asked? But Ahab answered: “One remains, but I hate him.” Thereupon, Councils ought to be made up of priests, not of prophets. Lastly, that Council was gathered by King Ahab, not by the High Priest, hence it will be no wonder if they erred. Secondly, Calvin and Brenz propose a Council of the Jews, while Caiaphas, the high priest, presided, in which everyone that confessed Jesus was the Christ were excommunicated (John 9) and later, Christ was judged guilty of death in John 11:47 and Mark 14:64. I respond: Some say the question was of fact, not of law, which that Council judged, namely whether Jesus must be killed, for in judgments of this sort there is no doubt that Councils can err. But that question, even if it were of fact, still involved a most serious question of faith, namely, whether Jesus was the true Messiah and the Son of God, and also the true God. For that reason Caiaphas erred most grievously in faith with a universal Council, since he judged Jesus blasphemed because he called himself the Son of God. Others say the high priest and the Council erred in as much as it was an error of their own mind, but still not in the opinion which it advanced. For truly Jesus was guilty of death because he received our sins so as to purge them in himself, and truly it was expedient that he die for the people. This is why in John 11:51 it says Caiaphas prophesied. But although they receive the words of Caiaphas in a good sense, not everything that he said about Christ. “He has blasphemed; what need have we of witnesses?” (Matt. 26:15). Then certainly he did not prophesy, but committed blasphemy. Others say that the Council erred because it did not proceed according to the custom of a legitimate trial, but by a tumultuous conspiracy. After suborning false witnesses, it condemned Christ: that which was not known to all, that even Pilate knew he had been handed over to him by the priests out of envy, as we have it in Matthew 27:18, and this is indeed a probable response. Yet, because it is not for an inferior to judge whether superiors legitimately proceed, unless it was absolutely manifest that he committed an intolerable error, it is also credible that God did not permit that the Councils, over which the High Priest presided, proceeded legitimately. Therefore, we respond that the priests and Councils of the Jews could not err before Christ came, but they could while he was present; nay more, it was foretold that the Jews would err and deny Christ in Isaiah 6:9, Daniel 9:26 and other passages. For just as it was not necessary that the vicar of the Pope could not err when the Pope rules the Church, and defend it from error, so also it was not necessary that the Pontiffs of the Jews would not err when Christ, the supreme Pontiff of the whole Church, was present and he administered the Church by himself. Thirdly, it seems Luther rebukes the Council of the Apostles that took place in Acts 15, for he says in his assertion of the articles, n. 29, that James changed Peter’s judgment. For it is certain that the teaching of Peter, who judged that the gentiles should not be compelled to the laws, was good and true, for Paul upheld it in his whole epistle to the Galatians, therefore the opinion of James, which the whole Council followed, was bad and false, namely which commanded the gentiles to abstain from blood and suffocated animals, which is nothing other than to Judaize. Likewise, Luther in his book on Councils, in the first part, says many things on this law of the Apostles, and although he did not dare to assert it was evil, still from there he tries to show that the Council was of no benefit because that law cannot be defended unless we would say that a Council does not oblige. I respond: There are not lacking Church fathers who would deny that the Council of the Apostles gave any precept on abstinence from the eating of blood and suffocated animals. Irenaeus (lib. 3 cap. 12), while bringing up this passage twice always omits suffocated animals and seems to understand homicide for the word blood. Cyprian (lib. 3 to Quirinus, near the end) clearly says that the Apostles only commanded that they should abstain from idolatry, fornication and the shedding of blood. Chrysostom and Oecumenius understand blood in this passage to mean homicide. Just the same, in all Greek and Latin codices we discover blood and suffocated animals, and it is certain from Tertullian in his Apologeticus, ch. 9, and from the Council of Gangrense, can. 2, that this was kept as a precept in the Church for many years, so that Christians would not eat blood or suffocated animals. Besides, there was no reason why the Apostles should forbid homicide, for they only meant to forbid certain things on which the gentiles were uncertain as to whether they were sins; but all confessed that homicide was a sin. Therefore, we respond that the Apostles especially forbade fornication because this did not seem to be a sin to the gentiles since it was punished by no law; then they commanded abstinence from anything immolated to idols, as well as blood and suffocated animals, not as an observance of the old law but as their own, namely Apostolic precepts. The purpose for this law was to make it easier for the Church to make a unity of the Jews and Gentiles, for in these beginnings the Jews could not have a common society with the Gentiles if they saw them eat meat immolated to idols, or blood or suffocated animals, from which they vehemently recoiled. Later, as the Church rose and the purpose of that law ceased, the law also ceased in itself. St. Augustine speaks on this matter (lib. 32 contra Faustum, c. 13): “Then, if the Apostles commanded Christians to abstain from the blood of animals and not to eat the meat of suffocated animals, it seems to me they chose an easy matter for a time, and by no means an onerous observance, in which with the Israelites the Gentiles also on account of that cornerstone, building two walls in themselves, commonly observed something. ... With the passage of time, while these two walls came together, the one from circumcision, the other of the foreskin, although they would build upon the cornerstone, still, they stood out more distinctly from certain properties, and where the Church was so effected of the nations that no fleshly Israelite remained, no Christian feels bound to abstain from thrushes or small birds because their blood has not been poured out, or from rabbits because they are killed by a stroke on the neck without shedding their blood. Any who still are afraid to touch these things are laughed at by the rest.” Thus, neither did the Council err, nor James change the teaching of Peter, but before the matter was defined he thought this precept must be added to Peter’s judgment, both at that time and later when it was defined by the common opinion. See Jerome in his letter to Augustine, which is 11 among the epistles of Augustine, where he says that James and all others acquiesced to the teaching of Peter. Fourthly, they advance the Council of Neo-Caesarea, confirmed by Leo IV (dist. 20, ca. De libellis) and received in the Council of Nicaea as it is said in the Council of Florence (sess. 7), for in this Council, can. 7, an explored error is discovered in which second marriages are forbidden: “A priest [says the Council] shall not be a guest at the nuptials of persons contracting a second marriage; for, since the bigamist is worthy of penance, what kind of a priest will he be, who, by being present at the feast, sanctioned the marriage,” which still the Apostle concedes in 1 Cor. 7: “If her husband sleeps, she is free to marry whom she will, but in the Lord”? I respond: The Council speaks on one who has two wives at the same time, as the Gloss correctly explains (31 q. 1 can. de his qui frequenter). Or, it can be said secondly, it is not forbidden according to matrimony, but according to the solemnity of matrimony, for such a solemnity is not suited to the name of marriage, as Ambrose witnesses about Abraham (lib. 2 de Abraham, cap. 9). Therefore, that canon forbids a priest to be present at the celebration of a second marriage, because he ought to enjoin penance upon them instead, who apply a celebration of this sort in a second marriage against the custom of the Church. Fifthly, they advance the first Council of Nicaea, about which Luther says he does not see the Holy Spirit in that Council (de Conciliis, pars prima). For in one canon it says that those who have been castrated are not suitable to be priests, while in another it forbids priests to have wives, and he concludes at length, on page 92, “Does the Holy Spirit have any other business in Councils than to bind and burden his ministers with impossible and unnecessary laws?” In the same place, Luther relates an erroneous Canon of the Council of Nicaea that the Paulians must be rebaptized, and a similar one from the Council of Iconium related by Eusebius in book 7 of his Ecclesiastical History, ch. 6. Likewise, Luther, Brenz and Hermann assert that military service was condemned in the same Council of Iconium, although it was certain that it is licit from the approval given by John the Baptist in Luke 3:14. Moreover, canon 11 of that Council holds: “Those who truly, by the grace of God, were called to show their faith, by having lain aside their military gear, yet after this return to their own vomit so as to make money and again return to military service shall live for ten years among the penitents, after they have been with the “listeners”, that is, the Catechumens, for three years.” I respond: The Council of Nicaea was always held in authority by the Fathers, so it is a wonder if it could come into Luther’s mind that he would write something against this Council. But without a doubt, it so behooves the heretics to advance so as to rebuke those things which every Catholic Church always approved. Still, to the matter. Luther is displeased by the law enjoining ecclesiastical men to continence, and therefore he declares the Council erred. But to us it seems that Luther erred both in word and in deed, not the Council, but the disputation on this matter will be established in its proper place. Still, when he rebukes the canon on rebaptizing the Paulians, he advances his ignorance. The Paulians believed that Christ was a mere man; they publicly rejected the Trinity, and did not baptize in the name of the Trinity. Hence, they do not truly baptize. Moreover, the Council of Iconium was a particular Council, and condemned by the Supreme Pontiff, just as the Council of Carthage celebrated under Cyprian, and we scarcely defend Councils of this kind. Now with what attains to military service: the Council of Nicaea did not forbid military service except insofar as at one time it was a sign of idolatry. It must be known that at one time the marks of military service were a great honor and also suitable on account of the great privileges conceded to soldiers, and for that reason, those ancient heathen emperors, in the time of persecution, customarily took away these marks to dishonor anyone discovered to be a Christian who refused to deny the faith. This fact is clear from Eusebius (lib. 8 Hist. cap. 10), who also says Licinius, from the beginning of his persecution expelled Christians from the palace and from all military service. Likewise, Ruffinus, who in his history (lib. 10 cap. 32) speaks about Julian the Apostate, that he commanded the marks of military service not to be given except to those that sacrificed to idols. He also says (lib. 11, cap. 2) that Valentinianus received rule from God, because he removed all military garb in the time of Julian for the sake of his faith. Because then certain Christian soldiers laid aside military honors for the love of the faith, preferring rather more to live without honor than the faith; but then, seduced by the devil, again wore these honors and were prepared to deny the faith, the Council constituted this severe penance against them. That this is so is clear, firstly, from Theodore Balsamon and Zonaras, who explained it this way in their commentaries on these canons. Secondly, from Ruffinus, who in book 10 of his history, ch. 6, while enumerating the canons of the Council of Nicaea posits: “Who cast off military service for the sake of the confession of faith, etc.” Thirdly, from the canon itself, since in the whole canon it is argued on those that fell, and first indeed to those who fell on account of fear for their life, or of losing wealth, fell by denying the faith, the Council enjoined a penance of ten years, then on those who took up military service again which they scorned for the faith, he enjoins them a penance of thirteen years, because without a doubt these fell more seriously, for the former simply denied the faith, while the latter, after denying the grace after the confession in which a greater ingratitude toward God is discovered. In the sixth place, Hermann advances the second Council of Arles, where it is said in the second canon: “It is not fitting for someone to be taken up to the priesthood while continuing in the bond of matrimony unless he will have promised to convert.” Here, Hermann Hamelmann notes two errors. 1) That it is not lawful for priests to have use of wives since it is against the Council of Gangrense, and in canon 4 of which they are excommunicated that refuse to be present at Mass which is offered by a married priest. Moreover, this Council was received by Leo IV, dist. 20, can. De libellis. Nay more, it is also against the Council of Nicaea wherein the opinion of Paphnutius was approved, who thought that Ecclesiastics should not be forbidden their own wives by custom, as is clear from Socrates (lib. 1 cap. 8) from which it necessarily follows that the Council of Arles erred, or else Gangrense and Nicaea did. 2) He notes the error in the word “convert,” for we do not convert from something unless it is bad, therefore whoever bids a married man to convert condemns wedlock, which is a heresy condemned in the same Council of Gangrense, can. 1. I respond: Those Councils are not opposed with themselves nor did any of them err; for the Council of Gangrense published canons against those who thought marriage, as well as the eating of foods, were absolutely evil and from the devil, which was the Manichaean heresy, and later, Eustachius Sebastenus, against whom the Council of Gangrense was celebrated. Therefore, because these heretics so abhorred marriage that they could not bear priests that had wives, even if they would not have them (at least as wives), that Council also thought this canon must be added. From there, it is so held in the very canon: “Whoever discerns that it is not fitting to partake in the Sacrifice [of Mass] from a priest that had a wife whenever he offers it, anathema sit.” There you see it is a question of one who had, a wife not who has one. As for that about the Council of Nicaea above, we answer that the history was not faithfully related by Socrates and, so as to pass over other arguments, it is gathered enough from that Council of Arles, for this Council was celebrated soon after the conclusion of the Council of Nicaea and received all of its canons as is clear from the fact that this Council repeats nearly everything that was in it. Therefore, since we even find this here, without a doubt it was either also in the Council of Nicaea or at least was not contrary to it, for Catholics never opposed the Council of Nicaea. I say to the last argument that conversion is not only said from a bad state to a good one, but also from a good to a better. This is why Gregory the Great (lib. 2 epist. 100) calls the profession of monastic life a conversion, and there is extant a title in canon law on the conversion of spouses. In the seventh place, Hermann Hamelmann advances the Council of Sirmium, which seems to have been received because the heresy of Photinus was condemned in it, yet, clearly the Airan heresy was confirmed in this Council. The same can be said on Sardica, that it was received by Leo IV (dist. 20 can. De libellis). And still, St. Augustine says: “Learn what you do not know, Sardica was a Council of the Arians, etc.” (contra Cresconium, lib. 3 cap. 34). I respond: These arguments proceed from ignorance of history. Accordingly, many confessions were published in the Council of Sirmium besides the condemnation of Photinus, some Catholic, others of heretics, as we taught above, and is clear from Hilary in his book on Councils. Moreover, Sardica was soon divided into two parts, one part, being composed of 300 western bishops, with whom there were legates of Pope Julius on the side of the Catholic faith and the restoration of Athanasius. This is clear from Hilary in his book de Synodis, as well as from Athanasius in his Second Apology, and Leo IV confirmed this party. The other part was of 70 eastern bishops who, coming together separate from the others, condemned the Catholic faith and St. Athanasius. And Augustine speaks about the latter. Moreover, it does not appear that Augustine read anything from the Council of Sardica than that which the eastern bishops sent to Africa to unite themselves with the Donatists. In the eighth place, Hermann Hamelmann advances the Council of Laodicaea, in the first chapter of which it is established that, following an indulgence, communion should be given to those who are joined in a second marriage, from which it seems the Council earlier had taken away communion from those who married a second wife and later condoned sin by restoring it to them; for it signifies it with, “following an indulgence”. I respond: firstly, perhaps the Council speaks about those who apply solemnity in a second marriage, as we said on the Council of Neo-Cesarea. Secondly, I say the Council did not err, even if it spoke on a second marriage, rather it corrected an error; for it appears in this place that some particular Bishops, from zeal but not according to knowledge, denied communion to someone married twice, which error the Council corrected and commanded those married twice to be restored to communion; therefore in the beginning of the canon it calls second marriages free and legitimate. But that “following an indulgence” is taken from Paul in 1 Cor. 7:6, where he says that he does not command the use of a spouse, but forgives. When he says he forgives the use of a wife, he did not mean that he forgives a sin, but that he concedes a lesser good, although he desired that they would embrace a greater good; so this Council says it forgives second marriages, i.e. concedes them as a lesser good, although it would prefer widowhood to be chosen, which is a certain good that is more excellent than wedlock. In the ninth place, Hermann Hamelmann advances the second general Council, in canon 5 in which two errors are discovered opposed with the decrees of other Councils: 1) is that Ecclesiastical Primacy is of the Roman Pontiff. 2) The other is that the Bishop of Constantinople ought to follow immediately after the Roman Pontiff, which was again renewed in the Council of Chalcedon in the last act. The first error is opposed with the Council of Nicaea, in the seventh canon of which it attributes primacy to the Bishop of Jerusalem, and with the third Council of Carthage, ch. 26, where it is discerned that no man ought to be called prince of priests, or supreme priest. The second error is opposed with the Council of Nicaea, can. 6, where second place is given to Alexandria, third to Antioch, and Pope Leo I frequently cites this canon (epist. 53, 54 &55). I respond: First it is neither an error nor opposed to any Council. But what Hermann adds from canon 7 of the Council of Nicaea is of no avail, for there some honor is attributed to the Bishop of Jerusalem, but not primacy in every Church; nay more, the See of Jerusalem is not only subjected in that Council to the Roman See, but also to those of Alexandria and Antioch, and even Caesarea which was the Metropolitan See of Palestine, as is clear from canon 6 & 7 of that very Council, and from Leo (loc. cit.) as well as from St. Jerome in his epist. to Pammachius on the errors of John of Jerusalem. Still, what he adds from the Council of Carthage is even more impertinent, since that Council was a national Council, nor did it impose laws for the universal Church, but only for the Bishops of Africa: therefore it neither did nor could forbid the Roman Pontiff to be called a prince of priests, or supreme priest, but merely lest any Metropolitan of Africa would be so called. The second error cannot properly be said to be an error; for that decree on the honor of the Sees, just as it was done at the Council of Nicaea, could in like manner be changed by a similar Council; still, because it was changed without a just reason by the Council of Constantinople and later by Chalcedon, the Roman Pontiffs, Damasus and Leo, refused to approve it, and no decree in the times of those popes commanded it to be put into execution, as is clear from the epistle of Pope Leo to Anatholius, where, speaking on the decree of the Council of Constantinople he says: “The consent of certain bishops was advanced in vain, for which the succession of so many years denied the effect.” And in epistle 55 to Pulcheria, speaking on the decree of the Council of Chalcedon he said: “We make void the agreement of the Bishops opposed to the rules of the holy canons enacted at Nicaea, by the piety of your faith united with ours, and through the authority of Blessed Peter the Apostle we altogether invalidate it by a general definition.” In the tenth place, Hermann Hamelman advances the third Council of Carthage, can. 47, where certain Apocryphal books are numbered in the Canon, such as Tobit, Judith, Baruch, Wisdom, Sirach and Maccabees, against the authority of the last Canon of the Council of Laodicea, where all these books are rejected from the Canon. I respond: In the first place, the Council of Carthage is of greater authority than Laodicea both because it is later, and also because it was a national Council of 44 Bishops that was later confirmed by Pope Leo IV (dist. 20 can. De libellis). But Laodicea was a provincial Council of 22 Bishops and was not confirmed by the Pope. Consequently, here is what Augustine says can have place, that earlier Councils are corrected by later. Nevertheless, I say secondly that neither Council erred. The Council of Laodicea placed in the canon those books on which the Bishops of that Council were certain; they omitted others, however, certainly not denying them to be canonical, but refusing to define a doubtful matter; but the Council of Carthage discussed the matter at greater length and defined that which an earlier Council left in doubt. In the eleventh place, he advances the first Council of Toledo, where it is written in its 17th canon that someone that has a concubine can be admitted to communion, provided he were not married; this Council was celebrated at the command of Pope Leo I, as is clear from cap. 21. I respond: In this place a wife is called a concubine, who was married without a dowry and external solemnity, as Gratian correctly noted (dist. 34, can. Omnibus); which is in conformity with civil law, as is clear from Novella 18 of Justinian. Genesis says the same thing about Hagar (25:6), and Cethura are called the concubines of Abraham who were still true wives, as is clear from Genesis 16:3 about Hagar, and 25:1 about Cethura. But someone will object that St. Leo, who commanded this Council to take place and approved it in ep. 92 to Rusticus of Narbonne in chapter 4, speaking about a wife and a concubine, says: “A concubine is not truly a wife nor does a union with her make a sacrament or matrimony; and for this reason that woman, who marries a man having a concubine, does not sin as though she wed a married man, because the man having the concubine, is not said to be married. I respond that Leo receives the term concubine in a different sense than the Fathers of this Council received it, for he calls someone a concubine that is taken as a consort to the bed without mutual consent to live together forever; but the Council calls a woman a concubine that is wed with this consent but privately and not by public means. But someone might say, if Leo was the author of this Council, how did he absolutely deny a wife could be called a concubine? I respond that Leo was not the author of this Council, but of the last canon. For from the beginning, it is said of the Council that this Council was gathered in the time of the emperors Honorius and Arcadius, Leo was not yet Pope in that time; for he was created in the time of Theodosius the younger, thirty years after the death of Arcadius, as is clear from the Chronicum of Prosper. Then in the last canon some explanation of faith is placed, which was made at the command of Pope Leo, which cannot make sense unless we were to say that the Council of Toledo was held before the times of Leo, but later, in his time, that explanation of faith, was finished, and connected to the same Council, because the same Bishops subscribed to this explanation who were in the Council earlier. And certainly there can be a great conjecture of this matter which we shall see, before that explanation of faith the subscriptions of the Bishops were placed, among whom the Council came to an end. Then, again, the other subscriptions of the same after that explanation of faith. Therefore, St. Leo did not confirm this Council except for that last Canon made in his time. In the twelfth place, Hermann Hamelmann advances the Council of Worms, in canon 3 of which an explored error is discovered. It commands that secret thieves be discovered by reception of the Holy Eucharist, which St. Thomas teaches is an error (3 q. 80 ar. 6 ad 3). I respond, the Council was provincial and not confirmed, nay more it is rather more condemned, in regard to that canon, by the Supreme Pontiffs, as St. Thomas shows in that place. In the thirteenth place, he advances Canons of the sixth Council, since these seem to be received, for Adrian I in his epistle to Tharasius, which is in the second action of the seventh Council, says these canons were divinely and legally predicated. Likewise, Nicholas I in his epistle to the Emperor Michael, as well as Innocent III, cap. A multis, extra de aetate ordinandorum, and the seventh Council in act. 2, 3, 4 5 and 6 uses these canons. But great errors are discovered in these canons. Canon 2 receives the Council under Cyprian on rebaptizing heretics, which St. Augustine proved was erroneous in his seven books on Baptism, likewise, 72 canons are judged to be invalid and dissolve marriages of Catholics with heretics, which is an express error; even if a Catholic sins in marrying a heretic, still the marriage is a sacrament on account of the character of Baptism which heretics retain and therefore such a wedlock cannot be broken. I respond: Not only these two, but even many other canons are erroneous among these canons, but they were not published by any legitimate and approved Council. For it is certain from Tharasius in the seventh Council, act. 4, that these canons were not published by the sixth Council, which took place in the time of Pope Agatho and the Emperor Constantinus, but many years after under the emperor Justinian II, at which Council the Roman Pontiff was not present either in himself or through legates, and he did not later confirm the Council but clearly condemned it, as Bede witnesses in his book de sex aetatibus in Justinian, as well as Paul the Deacon in his life of the same Justinian, and Platina in the life of Sergius. I respond to the words of Adrian: here he only recites the opinion of Tharasius, nor does he refute it, because that 82nd Canon on pictures was useful in the time for which that question was argued. I respond to Nicholas, that his words were for us, for he says he cited that canon of the Greeks in the way that Paul cited the words of heathen poets. I say to Innocent, there he defined nothing in regard to these canons, but only cited one canon from them; moreover, the fact that he cited them in the name of the sixth Council happened either because they were so-called commonly, although they were not truly from that Council; or because Innocent received them from Gratian, dist. 32, can. Si quis. Moreover, Gratian often erred in this regard, attributing a work to those of whom they were not. I say to the seventh Council, these canons were always cited by private men in that Council during disputation, but nothing was defined by the whole Council, for the definition of the Council is contained in act 7 only. There, however, no mention is made of these Canons. See Francis Turrrianus in his book on the seventh Council, and those which argued on these canons in book 2 of On the Roman Pontiff, ch. 14. In the fourteenth place, Hermann Hamelmann (lib. 3 Prolegom. can. ult.), Calvin (Inst. lib. 1 cap. 11 § 14 and following), lib. 4 cap. 9 § 9; and even the Centuriators (8 cap. 9) advance the seventh Council, that second of Nicaea, which they say is opposed with two Councils: the one earlier, that is of Constantinople under Constantine Copronymus, the other later, of Frankfurt under Charlemagne, so that one must either follow the rule of St. Augustine in de Baptismo book 2, cap. 3, who would have it that earlier Councils are corrected by later ones, or the rule of St. Isidore cited by Gratian, dist. 50, can. Domino sancto, which teaches the more ancient Councils must be placed ahead of more recent ones, either way it would be necessary to reject this Council of Nicaea. The fact that Nicaea II is opposed with the earlier Council of Constantinople is clear from Nicaea II, act. 6, where the Fathers in the time of the more recent emperor at the Council of Constantinople defined that images were not to be venerated in any matter, which is opposed with the later Council of Frankfurt, in which even the legates of the Roman Pontiff were present; our adversaries prove: 1) from Ado, Aimonio, the Abbot of Ursberg, Platina and other historians who, when they speak on the times of Charlemagne and Adrian, say that in the Council of Frankfurt the seventh Council of the Greeks was condemned; 2) they show it from four books of Charlemagne which were recently published in the year 1549, and there Charlemagne uses many words against images and opposed the seventh Council, and in the same place we read those books were approved in the Council of Frankfurt. I respond: Nicaea II is not opposed to any legitimate Council. First, what attains to the Council of Constantinople under the emperor Constantine Copronymus, it is certain that it was neither general nor legitimate in any way, since the Roman Pontiff is not found at it in himself or through legates, as John Zonaras and Cedrenus relate in the life of Constantine Copronymus, and the Centuriators affirm the same thing (Cent. 8 cap. 9 col. 551). Yet, without the Roman Pontiff ecumenical Councils cannot be celebrated, as is clear from the rule of the Council of Nicaea which Socrates cites (lib. 2 cap. 13). The fact that the other three patriarchs were not present, namely of Alexandria, Antioch and Jerusalem, as is clear from the same Zonaras, Cedrenus and the Centuriators. Therefore, how can it be called a general Council to which neither the east, nor the west, nor the south consented, but merely a few bishops from the north? Then, as many historians as are extant, both Greek (such as Zonaras, Psellus, Photius, Nicetas, Cedrenus), and Latin (such as Rheginus, Sigebert, Ado, Paul the Deacon, the Abbot of Ursberg) and many others, all either clearly condemn this Council or refuse to number it among the Councils of the Church. Moreover, on the Council of Frankfurt, which our adversaries especially depend upon, I say three things. Firstly, whatever that Council defined, it is not made greater, since there is no question that the second Council of Nicaea must be placed before it, which certainly was more universal, more ancient, and without controversy approved by the Supreme Pontiff. For it is certain from the Council itself, legates of Pope Adrian were present and again that it was approved by Leo III is clear from Ivo of Chartres, 4 part. cap. 147. I say secondly, if it is true what the Centuratiors say (Cent. 8 cap. 9 col. 639) this Council does not harm our position. For they say Adrian and his legates did not consent to the Council of Frankfurt but condemned it; but it is certain that a Council which the Roman Pontiff condemns is of no authority, as is clear from Gelasius in his volume on the bond of anathema, as well as from experience. No Council was ever held as legitimate which the Roman Pontiff condemned. What of the fact that this Council of Frankfurt teaches this thing, for that is clear from the Carolingian books, the Council of Frankfurt decreed that the last judgment of controversies pertains to the Roman Pontiff, and especially by this argument tried to refute the seventh Council because it thought that it was celebrated without the authority of the Roman Pontiff; therefore the Council of Frankfurt destroys the position of the Centuriators by its own testimony. Besides, the Centuriators say in the same place that the Council of Nicaea was confirmed by Adrian, and that the Council of Frankfurt condemned a Council completed without the authority of the Pope, therefore in the judgment of the Centuriators, it is not our Nicaea, but some other which is condemned by that Council. Next, the Centuriators teach in the same place that the Council of Frankfurt did not define that images must be removed from Churches, but that in churches they should remain but not be worshipped; therefore, why remove images from Churches? Why break them? Why not preserve the decree of Frankfurt? From all this, the lie of the Apology of the English is refuted, since it teaches that in the Council of Frankfurt there was a decree that images be destroyed, while on the other hand, the Council of Frankfurt, by the testimony of the Carolingian Books, Hincmar of Reims and of the Centuriators themselves, anathema was pronounced upon those who would destroy images. Besides, the matter itself shows the same thing; if that Synod established it, why was it not done? For who in the western Church would resist a decree of all Bishops and an all-powerful king? Moreover, the fact that it did not happen is more certain because no historian relates it, nay more, Jonas Aurelianensis relates it as a new thing and a sacrilege that Claudius Taurinensis wanted to destroy images in his diocese. Thirdly, I say the matter is most uncertain which was established on images in the Council of Frankfurt, for ancient authors have not proven it. In the first place the very decree of this Council, which is cited in the preface of the Carolingian Books witnesses that in the Council of Frankfurt, a Council that had convened at Constantinople and had commanded images to be worshiped was condemned. Since it names Constantinople, it seems to speak about the Council of the heretics against images, but when it says there was a decree that images should be worshipped, it seems to speak about the Council of the Catholics [at Nicaea]. For equal reason, these Carolingian books say in the Council of Frankfurt a Council was condemned that was held in Constantinople in Bithynia without the authority of the Pope, for the adoration of images; after it names Constantinople and says that this Council did not have the authority of the Pope, it seems to speak about a Council of heretics; moreover, since it says in Bithynia the Council was celebrated for images, it seems to speak about our Nicaea. For Nicaea is a great city in Bithynia, but Constantinople is in Thracia. Indeed, Hincmar of Reims, in cap. 20 of his book against Hincmar of Laon, who lived in nearly the same time, says a Council which convened at Nicaea without the Pope’s authority was condemned in the Council of Frankfurt, where he also unites two contrary things, as is clear. Aimonius (lib. 4 cap. 85) on the deeds of the Franks and the Abbot of Ursperg in his Chronicum for the year 793, writes that in the Council of Frankfurt the seventh Council of the Greeks was condemned, which had convened at Constantinople under Constantine and Irene. There they also join contrary things between themselves. Moreover, many recent historians say that in the Council of Frankfurt, the Council that abolished images was condemned, which the Greeks call the seventh General Council. So does Platina in the life of Adrian, Blondus, decadis 2, lib. 1, Sabellicus lib. 8; Enneadis, 8; Paulus Aemilius lib. 2, de gestis Francorum. On account of this confusion Alanus Copus, in his Dialogue (4 and 5), teaches that in the Council of Frankfurt only the heretical Council of Constantinople was condemned, but not only was Nicaea not condemned, rather it was also confirmed. I would desire such an opinion to be true, nevertheless I suspect it is false. 1) Because these Carolingian books, although they are falsely attributed to Charlemagne, as we will say, were nevertheless written in his times, as is clear from the refutation of the same books which Adrian I published; and they seem to have been written in the Council of Frankfurt, and they also contain the acts of this Council. Hincmar asserts that the author was of this time and the books themselves represent this: moreover, the fact that the Council, which is refuted in these books, is really the Second Council of Nicaea cannot be doubted if either the books themselves, or the response of Adrian were read. 2) Because all ancient authors agree on this, that in the Council of Frankfurt the Seventh Council was condemned which had decreed that images must be adored. So teach Hincmar, Aimonius, Rheginus, Ado and others; but to say that all of them lied or that their books were corrupted, as Copus says, seems to me a little too hard. 3) Because if these authors spoke on the false seventh Council, that is the Council of Constantinople against images, certainly they would also have remembered Nicaea II in their histories, but they do not mention any seventh Council except for this one which they say condemned images. It is also not opposed that the Carolingian books, as Abbot of Ursperg and Aimonius say, condemn the Council held at Constantinople; for the Abbot followed the Carolingian books, as also Aimonius, but the author of these books either had a lapse of memory or from inexperience placed the name of Constantinople in place of Nicaea; for otherwise when he says a Council celebrated in the province of Bythinia, where Nicaea is, not Constantinople, it seems to show enough that he spoke about Nicaea, and likewise the Abbot and Aimonius when they say a Council celebrated under Constantine and Irene, clearly they show that they are speaking about Nicaea II, even if through an error they named Constantinople. And it is not opposed that Hincmar and the Carolingian books say the Council was condemned at Frankfurt was convened without the authority of the Pope, which is false about Nicaea and true about Constantinople. For Hincmar followed the Carolingian books, as he shows, for the author of those books fabricated this lie with many others that he would impose upon the Council of Frankfurt, as we will say in a little while. Lastly, it is not opposed that Platina, Blondus, Sabellicus and Paulus Aemilius say that a Council forbidding images was condemned, for in the first place all of these are more recent. Then, what they say does not oppose the sayings of the old historians since two Councils are condemned in the Council of Frankfurt, namely Constantinople against Images and Nicaea II for images, as is clear from the Carolingian books and from Hincmar, and perhaps this is the reason why some of the ancient historians name Nicaea, some Constantinople, when they say a Council of the Greeks condemned at the Council of Frankfurt. Therefore, it seems to me that in the Council of Frankfurt Nicaea II was truly condemned, but in error and materially, in the same way as once the Council of Ariminium condemned the term homoousion. For the author of the Carolingian books inflicted upon the Council and blocked it up with two lies. One lie was that in the Council of Nicaea it was defined that images should be adored with the cult of latria. The other is that the decree was made without the consent of the Roman Pope. Since it held these two lies as true, the Council of Frankfurt condemned, and rightly if these two things were true, the Council of Nicaea as profane and illegitimate. The fact that these two lies persuaded the Council is clear from he Carolingian books themselves, for the preface clearly says: “A new question has been brought [to the Council’s attention] from a Council of the Greeks, which they made at Constantinople concerning the adoration of images, in which it was decreed that those who would not so devote service and adoration of images of the saints deified as the Trinity, will be judged anathema, which moreover, our Fathers refusing to devote service to them, scorned and condemned those consenting to it.” Also, in the work, Constantine, the Bishop of Cyprus is introduced at the second Council of Nicaea speaking anathema against anyone that does not adore images with the same cult in which the most Holy Trinity is adored. There you clearly have the first lie. The same author clearly teaches that judgment of controversies of faith pertains to the Pope, and therefore, that Council would avail nothing for the adoration of images which lacked the authority of the Pope. Besides, these ancient authors, who say they condemned the false Council which had decreed images must be adored, without a doubt understand “must be adored with latria” for “must be adored”, for they also teach images must be venerated and still that Council rebuked those that commanded images to be worshiped. Ado, in his Chronicum for the year 696, says that at Rome, on the day of the exaltation of the Cross, the Cross was kissed by the whole people, and given customary adoration and even in the same work for the year 717, he calls an image which the heretic Philippicus overturned and the Catholic emperor Theodosius restored something that must be venerated. Rheginus, in book 1 of his Chronicum, near the end, recognizes the adoration of the Cross and called the toppling of images by Leo the Iconoclast a crime. John Aventinus (lib. 4, annalium) says that at a sign from the Emperor Charlemagne, his image in the Church was venerated by all present. The Abbot of Ursperg, in his Chronicle, inveighs against Leo the Isaurian and Constantine Copronymus, on account of the casting out of images and calls them impious and precursors of Antichrist; and on the other hand he praises Pope Gregory and calls him a holy man because he excommunicated the emperor on account of the destruction images of Christ and the Saints. The fact that these are truly lies, namely that Nicaea II lacked the authority of the Pope and that it decreed images must be adored with the cult of latria is most certain. In the Second Council of Nicaea itself, act. 2, they recite the epistles of Pope Adrian favoring images and in all actions the legates of the Pope are the first to subscribe. Then with what attains to cult, in the first act Basil of Ancyra, who was previously a heretic, when he had become reasonable again published a Catholic confession with the attention and approval of the whole Council, said he certainly worships images, but not with the cult of latria, since this is due to God alone. The Bishop Constantine of Cyprus spoke likewise in the seventh Council, act. 3. All the rest say the same thing in act. 4 and 7. And one ought not marvel that the author of the Carolingian books would have blocked up the Council of Frankfurt with such manifest lies about Nicaea II held a little earlier. If today the Centuriators and Calvin dare to write that we worship images with divine honors as gods when so many books of Catholics and a Latin Council celebrated in German lands at Trent all clearly and eloquently declare the contrary, what marvel is it if the same was made up about a Greek Council which was celebrated in the east and few could read? Yet, what if someone were to say that at least the Council of Frankfurt, which was very well attended and legitimate could err? I respond: It could err and did err not in a matter of law but on a question of fact, and besides, it would be no wonder if it could err for the Roman legates did not consent, as the Centuriators say. For the Pope not only withheld his consent, but even refuted the decree of Frankfurt, as is clear from the book of Adrian on images to Charlemagne, where all the lies of those Carolingian books are refuted. Next, the fact that they advance these accounts from those books as though they were of Charlemagne, which serves as the foundation of this case. I say those books are neither of Charlemagne nor can any trust be placed in them. That they are not of Charlemagne is proved 1) because the book of Pope Adrian I to Charlemagne is extant, in which these books are accurately refuted and it is especially understood that those books were composed by a heretic and sent by Charles to the Pope so that he would respond to them. Moreover, there is this book of Adrian, which is extant in the third volume of Councils, and it can also be understood from Ivo of Chartres, who transfers many things from this book in the name of Adrian in the fourth part of his decree. 2) It is certain from the Greek and Latin historians, Zonaras and Cedrenus in the life of Leo the Isaurian, still Paul the Deacon in the life of the same, that the Roman Pontiffs Gregory III, Adrian I and Leo III defected from the Greek emperors, excommunicated them, forbade taxes to be sent to them from Italy, and consigned themselves to the protection of the Franks, and also at length transferred the empire to them especially for the reason that the Greek Emperors gave patronage to the heresy of Iconoclasm, since conversely, the kings of the Franks were steadfast in the ancient faith. How could it have the appearance of truth that the Emperor Charlemagne labored in the same heresy and favored the error of the Greeks against which the Roman Pontiff wrote? Rather, let us hear the words of Zonaras: “Therefore, Pope Gregory forsook obedience of the emperor on account of the perversity of his opinion, made peace with the Franks since they had previously often given assistance that he might recall Emperor Leo from hatred of God by letters, and lead him back to the cult of sacred images.” And then on the life of Irene: “After the death of Adrian, the Pope of old Rome, Leo was appointed Pope, a revered and honorable man, who, consigned himself to Charles, the king of the Franks, and from that time Rome was in the power of the Franks, and Charles, after being crowned by Pope Leo, was called Emperor of the Romans.” For Pope Gregory would have nothing to do with the impious governors of the Church of Constantinople, and made peace with the Franks. 3) John of Arles writes in book 1 de cultu imaginum (and he lived in the time of Louis the Pious, the son of Charles), that Claudius Taurinensis, the patron of that heresy for the whole time in which Charlemagne lived, never dared to utter a sound. And in the same place, he calls the Emperor Charlemagne that most pious man, and of holy memory. Therefore, if the Iconoclasts, living at the same time as Charlemagne did not dare to preach their heresy, if the defenders of images venerated Charlemagne as a pious and holy emperor, how impudent is it to attribute these books against images to Charlemagne? 4) Paulus Aemilius writes in book 2 of his history of the Franks, just as Rheginus in his Chronicus, in Council compelled by a certain heathen, King Peppin, the father of Charlemagne, confuted the error of the Greeks against sacred images with the legates of the Greek emperor present; from the same Paulus it is certain that not long after Pope Stephen celebrated a Council at Rome against the same error of the Greeks to which Charlemagne sent twelve bishops from particular parts of his kingdom. So what boldness do our adversaries rest upon to transform this most Christian prince into an Iconoclast? Especially when the Centuriators assent on the side of Paulus Aemilius? (Cent. 8, cap. 9 col. 570). 5) It is certain from all historians and from the letters and songs of Charlemagne, nay more even from his deeds, that he was always most united with Pope Adrian. Still, there is an epitaph extant by the Emperor Charlemagne that is no less elegant than it is piously written, cited by Onuphrius in his addition to Platina, which begins in this way: Hic pater Ecclesiae, Romae decus, inclytus auctor Adrianus requiem Papa beatus habet. Vir cui vita Deus, pietas lex, gloria Christus: Pastor Apostolicus promptus ad omne bonum. ... Post patrem Carolus lacrymans haec carmina scripsit, Tu mihi dulcis amor, te modo plango pater. Tu memor esto mei, sequitur te mens mea semper, Cum Christo teneas regna beata poli. This father of the Church, ornament of Rome, the illustrious authority Blessed Pope Adrian has rest. A man for whom God was life, law piety and Christ glory; Apostolic Pastor eager for every good. ... After a father Charles crying wrote these things, You are sweet love to me, now I a father mourn you, Remember me, my mind always follows you, May you hold the blessed kingdoms of heaven with Christ. How is it believable then, that Charles was of another religion and faith than Adrian? Or that he wrote so bitterly against Adrian himself when he venerated him in such a way as well as praised him after his death? Next, it is certain that Charlemagne was a man learned in Latin and Greek, prudent and ingenious, but these books are of a barbarous and unlearned man, light and seem plainly stupid. For to say that Constantinople, a very famous city, was in Bithynia when everyone knows that it is in Thrace, unless perhaps there were frequent earthquakes there that only changed it. Then, it asserts that a Council favoring the cult of images was celebrated at Constantinople, although every man knows that was celebrated at Nicaea unless he reads nothing at all. And how serious is it to attribute these many things to the fathers of Nicaea II by calumny and a lie, which they never said, and meanwhile which their adversaries had said, such is that the Eucharist is an image of the body of Christ, which not only the Fathers of Nicaea II did not defend, as this author dreams up, but they even avowedly reject. Wherefore Calvin takes up the occasion of another lie. Since the Iconoclasts said only one image must be adored, i.e. the Eucharist, and this pseudo-Charles attributed it to Nicaea, Calvin was pleased to so change the matter, as to say: “Moreover, lest the fable would lack solemn applause a little clause was added (namely by the Council of Nicaea), ‘let them rejoice and exult who, having images of Christ, offer sacrifice to them’.” This is a most impudent lie. God forbid that Nicaea II meant for sacrifice to be offered to images, as we see in act. 7 where they declared precisely that true latria is not to be offered to images, but only honorary adoration. Finally, it happens that this book, like another Melchisedech, is without a father, mother or genealogy; for it appeared suddenly into the light, nor is it known when or where or how, or by whom it was found, nor does it have the name of the author nor of the printer, nor of the place where it was printed. Such are all the arguments and the marks of deceit. Be that as it may, what if it were a book of Charlemagne? What, then, would our adversaries gain? Absolutely nothing. For the author of this book clearly opposes nearly all the dogmas of Calvin when he clearly teaches that the final judgment on controversies of faith pertains to the Roman Pontiff, and he holds the primacy not from Councils but from God himself. The same would have it that exorcism is applied in Baptism, Churches are dedicated with certain rites, prayers must be offered for the dead, Saints invoked, relics venerated, chrism, water and salt are to be blessed and retained for use in the Church, that the body of Christ is truly present in the Eucharist and must be worshiped and offered as a true and proper sacrifice, all of which our adversaries cite as explored heresies. So, if they want us to believe this author when he teaches that the Council of Nicaea erred, let them believe the same when he asserts as many things as we have already enumerated. What if it were certain that Charlemagne himself wrote this book and it agreed in all things with the Calvinists, what else would they have but the testimony of one lay soldier? To oppose this to a general Council of Bishops is manifest foolishness. For as St. John Damascene rightly says about images (orat. secunda), Christ did not consign the Church to kings and emperors, but to Bishops and pastors. In the fifteenth place, they advance two Councils opposed between themselves, in which Roman Pontiffs presided. For the Roman Council under Stephen VII, it invalidated all the acts of his predecessor, Pope Formosus. Thereafter, the Council of Ravenna under John IX invalidated the acts of the Council under Stephen and approved the acts of Formosus. See Sigebert in his Chronicum for the year 903; Matt. Palmerius in Chronicum for the year 899 and Platina in the lives of these Popes. I respond: This was a question of fact, i.e. whether Formosus was a true and legitimate Pope and because Stephen was badly informed, he thought that Formosus was not a Pope and invalidated his acts. Later, because John truly investigated the matter better, he discovered the contrary and corrected the error of the earlier Council, according to the rule of St. Augustine which says: earlier Councils are emended by later ones, without a doubt in particular cases of this sort. In the sixteenth place, they advance the Roman Council under Nicholas II, in which it was defined that not only the sacrament of the body of Christ, but even the true body of Christ itself is taken up and broken in the hands of the priests and ground by the teeth of the faithful, as is clear from can. Ego Berengarius, de consec. dist. 2. But this is a manifest error against the glorious resurrection of Christ, about which the Apostle speaks: “Christ, rising from the dead, does not die again.” (Romans 6:9) For if the true body of Christ is broken and ground, certainly it is corrupted and will die. I respond: It was never a question of whether the body of Christ truly, as it is in itself, would be broken in the hands and ground up in the teeth; for it was always certain that the body of Christ, as it now exists, is incorruptible and cannot be broken and ground except in a sign of the Sacrament, so that it might be said to be broken and ground since its sign, i.e. the species of bread, is broken and ground. Yet, the question was whether the sign, which is broken and ground, were an empty sign or whether it truly and really contained the body of Christ, because Berengarius had taught it was an empty sign. Thus, the Council, while constituting the form of abjuration of this error, wanted him to say that it is not only a Sacrament, but also the true body of Christ that is broken and ground. Here, the sense of the words is not that it is ground and broken as an empty sign, but also as the true body of Christ, that is rather more a sign really having the body of Christ joined, or rather, even the true body of Christ existing there present, is broken and ground but not in itself, rather in the sign. This is how we also understand it with what Chrysostom says: “O how many times they say would that I might see his form and his shoe! You truly do see it, you touch it, you eat it.” (Homily 83 in Matthew). In the seventeenth place, Hermann advances the Lateran Council under Innocent III, in which it was defined that it must be held as an article of faith that the bread and wine are transubstantiated in the Sacrament into the body and blood of Christ. But at the Council of Ephesus anathema is said to all those advancing another creed. I respond: a) the Lateran Council did not compose any Creed, but merely defined one question on faith, just as many Councils did after Ephesus. I say: b) The Council of Ephesus declared anathema to anyone advancing another creed, i.e. against the Council of Nicaea, but not another, that is, one that is new and more explicit. I say: c) The Council of Ephesus forbade Bishops to compose a new Creed as well as particular Councils, but not the Supreme Pontiff or a general Council, for no one has the authority to command an equal or a greater. In the eighteenth place, they advance the Council of Constance and Basel, for in sess. 13 they excommunicated anyone that communicated under both species, but conceded both species to the Bohemians. I respond: Whatever might be the case on the authority of Councils, I say these are not opposed in themselves since Constance excommunicated those who communicated under both species without a license from the Church. So the precepts of the Fathers are understood, but one that commands does not thereby deprive himself of the authority to dispense. Moreover, the Council of Basel dispensed with the Bohemians and gave a license to them to communicate under both species. Lastly, they advance from the same Councils of Constance and Basel that they ratified the position that a Council is above a Pope, whose contrary is held in the fifth Lateran Council, sess. 11, but we will speak on this matter below at the end of this book.

 

 

 

CAPÍTULO IX: SE CONTESTA LA OBJECIÓN ADICIONADA POR LA RAZÓN

POR ÚLTIMO, objetan con razón lo siguiente. Sucede a menudo en cada grupo de una multitud, que una parte mayor vence a la mejor, por eso, en los Concilios de la Iglesia, donde todas las cosas se definen por una votación mayor, puede fácilmente suceder que caigan en error. Por lo tanto: si bien los Consejos legítimos no pueden equivocarse, ¿quién sabe si alguna vez hubo un Consejo legítimo? Porque un Concilio no es legítimo si no está formado por Obispos fieles; sin embargo, ¿quién puede saber si los que se reúnen tienen verdadera fe y verdadera ordenación? Luego, en los antiguos Concilios, los obispos reunidos de muchas provincias, examinaban diligentemente una cuestión propuesta, luego la suscribían por su propia voluntad, sin ser coaccionados por alguna fuerza externa, y hacían otras cosas de este tipo que exigen los Concilios legítimos; ¿De qué fuente lo sabemos sino de la fe en los historiadores? Pero los historiadores (excepto los divinos) mienten a menudo, y ciertamente no hacen una fe firme e infalible. Por tanto, todos los decretos de los Concilios son dudosos.

 

Respondemos: En las asambleas humanas sucede a veces que la mayor parte vence a la mejor; sino en un Concilio de la Iglesia, donde preside el Espíritu Santo y donde Cristo está en medio de ellos, en cuyo nombre están reunidos y donde está presente él, a quienes fue dicho por la misma Verdad: “He orado por ti para que tu fe no decaiga, y una vez convertido, confirma a tus hermanos”, no es algo que deba temerse. Aunque la mayor parte resistió mejor, como ocurrió en el Concilio de Armenia y en el segundo Concilio de Éfeso, nunca venció porque los actos de este tipo de Concilios pronto fueron invalidados por aquel a quien le conviene confirmar a los hermanos por su cargo, del mismo modo que vemos ocurrido en los Concilios de Armenia y Éfeso II. Ahora bien, para responder a la segunda objeción, no es necesario que sepamos que los Obispos que se reúnen en los Concilios tienen verdadera fe y verdadera ordenación, sino que basta que no esté seguro de lo contrario. Porque incluso si el Sumo Pontífice (lo que no podemos creer que suceda), y todos los Obispos que son llamados a algún Concilio general por el Sumo Pontífice, fueran realmente herejes en el corazón y sólo fueran católicos por confesión externa, ni recibieran verdaderamente el carácter invisible del Orden Sagrado sino una imposición vacía de manos, sin embargo, estamos seguros de que Dios nunca permitiría que un Concilio de esta clase se equivocara en la formación de sus decretos; porque el Espíritu Santo asiste en un Concilio no por el Concilio mismo, sino por la Iglesia universal, que por precepto divino está obligada a no discutir la enseñanza de los Obispos, sino más bien a venerarla. Por lo tanto, la divina providencia se encargó de que la Iglesia universal no se equivocara, de modo que incluso un Concilio de falsos Obispos, lo quisieran o no, propondría la fe más verdadera a seguir por la Iglesia. De ahí que para que sea legítima alguna reunión de Obispos se dice también que sólo se requiere que se reúnan estos Obispos, que ordinariamente presiden la Iglesia y son verdaderos Obispos, y además son tenidos públicamente como católicos por todos, cualquiera que sea la causa sobre las cosas que esconden en sus corazones. Sin embargo, como no sólo sabemos que Dios tiene cuidado de la salvación de su Iglesia, sino que también aprendemos de las Escrituras que la providencia de Dios dispone dulcemente todas las cosas, en consecuencia creemos con certeza que Dios nunca permitirá eso en un Concilio, que la Iglesia cree legítima, que o todos o la mayor parte de los Obispos allí reunidos no serían legítimos ni siquiera católicos, pues sería terriblemente duro y violento (aunque no es imposible que Dios, que también reprendió un profeta insípido con una bestia de carga) que todo un Concilio de herejes, al tiempo que se oponía a su voluntad y enseñanza, elaboraría un decreto católico.

 

Ciertos hombres responden a la última objeción, como Vega (en Concil. Trid. lib. 3, cap. 39) que un Concilio es legítimo y celebrado con fe católica por los fieles no por el testimonio de los historiadores sino porque el Concilio mismo definió esto; porque los Concilios suelen definir, al comienzo de sus actos, que su reunión es legítima y está reunida en el Espíritu Santo. Pero esta ciertamente no parece ser una respuesta sólida.

En primer lugar, porque los antiguos Concilios no solían dar testimonio al principio de que la asamblea estaba legítimamente reunida en el Espíritu Santo; muchos ciertos concilios posteriores, como Constanza, Basilea, Letrán V, Trento y otros, dan ese testimonio, pero no como un decreto formado de fide. Entre los cánones propiamente dichos, nunca se ha encontrado ningún canon de ningún Concilio en el que se defina que es legítimo el propio Concilio mediante el cual se forman esos cánones.

En segundo lugar, o tenemos la certeza, por otra fuente, de que algún Consejo era legítimo, cuando pretendían definir que era legítimo, o no es seguro. Si es cierto, en vano está de moda tal decreto; si no es seguro, ahora empezaremos a dudar del propio decreto; Si era ambiguo si un Concilio era legítimo antes de definir que era legítimo, también lo será en cuanto a si se habría equivocado en el mismo decreto en el que se declaró legítimo. Por eso otros responden que cualquier consejo que se quiera es legítimo por las circunstancias presentes en ese momento, y pueden ser evidentes sin otra prueba. Porque ven que los Obispos se reúnen como uno que todos tienen por verdaderos Obispos, y se reúnen de diferentes provincias y son llamados por quien tiene la autoridad y si algo más fuera necesario para un Concilio legítimo, también pueden ver ya que, como dijimos anteriormente, no se requiere nada invisible. Además, para la posteridad o para los que estuvieron ausentes, la misma cosa se sabe por la fe humana, pero es muy cierta y tal evidencia puede compararse por un modo natural. A modo de ejemplo, no sólo uno o dos historiadores atestiguan que el Concilio de Nicea fue legítimo, sino muchos escritores diferentes de esa época, así como de las épocas posteriores, y la Iglesia actual afirma precisamente esto; No hay ni hubo nadie que pensara o pensara lo contrario. Por eso, de la misma manera que Cicerón fue cónsul, Julio César un dictador, Octavio peleó con Marco Antonio en una batalla naval, y otras cosas de este tipo, aunque dependan de la fe humana, son tan ciertas que Parecen tener cierta evidencia. Así también los Concilios de la Iglesia, que decimos que fueron legítimos, tienen tantos testimonios de todas las épocas que no nos deja ninguna duda de que los creeríamos menos de lo que se dicen. Por eso debemos sostener con fe católica que los Concilios legítimos confirmados por el Sumo Pontífice no pueden errar, ni siquiera por evidencia natural, o que sabríamos por una fe humana certera que el Concilio de Nicea, el de Constantinopla, el primero de Éfeso y otros Si tales decretos fueran legítimos y aprobados por el Sumo Pontífice, se sigue ciertamente que debemos creer con cierta fe en tales decretos. Por favor, ver Melchor Cano en el libro 6 de Locis, último capítulo, en la solución al décimo argumento, para más información sobre este asunto.

 

 

CAPITULO X: CONSEJOS PARTICULARES QUE NO FUERON APROBADOS POR EL SUPREMO PONTÍFICE NO HAGA DE NINGUNA MANERA CIERTA FE

 

CAPÍTULO XI: LOS CONSEJOS GENERALES, ANTES DE RECIBIR LA CONFIRMACIÓN POR EL PAPA, PUEDE ERRAR A MENOS QUE LOS PADRES SIGAN LAS INSTRUCCIONES DE EL PAPA AL DEFINIR

 

CAPÍTULO XII: SI LA AUTORIDAD DE UN CONSEJO ES MAYOR QUE SAGRADA ESCRITURA

Hablamos sobre la autoridad de los Concilios considerados absolutamente, ahora debemos hablar sobre los mismos en comparación con otros principios de la fe, es decir, la palabra escrita de Dios (y para las tradiciones el razonamiento es el mismo), y el Papa. Los herejes de esta época claman por todas partes que sometemos las Escrituras a los Concilios. Calvino, en los Institutos, libro 4, cap. 9 §14, dice: “Someter el oráculo de Dios de esta manera a la censura de los hombres para que sea ratificado porque agrada a los hombres es una blasfemia indigna que se conmemora”. Cosas similares se descubren en todas partes en los escritos de los demás. Además, esta no es nuestra blasfemia, sino su testaferro. Porque los católicos no someten la Sagrada Escritura a los Concilios, sino que la presentan ante ellos; Tampoco hay ninguna controversia sobre este punto. Pero si algunos católicos dicen a veces que la Escritura depende de la Iglesia o de un Concilio, no lo entienden en cuanto a su autoridad o en cuanto a lo que es, sino en cuanto a la explicación y en cuanto a nosotros.

Por lo tanto, es necesario observar que hay una distinción múltiple entre la Sagrada Escritura y los decretos de los Concilios, de donde se entiende que la Escritura se antepone a los Concilios. 1) La Escritura es la verdadera palabra de Dios, revelada inmediatamente, y en cierta medida por dictado de Dios según lo que leemos en 2 Pedro 1:21 “Inspirados por el Espíritu Santo hablaron los santos hombres de Dios”, y en 2 Timoteo 3:16 “Toda la Escritura es divinamente inspirada”. Sin embargo, no se entiende que esto signifique que todos los escritores sagrados tuvieron nuevas revelaciones y escribieron cosas que de antemano ignoraban. Es cierto que los evangelistas Mateo y Juan escribieron lo que vieron, mientras que Marcos y Lucas escribieron lo que oyeron, como el mismo Lucas declara al comienzo de su evangelio: “Así como nos lo transmitieron a nosotros los que vimos. desde el principio." (Lucas 1:2).

Por lo tanto, se dice que los escritores sagrados tuvieron revelación inmediata y escribieron las palabras de Dios mismo, porque o algunas cosas nuevas y previamente desconocidas fueron reveladas por Dios, según aquello del Salmo 50 (51):8: “Tú has hecho conocido las cosas inciertas y ocultas de tu sabiduría”; Dios inmediatamente inspiró y movió a los escritores a escribir las cosas que vieron u oyeron y los dirigió para que no se equivocaran en algún asunto. Así como verdaderamente se puede decir que una epístola es de un príncipe y dictada por el príncipe, aunque el que la transcribió ya sabía lo que iba a escribir, así se dice que es y realmente es la palabra inmediata de Dios que fue escrito por los evangelistas bajo la inspiración y dirección de Dios, incluso si escribieron las cosas que vieron u oyeron. Pero los Concilios no tienen ni escriben revelaciones inmediatas, ni las palabras de Dios, sino que sólo declaran lo que en verdad es la palabra de Dios, escrita o transmitida, y cómo debe entenderse; además, deducen conclusiones mediante el razonamiento. Por lo tanto, cuando los Concilios definen cuáles son los libros canónicos y divinos, no hacen que sean de verdad infalible, sino que sólo declaran que lo son. Así incluso el Concilio de Trento, en la sesión 13, c. 1, cuando define que aquellas palabras: “Esto es mi cuerpo” deben entenderse correctamente, no en sentido figurado, no publicó sino declaró la palabra de Dios. Y cuando el Concilio de Nicea definió que Cristo es homoousion (consustancial) con el Padre, sacó la conclusión de las Escrituras en las que precisamente está contenido que hay un Dios, y el Padre es Dios, así como el Hijo, de de lo cual se sigue necesariamente que el Padre y el Hijo son de la misma sustancia y divinidad. Asimismo, en el Concilio sexto, cuando define que Cristo tenía dos voluntades, la divina y la humana, extrae de la Escritura la conclusión de que Cristo es Dios perfecto y hombre perfecto.

La segunda distinción surge de la primera, y es que los escritores sagrados no deben trabajar mucho en producir estos libros; porque les bastaba con que trabajaran escribiendo o dictando si estaban dando profecías; o al punto principal recordando de memoria lo que habían visto u oído, y pensaban las palabras que debían escribir, si estuvieran escribiendo historias o epístolas o algo similar. Pero los Padres en los Concilios deben buscar el asunto mismo, es decir, investigar las conclusiones mediante la disputa, la lectura y la reflexión. Por eso leemos en Hechos 15 en el primer Concilio que hubo mucho cuestionamiento. Rufino testifica sobre el Concilio de Nicea en el libro 10, cap. 5, hist. Ecclesiasticae, a propósito de Hechos 15 los padres del Concilio dicen: “Ha sido visto por el Espíritu Santo y por nosotros”, es decir, el Espíritu Santo ayuda a nuestra laboriosidad y diligencia. Pero los escritores sagrados sólo atribuyen a Dios lo que escriben y por eso los profetas repiten tantas veces: “Así habla el Señor”. La tercera es que en la Escritura no hay error, ya sea que se trate de fe o de moral, y ya sea que se afirme alguna cosa general, incluso común a toda la Iglesia, o alguna cosa particular propia de un hombre. Pero es cierto y de fe que sin la gracia del Espíritu Santo nadie se salva, y Pedro, Pablo, Esteban y algunos otros verdaderamente tuvieron el Espíritu Santo y fueron salvos, ya que la misma Escritura da testimonio de que ambos son sumamente buenos. Es cierto, pero los Consejos pueden equivocarse en determinados juicios.

La cuarta es que en las Escrituras no sólo las enseñanzas, sino incluso todas y cada una de las palabras pertenecen a la fe. Creemos que ninguna palabra de la Escritura es en vano o no está correctamente colocada, pero en los Concilios la mayor parte de los actos no pertenecen a la fe. Porque no son de fide las disputas precedidas, ni las razones que se añaden, ni las cosas que se exponen para explicar e ilustrar las cosas, sino sólo los decretos simples, y ni siquiera todos, sino sólo los que se proponen como de fide. A veces los Concilios definen algo no como un decreto sino como probable, como cuando el Concilio de Vienne decretó que debe considerarse más probable que la gracia y las virtudes sean infundidas a los niños en el bautismo, tal como están contenidas en Clem. uni. de Summa Trinitate et fide Catholica. Pero cuando un decreto se propone como de fide, se desprende fácilmente de las palabras del Concilio porque suelen decir que explican la fe católica o hay que tener por herejes a los que piensan lo contrario; o lo que es más común, dicen anatema y excluyen de la Iglesia a todo aquel que piense lo contrario. Pero cuando no dicen nada de esto, el asunto no es seguro de fide. Además, en los mismos decretos sobre la fe, no pertenecen a la fe las palabras, sino sólo el sentido. No es herético decir que en los cánones de los Concilios alguna palabra sea superflua o no esté correctamente colocada, excepto tal vez que el decreto se formara a partir de la palabra misma, como cuando en el Concilio de Nicea decretaron que debía recibirse la palabra ὁμοούσιον, y en Éfeso la palabra Θεοτόν.

La quinta es que la Escritura no necesita la aprobación del Papa para ser auténtica, sino sólo que se conozca su autoridad; pero los Concilios, incluso los legítimos y generales, no se ratifican hasta que son confirmados por el Papa, como mostramos en una pregunta anterior. Pero algunos hombres se oponen. Graciano, en d. 19, lata. En canonicis, afirma que las epístolas decretales de los Papas deben contarse entre las Escrituras canónicas, y en d. 20, lata. Decretales, dice que los cánones de los Concilios tienen la misma autoridad que las epístolas decretales, por lo tanto incluso los cánones de los Concilios se cuentan entre las Escrituras canónicas; en consecuencia, las Escrituras no se presentan ante los Concilios. Además, San Gregorio dice que venera los cuatro primeros Concilios como los cuatro libros de los Evangelios (lib. 1 epist. 24).

Le respondo doblemente a Graciano.

En primer lugar, fue engañado por un códice corrupto que consideraba de San Agustín, pues atribuyó ese canon a Agustín (lib. 2 doct. Christiana, cap. 8); pero los códices verdaderos y corregidos de San Agustín no tienen lo que relata Graciano sino que difieren con mucho. Agustín no dice que las epístolas que la Sede Apostólica suele dar o recibir sean Escritura canónica, como leyó Graciano, sino un juicio sobre las sagradas escrituras que pertenecen a las Iglesias y principalmente a aquellas que son Sedes Apostólicas o merecen recibir epístolas, como son Roma, en la que se sentó Pedro y a la que Pablo escribió; Éfeso, en la que se sentó Juan y a la que escribió el mismo Pablo, y algunos otros.

Digo en segundo lugar, con este error planteado, Graciano no quiso decir que los decretos de los Papas sean Escrituras propiamente sagradas y canónicas como los Evangelios o los Salmos, sino que son escritos sagrados para distinguirlos de los escritos profanos y canónicos. para distinguirlos de los escritos sagrados de los Padres, que no son reglas ni tienen autoridad para obligar. Aunque los cánones de los Papas y de los Concilios se distinguen y colocan después de la divina Escritura, sin embargo pueden y deben ser llamados escritos sagrados además de canónicos, lo mismo que el séptimo Concilio en acto. 3, llama constituciones divinamente inspiradas a los decretos de los Concilios. Es más, Inocencio, cap Cum Marthae extra de Celebratione Missarum, llama escritura sagrada a la enseñanza de San Agustín: “Al mártir le hace una injuria el que reza por él”, serm. 17, de las palabras del Apóstol. Además, que Graciano sentía que los decretos de los concilios no debían equipararse con las escrituras divinas propiamente dichas, se desprende claramente de 36 caussa, quaest. 2 latas. Placuit, donde colocó la opinión de Jerónimo, porque estaba fortalecida con el testimonio de la divina Escritura, antes de un decreto de un Concilio.

Respondo a lo de Gregorio: suena a similitud, no a equiparación, con lo de Mateo 5:48: “Sed perfectos como vuestro padre celestial es perfecto”. O si parece equiparable, habrá que decir que Gregorio no compara los Concilios con los Evangelios en todo, sino sólo en la misma certeza con la que se habla de ellos tanto en las Escrituras como en los decretos de los Concilios. . Puesto que ambas son de verdad infalible, se puede decir que son igualmente ciertas; pero así como los Concilios no tienen mayor autoridad que la Escritura, resta explicar al menos si la autoridad de un Concilio ecuménico era mayor que la del Sumo Pontífice.

 

CAPÍTULO XIII: SI UN CONCILIO ESTÁ POR ENCIMA DE UN PAPA

 

CAPITULO XIV: SE EXPLICAN LAS DIFERENTES OPINIONES

 

CAPÍTULO XV: EL SUPREMO PONTÍFICE ES CABEZA DE TODA LA IGLESIA

DE VERDAD, para declarar la verdad del asunto, transmitiremos y demostraremos varias proposiciones, de las cuales esta es la primera. El Romano Pontífice es pastor y cabeza no sólo de todas las Iglesias particulares, sino también de toda la Iglesia universal reunida, constituida inmediatamente por Cristo. Esto va contra el primer fundamento de nuestros adversarios, el cual, si bien fue profusamente probado en los libros Del Romano Pontífice, aún así debe ser probado brevemente en este lugar. Por tanto, se prueba: 1) de la Escritura. Pedro es el fundamento de la Iglesia, fundamento que fue puesto por Cristo según lo de Mateo 16:18, “Tú eres Pedro, y sobre esta piedra edificaré mi Iglesia”, por lo tanto cabeza y pastor, por lo que es el fundamento. en la casa la cabeza es para el cuerpo y el pastor para el rebaño. Así como el fundamento no depende de la casa, sino la casa del fundamento, así también la cabeza no depende del cuerpo, sino el cuerpo de la cabeza, y el pastor no depende del rebaño, sino el rebaño de el pastor. Además, en este lugar se entiende por la palabra Iglesia a la Iglesia universal, incluso reunida, como ocurre en un Concilio general, como se prueba en Mateo 18,17, donde Cristo dice sobre la misma Iglesia: “Si no oyere ellos, que vaya a la Iglesia”. En tal pasaje, nuestros adversarios entienden un Concilio general por “iglesia”. Además, una vez reunida la Iglesia, un Concilio es más propiamente la Iglesia de Cristo, como también lo admiten nuestros adversarios, porque la Iglesia es una congregación de fieles; por tanto, cuanto más reunidos y unidos estén los fieles, mejor serán. la Iglesia. Sin embargo, es una estupidez, cuando algo se pronuncia absolutamente sobre otra cosa, eliminar lo que con más propiedad se entiende por ello; en consecuencia, cuando Cristo dice: "Sobre esta roca edificaré mi Iglesia", la Iglesia universal reunida es estúpidamente eliminada, ya que es propiamente la Iglesia. Además, la Iglesia de Cristo siempre está reunida formalmente, porque es un reino, una familia, un rebaño, aunque parezca estar muy dispersa en un lugar. Así, si el Papa es pastor y cabeza de la Iglesia, ciertamente no es una Iglesia dispersa, lo cual es nulo, sino que es pastor y cabeza de la Iglesia reunida. Lo mismo se dice del último capítulo de Juan: “Apacienta mis ovejas”. Porque incluso si nuestros adversarios dicen que el Señor había dicho “apacienta a mis ovejas”, y no a mi Iglesia, sin embargo la Iglesia así lo explica en la oración por el Papa: “Oh Dios, pastor y soberano de todos los fieles, que quisiste a tu siervo N. .. para presidir tu Iglesia”. Y además, o la Iglesia reunida (o un Concilio general), pertenece a las ovejas de Cristo, o no. Si corresponde, en consecuencia Pedro es pastor de la Iglesia reunida y de un Concilio general; si no corresponde, entonces los cristianos, por estar reunidos, dejan de ser ovejas de Cristo, lo cual es de lo más absurdo.

2) Se prueba por los Concilios, pues en el Concilio de Calcedonia, en su epístola al Papa León, declara con palabras precisas que San León era jefe de aquel Concilio, que era el más grande de todos, en el que estaba toda la Iglesia. vistos reunidos. Dice: “A quien presides como verdadero jefe”. Asimismo, el Concilio de Lyon, tal como se celebra en el capítulo Ubi periculum, de elect. en 6, llama al Papa gobernante de la Iglesia universal, no simplemente gobernante de las Iglesias particulares. De manera similar, en el Concilio de Florencia se definió que el Papa es cabeza del mundo entero y recibió del Señor el máximo poder para gobernar la Iglesia universal. El Concilio de Constanza, ses. El 15, condenó la herejía de Juan Hus, diciendo que el Papa no es cabeza de la Iglesia.

3) Está probado por razones. En primer lugar, el Papa es una cabeza, por lo tanto es cabeza de un cuerpo, pero las Iglesias particulares tomadas por separado no son un solo cuerpo, por lo tanto el Papa es cabeza de la Iglesia universal. En segundo lugar, la Iglesia universal es un cuerpo visible, por lo que debe tener una cabeza visible, de lo contrario parecería un monstruo. Pero no produce más cabeza que el Papa. Por tanto, el Papa es al mismo tiempo cabeza de toda la Iglesia. En tercer lugar, el Papa es inmediatamente Vicario de Cristo, como se sostiene en los citados Concilios de Lyon y Florencia, y también en el Concilio de Constanza, ses. 8, donde se condena la herejía de Wycliffe, diciendo que el Papa no es vicario inmediato de Cristo; ni nuestros adversarios lo niegan, por lo que él los preside a todos en lugar de Cristo, a quien Cristo mismo preside invisiblemente; pero Cristo preside y lo haría visiblemente si estuviera visiblemente presente, no sólo sobre las Iglesias particulares, sino incluso sobre toda la Iglesia universal y los Concilios generales; por lo tanto, incluso el Papa preside la Iglesia universal.

CAPÍTULO XVI: EL PODER SUPREMO NO ESTÁ EN UN CONSEJO

Pasemos ahora a la segunda proposición: el Supremo Poder Eclesiástico no está en la Iglesia ni en un Concilio sin el Papa, ya sea formalmente o suministrado. Esto va en contra del segundo fundamento de nuestros adversarios y que el poder supremo no está formalmente en la Iglesia o en un Concilio como lo está en el Papa, se desprende claramente de las Escrituras. Según las Escrituras, la Iglesia no es una democracia, ni una aristocracia, sino una monarquía, o el reino de Cristo, según lo que dice el Salmo 2,6: “Yo he sido constituido Rey por él sobre el monte Sión, su montaña santa”. Y en Lucas 1:33, “Su reino no tendrá fin”. y Juan 18:37, cuando a Cristo le preguntan “¿Eres rey?”, no dice “No lo soy”, o mi reino no es de este mundo, sino que dice: “Mi reino no es de este mundo, ” es decir, de hecho está en este mundo, pero no es un reino como usted piensa, como el de Herodes y reyes similares. Por lo tanto, la Escritura en todas partes llama a Cristo Rey y a la Iglesia su reino, de lo que se sigue que la Iglesia misma debe ser gobernada por uno, y no por muchos, como lo son todos los reinos. Pero esta razón demuestra que esta autoridad en la Iglesia no se proporciona. La Iglesia no tiene esta autoridad de sí misma ni de otro, por lo tanto, de ninguna manera la tiene. Una distinción entre el reino de Cristo y otros reinos muestra manifiestamente que la Iglesia no tiene esta autoridad por sí misma. Porque la Iglesia no es un reino como los reinos de este mundo, en los que el poder supremo está en el rey, sino que el mismo poder, procedente y derivado y, por tanto, radicalmente suministrado por el pueblo, está en el reino, porque el pueblo hace el Rey que de otro modo sería un ciudadano privado, como los demás, pues todos los hombres son naturalmente libres e iguales, y no se puede mandar a los demás a menos que se sujeten a él y le concedan el poder. Pero Cristo es Dios y hombre, y en la medida en que Dios es naturalmente señor y rey de todas las criaturas, en cuanto es hombre tiene todo el poder de Dios, ni fue hecho rey por la Iglesia, sino que se hizo a sí mismo su rey. . Apocalipsis 5: “Nos has hecho un reino para nuestro Dios”, de ahí que en las Escrituras, el reino de Cristo es la Iglesia. Ahora bien, para que nadie piense que es como otros reinos, también se lo compara con una casa: “¿Quién es el siervo fiel y prudente que el Señor constituyó sobre su casa?” (Mateo 24:45); y en Hebreos 3:2, San Pablo dice que Moisés fue fiel en toda la casa de Dios como siervo, pero Cristo fue fiel en toda la casa como Señor. Porque es cierto que el cabeza de familia no tiene autoridad alguna de la casa, sino de sí mismo; porque el padre no está constituido por la familia, sino que la hace él mismo engendrando hijos y corrigiendo a los sirvientes. Por eso un jefe de familia, aunque fuera el peor, nunca puede ser juzgado por la casa ni expulsado, como puede hacerlo un rey cuando degenera en tiranía. También se compara a la Iglesia con un redil de ovejas en Juan 10:1, así como con un cuerpo y una esposa en Efesios 4 y 5, para que entendamos que el pastor no recibe la autoridad de las ovejas, ni la cabeza del cuerpo, ni la cabeza del cuerpo. un hombre de su esposa, así tampoco Cristo de la Iglesia. De estos deducimos que la Iglesia por sí misma no tiene autoridad, sino que todo está en Cristo y en aquellos a quienes Cristo la comunicó. Además, está probado que no la tiene de otro, es decir, de Cristo. Porque se lee que Cristo dio las llaves del reino de los cielos a Pedro en Mateo 16:18, y lo puso a cargo de su redil en el último capítulo de Juan, también dio poder a los demás Apóstoles para predicar. , bautizar, perdonar pecados y hacer ciertas otras cosas que corresponden al oficio episcopal, pero este poder lo dio Cristo a los individuos para que todos pudieran ejercer todas estas sin la reunión de todos, como es sabido; pero que le dio algún poder a la Iglesia misma, es decir, al cuerpo corporativo de los fieles en sí mismo, es decir, en razón de su totalidad, no se lee en ninguna parte; es más, leemos lo contrario: al pueblo se le ordena ser obediente y sujeto a sus pastores (Hebreos 13:17). Pero si no se dio ninguna autoridad al cuerpo corporativo de la Iglesia, tampoco se la dio a un Concilio general, en la medida en que representa a toda la Iglesia. Por lo tanto, la autoridad suprema no está en un Concilio, ni papal, sino sólo Episcopal o Arzobispal, exactamente como lo están las personas que allí se reúnen. Al menos la autoridad suprema o papal no es depositada en un Concilio por nuestros adversarios, excepto en la medida en que el Concilio gestiona en su lugar la Iglesia universal. Por lo tanto, si la Iglesia universal, sin el Papa, no tiene autoridad papal, tanto menos la tendrá un Concilio. En segundo lugar, está demostrado: si un Concilio general sin la persona del Papa tuviera autoridad papal formalmente o se le proporcionara, no necesitaría la confirmación del Papa. pero eso Es falso, ya que es cierto que todos los Concilios Católicos generales buscaron la confirmación. En tercer lugar, un Concilio sin el Papa puede errar incluso en los decretos de fe, como queda claro en el Concilio de Sirmio, al que suscribió Osio. Asimismo, Milán, Armenia, Éfeso II, Constantinopla bajo Justiniano II, Constantinopla bajo León el Isauriano y otra bajo Constantino Coprónimo. Pero un Concilio con el Papa no puede equivocarse; por lo tanto, no puede hacer todas las cosas sin el Papa que puede hacer con el Papa. Tampoco se puede responder que estos Concilios se equivocaron porque no eran legítimos, pues a muchos de ellos no les faltó más que el asentimiento del Papa; es más, Éfeso II era totalmente similar a Basilea; porque ambos fueron convocados por un Papa y en ambos estaba allí al principio un legado del Papa; poco después de que el legado papal partiera en ambos Concilios, el Papa fue excomulgado en ambos, y todas estas cosas estaban seguras en Basilea por los hechos descritos por Eneas Silvio. Además, en lo que respecta al Concilio de Éfeso, es seguro que por las epístolas del Papa León, 12, 13, 15, 21 y 22, así como por el Concilio de Calcedonia, actúan. 3; pero de todos modos nuestros adversarios no pueden negar que el segundo Concilio de Éfeso se equivocó. En cuarto lugar, si el poder supremo estuviera principalmente en la Iglesia, pero instrumentalmente en el Papa, como en un ministro de la Iglesia, como ellos mismos dicen, se seguiría que el Papa no es el vicario inmediato de Cristo, sino más bien un vicario mediato. uno; porque la Iglesia sería inmediatamente vicario de Cristo, pero el Papa sería vicario mediato de la Iglesia, lo cual está expresamente en contra del Concilio de Constanza, ses. 8, donde se condenó la herejía de Wycliffe, que decía que el Papa no es el vicario inmediato de Cristo.